Né en France de parents siciliens, David Alagna a subi depuis son plus jeune âge les influences de la musique populaire française et de la musique traditionnelle sicilienne, puis de la musique lyrique en générale. Il se passionne instinctivement pour les instruments populaires, pour le mélange des styles ou le mariage des timbres rustiques et classiques. Par filiation, il étudie d'abord la guitare dans le cadre du traditionnel apprentissage familial dont il reçoit le solide héritage culturel au terme de plusieurs années de formation. Il poursuit ses études musicales et la pratique de la guitare en autodidacte ; cet instrument le conduit notamment vers la musique jazz à travers laquelle il se réalise très vite en tant qu'interprète, arrangeur et compositeur. Parallèlement, il perfectionne son approche de l'harmonie jazz ou moderne, développe son goût pour l'improvisation ainsi que l'étude de l'orchestration classique. David Alagna se consacre plus particulièrement à la composition d'oeuvres lyriques avec notamment Le Dernier jour d'un condamné, Poésies non choisies – recueil de mélodies pour piano et voix de David et Frédérico Alagna sur des poèmes d'auteurs classiques – ou encore une adaptation musicale et théâtrale de l'opéra Orphée et Eurydice de Gluck. Dans des styles musicaux variés (classique, jazz, traditionnel ou encore pop moderne), David Alagna est également arrangeur et interprète, comme dans Sérénades, album pour voix et deux guitares (Deutsche Grammophon) regroupant des transcriptions d'airs d'opéra et de mélodies françaises, italiennes et napolitaines. Il est également metteur en scène et décorateur, signant la mise en scène de I Pagliacci de Leoncavallo au Festival de Santander (reprise à l'opéra de Bilbao, ainsi qu'au théâtre philharmonique de Vérone), Le Barbier de Séville de Rossini à l'opéra de Giessen, production dont il signe également les costumes. 2003 est l'année de la création mondiale de la version française originale et intégrale de Cyrano de Bergerac de Franco Alfano pour le Festival de Radio-France – Montpellier (DVD Deutsche Grammophon). David Alagna signe par ailleurs la mise en scène de Werther de Massenet au Teatro regio de Turin et adapte pour le Teatro comunale de Bologne puis pour le Corum de Montpellier Orphée et Eurydice de Gluck.
L’Andalouse. mélodie sur un poème d'Alfred de Musset
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- Nombre de pages20
- PrésentationBroché
- Poids0.1 kg
- Dimensions21,0 cm × 29,7 cm × 0,3 cm
- ISBN979-0-2318-0427-0
- EAN9790231804270
- Date de parution19/06/2023
- ÉditeurSymétrie
Résumé
L'Andalouse d'Alfred de Musset fait partie d'un cycle de mélodies françaises pour piano et voix, intitulé "Poésies non choisies" dans lequel s'entrecroisent des compositions que nous avions entreprises à deux ou à quatre mains au gré des inspirations que peuvent susciter certaines évocations poétiques à la première lecture. "Non choisies" donc car le jeu était bien celui de se laisser enivrer de prime abord par un texte jusqu'à ce qu'il puisse nous pénétrer au point de le ressentir et, lorsque la magie opère, de l'entendre naître intérieurement.
Ce sont bien elles donc qui nous choisissent, ces poésies inspirées et envoûtantes, elles qui nous insufflent leur rythme, leurs couleurs, leur caractère, leur mélodie... Nous avons, par la suite, proposé une version orchestrale de L'Andalouse car son caractère bien enlevé, puissamment lyrique et pétillant, sa couleur chaude et sensuelle, sa tessiture requérant une voix à la fois éclatante et suave nous laissaient penser que cette mélodie s'épanouirait davantage à la façon d'un air de concert, voire d'un air d'opéra.
Nous croyons effectivement que l'orchestration de L'Andalouse, exécutée à la manière des célèbres airs de Bizet, offre à ce portrait de femme toute la mesure qui convient à son expressivité bien contrastée, d'abord libérée puis jalousement contenue puis finalement endiablée mais chaque fois parfaitement irrésistible, à l'image du texte original.
Ce sont bien elles donc qui nous choisissent, ces poésies inspirées et envoûtantes, elles qui nous insufflent leur rythme, leurs couleurs, leur caractère, leur mélodie... Nous avons, par la suite, proposé une version orchestrale de L'Andalouse car son caractère bien enlevé, puissamment lyrique et pétillant, sa couleur chaude et sensuelle, sa tessiture requérant une voix à la fois éclatante et suave nous laissaient penser que cette mélodie s'épanouirait davantage à la façon d'un air de concert, voire d'un air d'opéra.
Nous croyons effectivement que l'orchestration de L'Andalouse, exécutée à la manière des célèbres airs de Bizet, offre à ce portrait de femme toute la mesure qui convient à son expressivité bien contrastée, d'abord libérée puis jalousement contenue puis finalement endiablée mais chaque fois parfaitement irrésistible, à l'image du texte original.
L'Andalouse d'Alfred de Musset fait partie d'un cycle de mélodies françaises pour piano et voix, intitulé "Poésies non choisies" dans lequel s'entrecroisent des compositions que nous avions entreprises à deux ou à quatre mains au gré des inspirations que peuvent susciter certaines évocations poétiques à la première lecture. "Non choisies" donc car le jeu était bien celui de se laisser enivrer de prime abord par un texte jusqu'à ce qu'il puisse nous pénétrer au point de le ressentir et, lorsque la magie opère, de l'entendre naître intérieurement.
Ce sont bien elles donc qui nous choisissent, ces poésies inspirées et envoûtantes, elles qui nous insufflent leur rythme, leurs couleurs, leur caractère, leur mélodie... Nous avons, par la suite, proposé une version orchestrale de L'Andalouse car son caractère bien enlevé, puissamment lyrique et pétillant, sa couleur chaude et sensuelle, sa tessiture requérant une voix à la fois éclatante et suave nous laissaient penser que cette mélodie s'épanouirait davantage à la façon d'un air de concert, voire d'un air d'opéra.
Nous croyons effectivement que l'orchestration de L'Andalouse, exécutée à la manière des célèbres airs de Bizet, offre à ce portrait de femme toute la mesure qui convient à son expressivité bien contrastée, d'abord libérée puis jalousement contenue puis finalement endiablée mais chaque fois parfaitement irrésistible, à l'image du texte original.
Ce sont bien elles donc qui nous choisissent, ces poésies inspirées et envoûtantes, elles qui nous insufflent leur rythme, leurs couleurs, leur caractère, leur mélodie... Nous avons, par la suite, proposé une version orchestrale de L'Andalouse car son caractère bien enlevé, puissamment lyrique et pétillant, sa couleur chaude et sensuelle, sa tessiture requérant une voix à la fois éclatante et suave nous laissaient penser que cette mélodie s'épanouirait davantage à la façon d'un air de concert, voire d'un air d'opéra.
Nous croyons effectivement que l'orchestration de L'Andalouse, exécutée à la manière des célèbres airs de Bizet, offre à ce portrait de femme toute la mesure qui convient à son expressivité bien contrastée, d'abord libérée puis jalousement contenue puis finalement endiablée mais chaque fois parfaitement irrésistible, à l'image du texte original.