L'architecture romaine du début du IIIe siècle avant J-C à la fin du Haut-Empire. Tome 2, Maisons, palais, villas et tombeaux

Par : Pierre Gros

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  • Nombre de pages527
  • PrésentationRelié
  • Poids2.595 kg
  • Dimensions23,5 cm × 29,0 cm × 4,5 cm
  • ISBN2-7084-0533-0
  • EAN9782708405332
  • Date de parution25/05/2001
  • CollectionLes manuels d'art et d'archéo
  • ÉditeurPicard

Résumé

Le premier tome de cette synthèse sur l'architecture romaine, paru en 1996, était consacré aux monuments publics et traitait des principales composantes du paysage urbain aux trois derniers siècles de la République et aux deux premiers siècles de l'Empire. Ce second tome aborde, pour les mêmes périodes, l'analyse de ce qu'il est convenu d'appeler la " sphère du privé ", dont l'extension s'avère, dans le monde méditerranéen antique, à la fois plus large et plus restreinte que celle que nous lui reconnaissons dans nos sociétés contemporaines. S'il est un domaine où les connaissances ont progressé au cours de ces dernières années, c'est bien celui de l'habitat, qui occupe le centre du présent volume : une sensibilité plus vive au cadre concret de l'existence, l'attention portée par les archéologues et les historiens aux structures les plus humbles et à tout ce qui constitua dans le passé la trame des jours ordinaires ont non seulement accru la documentation disponible mais aussi élargi les modes d'interrogation des vestiges. Dans le même temps l'approche sociologique des composantes de la demeure des classes aisées permettait de mieux déchiffrer les signes de la réussite ou de l'ostentation économique dans des architectures dont le rôle fonctionnel pouvait s'estomper au profit de fonctions représentatives très élaborées. Pour les villas, les harmoniques dominatrices de la construction s'affirment avec encore plus de clarté, car il s'agit d'établir la primauté d'une famille sur un domaine qui peut être énorme ; la dialectique entre les aménagements liés à la production et ceux qui expriment la fortune ou la culture du maître des lieux est révélatrice de l'esprit d'émulation qui règne entre les propriétaires d'un même territoire. La section consacrée aux monuments funéraires implique la mise en œuvre de méthodes différentes ; les tombeaux semblent en effet, dans l'esprit des théoriciens comme des bâtisseurs romains, hors du champ de l'architecture proprement dite. Malgré la multiplicité presque infinie des choix formels et décoratifs dont ils relèvent, ils n'en expriment pas moins, plus fidèlement que bien d'autres constructions, les prétentions, les espérances, la richesse ou la misère de ceux qui les ont fait élever ; leurs alignements le long des routes ont animé pendant des siècles le paysage suburbain et proposé une sorte d'image anticipée de la ville dont ils annonçaient la proximité. En guise de conclusion, deux chapitres regroupent et ordonnent les données répandues à travers ces deux volumes, concernant d'une part l'évolution de l'ordre corinthien, qui est l'ordre romain par excellence et dont l'influence sur l'architecture européenne allait être immense, et d'autre part la formation, le statut social et les modes d'action des architectes, qu'ils soient engagés dans des programmes publics ou dans des opérations privées.
Le premier tome de cette synthèse sur l'architecture romaine, paru en 1996, était consacré aux monuments publics et traitait des principales composantes du paysage urbain aux trois derniers siècles de la République et aux deux premiers siècles de l'Empire. Ce second tome aborde, pour les mêmes périodes, l'analyse de ce qu'il est convenu d'appeler la " sphère du privé ", dont l'extension s'avère, dans le monde méditerranéen antique, à la fois plus large et plus restreinte que celle que nous lui reconnaissons dans nos sociétés contemporaines. S'il est un domaine où les connaissances ont progressé au cours de ces dernières années, c'est bien celui de l'habitat, qui occupe le centre du présent volume : une sensibilité plus vive au cadre concret de l'existence, l'attention portée par les archéologues et les historiens aux structures les plus humbles et à tout ce qui constitua dans le passé la trame des jours ordinaires ont non seulement accru la documentation disponible mais aussi élargi les modes d'interrogation des vestiges. Dans le même temps l'approche sociologique des composantes de la demeure des classes aisées permettait de mieux déchiffrer les signes de la réussite ou de l'ostentation économique dans des architectures dont le rôle fonctionnel pouvait s'estomper au profit de fonctions représentatives très élaborées. Pour les villas, les harmoniques dominatrices de la construction s'affirment avec encore plus de clarté, car il s'agit d'établir la primauté d'une famille sur un domaine qui peut être énorme ; la dialectique entre les aménagements liés à la production et ceux qui expriment la fortune ou la culture du maître des lieux est révélatrice de l'esprit d'émulation qui règne entre les propriétaires d'un même territoire. La section consacrée aux monuments funéraires implique la mise en œuvre de méthodes différentes ; les tombeaux semblent en effet, dans l'esprit des théoriciens comme des bâtisseurs romains, hors du champ de l'architecture proprement dite. Malgré la multiplicité presque infinie des choix formels et décoratifs dont ils relèvent, ils n'en expriment pas moins, plus fidèlement que bien d'autres constructions, les prétentions, les espérances, la richesse ou la misère de ceux qui les ont fait élever ; leurs alignements le long des routes ont animé pendant des siècles le paysage suburbain et proposé une sorte d'image anticipée de la ville dont ils annonçaient la proximité. En guise de conclusion, deux chapitres regroupent et ordonnent les données répandues à travers ces deux volumes, concernant d'une part l'évolution de l'ordre corinthien, qui est l'ordre romain par excellence et dont l'influence sur l'architecture européenne allait être immense, et d'autre part la formation, le statut social et les modes d'action des architectes, qu'ils soient engagés dans des programmes publics ou dans des opérations privées.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Le must!
Pour moi, sans conteste, c'est le meilleur ouvrage qui puisse exister sur l'architecture romaine. J'éprouve beaucoup de nostalgie lorsque j'en parle car étudiants, nous pâlissions tous d'envie devant le rayonnage de la bibliothèque universitaire où les deux tomes étaient exposés! Bref, ces deux gros pavés qui abordent respectivement les monuments publics et les monuments privées (j'avoue avoir une petite préférence pour le second!) sont constitués de croquis et de reconstitutions d'une grande qualité. Malgré le poids de ces deux ouvrages et le prix (pas vraiment abordable!), j'aimerais beaucoup un jour les acquérir, juste pour me remémorer au fil des pages, ces moments inoubliables et passionnants.
Pour moi, sans conteste, c'est le meilleur ouvrage qui puisse exister sur l'architecture romaine. J'éprouve beaucoup de nostalgie lorsque j'en parle car étudiants, nous pâlissions tous d'envie devant le rayonnage de la bibliothèque universitaire où les deux tomes étaient exposés! Bref, ces deux gros pavés qui abordent respectivement les monuments publics et les monuments privées (j'avoue avoir une petite préférence pour le second!) sont constitués de croquis et de reconstitutions d'une grande qualité. Malgré le poids de ces deux ouvrages et le prix (pas vraiment abordable!), j'aimerais beaucoup un jour les acquérir, juste pour me remémorer au fil des pages, ces moments inoubliables et passionnants.
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De l'architecture N°  2
Vitruve, Catherine Jacquemard, Pierre Gros, L. Cabellat, Jean-Louis Ferrary, Jean-Yves Guillaumin
Grand Format
55,00 €