L'Antiquité entre Moyen Age et Renaissance. L'Antiquité dans les livres produits au nord des Alpes entre 1350 et 1520

Par : Chrystèle Blondeau, Marie Jacob

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  • Nombre de pages405
  • PrésentationBroché
  • Poids0.59 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-84016-057-1
  • EAN9782840160571
  • Date de parution07/04/2011
  • ÉditeurPU Paris Ouest

Résumé

Comment l'Antiquité était-elle perçue et interprétée dans le royaume de France et dans les Etats bourguignons aux derniers siècles du Moyen Age ? Dans quelle mesure ce regard et les usages qu'il pouvait dicter - intellectuels, moraux, politiques - se sont-ils modifiés entre les années 1350, période des premières traductions françaises de textes classiques à l'instigation du roi Jean le Bon, et la décennie 1520, traditionnellement considérée comme le début de la Renaissance en France avec le retour de captivité de François Ier après la défaite de Pavie et le coup d'envoi du chantier de Fontainebleau ? C'est autour de ces questions, centrées par souci de cohérence sur la production livresque, manuscrite et imprimée, que s'articulent les dix-huit contributions du présent volume.
Elles révèlent les enjeux littéraires (traductions, réécritures et humanisme), artistiques (essor du style à l'antique, art de la perspective) et, surtout, idéologiques (moralisation des mythes, condamnation de la tyrannie, éloge de la femme, émergence d'un sentiment national) que revêtent l'histoire et la mythologie antiques au tournant du Moyen Age et de la Renaissance.
Comment l'Antiquité était-elle perçue et interprétée dans le royaume de France et dans les Etats bourguignons aux derniers siècles du Moyen Age ? Dans quelle mesure ce regard et les usages qu'il pouvait dicter - intellectuels, moraux, politiques - se sont-ils modifiés entre les années 1350, période des premières traductions françaises de textes classiques à l'instigation du roi Jean le Bon, et la décennie 1520, traditionnellement considérée comme le début de la Renaissance en France avec le retour de captivité de François Ier après la défaite de Pavie et le coup d'envoi du chantier de Fontainebleau ? C'est autour de ces questions, centrées par souci de cohérence sur la production livresque, manuscrite et imprimée, que s'articulent les dix-huit contributions du présent volume.
Elles révèlent les enjeux littéraires (traductions, réécritures et humanisme), artistiques (essor du style à l'antique, art de la perspective) et, surtout, idéologiques (moralisation des mythes, condamnation de la tyrannie, éloge de la femme, émergence d'un sentiment national) que revêtent l'histoire et la mythologie antiques au tournant du Moyen Age et de la Renaissance.