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« J'avais mis des digues un peu partout. J'avais même verrouillé chaque parcelle d'inattendu. Et puis, Maud a débarqué. » Après le Léger passage à vide que l'on sait et l'héroïque victoire de notre héros sur les addictions liquides, chimiques et médicamenteuses, l'amour, qui semblait avoir enfin déserté sa vie, a pourtant frappé par surprise en la personne de Maud. Mais l'amour n'est-il pas la plus dangereuse des addictions et le plus périlleux des chemins ?Du feuilleton diffusé sur France Inter, Nicolas Rey a donc gardé l'amour.
sympa
Il faut bien l'avouer Nicolas Rey a vieilli.
Il s'est assagi - mais moi aussi - ce qui fait que je reste relativement en phase avec ses romans même si je tiens à rassurer ma famille, je n'ai jamais eu les addictions de l'auteur.
Alors, même si l'abstinence semble avoir fait perdre quelques qualités littéraires à ses romans, j'y trouve toujours un certain plaisir. J'aime son regard lucide et cynique sur le monde qui l'entoure mais surtout sur lui-même.
Je dois avouer que j'aime aussi voir l'évolution de l'auteur car ses romans sont très fortement inspirés de lui-même, voire autobiographiques et comme je le suis depuis ses débuts, c'est très intéressant de voir son cheminement.
Pour la construction du roman, on reste dans le style " Rey ". Les chapitres sont brefs, les phrases souvent courtes et le tout est rythmé par les nombreuses interrogations du narrateur.
Pour finir, je dirai que j'ai vraiment apprécié cette lecture sur le moment mais que, deux semaines après, il ne m'en reste pas grand chose.