L'Architecture de paix et de sécurité en Afrique. Bilan et perspectives

Par : Matthieu Fau-Nougaret, Luc Marius Ibriga

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  • Nombre de pages312
  • PrésentationBroché
  • Poids0.505 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-343-03261-0
  • EAN9782343032610
  • Date de parution01/03/2014
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'Architecture de paix et de sécurité en Afrique (APSA), mise en place par la Conférence de Durban en 2002 à l'initiative des Etats de l'Union africaine, semblait être la réponse continentale la plus adaptée pour mettre un terme aux atteintes à la paix et à la sécurité sur le continent. Ce sommet se voulait annonciateur d'une nouvelle période pour le continent grâce à la mise en place d'une architecture institutionnelle plus efficace et plus complète : conseil de paix et de sécurité, système d'alerte rapide, force africaine prépositionnée, groupe des sages, relation avec les organisations de la société civile, etc.
Pourtant, l'actualité démontre à l'envi que l'APSA n'a pas forcément produit les effets escomptés. Cette incapacité à apporter une réponse concrète à un problème de sécurité régionale interroge à plusieurs titres : s'agit-il d'un manque de volonté politique des Etats ? S'agit-il de lacunes financières des organisations régionales impliquées ? de lacunes en termes de formation des militaires censés prendre part à ces opérations ? Quelle peut être la place des partenaires multilatéraux des organisations régionales dans la gestion des crises ? L'APSA est-elle réellement adaptée à la nature des conflits africains ?
L'Architecture de paix et de sécurité en Afrique (APSA), mise en place par la Conférence de Durban en 2002 à l'initiative des Etats de l'Union africaine, semblait être la réponse continentale la plus adaptée pour mettre un terme aux atteintes à la paix et à la sécurité sur le continent. Ce sommet se voulait annonciateur d'une nouvelle période pour le continent grâce à la mise en place d'une architecture institutionnelle plus efficace et plus complète : conseil de paix et de sécurité, système d'alerte rapide, force africaine prépositionnée, groupe des sages, relation avec les organisations de la société civile, etc.
Pourtant, l'actualité démontre à l'envi que l'APSA n'a pas forcément produit les effets escomptés. Cette incapacité à apporter une réponse concrète à un problème de sécurité régionale interroge à plusieurs titres : s'agit-il d'un manque de volonté politique des Etats ? S'agit-il de lacunes financières des organisations régionales impliquées ? de lacunes en termes de formation des militaires censés prendre part à ces opérations ? Quelle peut être la place des partenaires multilatéraux des organisations régionales dans la gestion des crises ? L'APSA est-elle réellement adaptée à la nature des conflits africains ?