L'antisémitisme en littérature. Pour en finir avec les clichés, les préjugés ou la haine

Par : Emmanuel Haymann

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  • Nombre de pages223
  • PrésentationBroché
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-8289-0854-2
  • EAN9782828908546
  • Date de parution05/10/2006
  • ÉditeurFavre

Résumé

Du philosophe grec Posidonius qui, il y a plus de deux mille ans, imaginait les ancêtres des juifs " dartreux et lépreux " jusqu'à l'abbé Pierre qui réactualise, sous forme d'antisionisme, la vieille fable du complot juif international, l'antisémitisme revêt des formes multiples à travers les lieux et les époques. Le Juif, ressemblant et pourtant différent, faisait peur. Circonstance aggravante : il voulait se démarquer, il refusait les multiples dieux des peuples qui l'environnaient.
Avant l'ère chrétienne, Cicéron plaide déjà contre le judaïsme : " Religion incompatible avec l'éclat de notre Empire, la majesté de notre nom, les institutions de nos ancêtres ". Dès l'avènement du christianisme, l'antisémitisme prend une ampleur mystique. Chants, poèmes, homélies vouent le peuple " déicide " aux persécutions et dressent les murs des ghettos. Avec le XIXe siècle, les ghettos disparaissent lentement, la société s'ouvre.
Certains auteurs délirent alors sur une imaginaire invasion juive. L'antisémitisme prend les atours d'une répulsion viscérale (les frères Goncourt), d'une éructation de poncifs (Jules Verne), d'une accumulation de fantasmes (Honoré de Balzac), d'une fresque historique (Victor Hugo) ou d'une opposition artistique (Richard Wagner).
Du philosophe grec Posidonius qui, il y a plus de deux mille ans, imaginait les ancêtres des juifs " dartreux et lépreux " jusqu'à l'abbé Pierre qui réactualise, sous forme d'antisionisme, la vieille fable du complot juif international, l'antisémitisme revêt des formes multiples à travers les lieux et les époques. Le Juif, ressemblant et pourtant différent, faisait peur. Circonstance aggravante : il voulait se démarquer, il refusait les multiples dieux des peuples qui l'environnaient.
Avant l'ère chrétienne, Cicéron plaide déjà contre le judaïsme : " Religion incompatible avec l'éclat de notre Empire, la majesté de notre nom, les institutions de nos ancêtres ". Dès l'avènement du christianisme, l'antisémitisme prend une ampleur mystique. Chants, poèmes, homélies vouent le peuple " déicide " aux persécutions et dressent les murs des ghettos. Avec le XIXe siècle, les ghettos disparaissent lentement, la société s'ouvre.
Certains auteurs délirent alors sur une imaginaire invasion juive. L'antisémitisme prend les atours d'une répulsion viscérale (les frères Goncourt), d'une éructation de poncifs (Jules Verne), d'une accumulation de fantasmes (Honoré de Balzac), d'une fresque historique (Victor Hugo) ou d'une opposition artistique (Richard Wagner).