Ce n'est pas parce qu'on entre en littérature avec des Nike usées et en écrivant en verlan qu'on n'a rien à dire.
Totalement irrévérencieux, drôle et triste à la fois, mais toujours touchant, Mourad Winter balaie tous nos préjugés.
Son secret : la dérision. De tout, de tous-t-es, et surtout, de lui-même.
Aussi haletant qu'une série Netflix, aussi déjanté qu'un film des Monty Python (rapport au phallus, qu'on se le dise) une vanne toutes les 10 secondes, des tas de réfs par page (les aurez-vous toutes ?) Mourad Winter signe la quête pour "ken" d'un anti-héros 2.0 qui va tomber sur un avion de chasse.
Lorsque le vie n'a que de la "demer" à nous offrir, on en vient à se foutre de tout, on n'a plus peur de rien. C'est là sans aucun doute l'élégance du désespoir. Et sa puissance.
La langue française est une langue vivante. Et pour ne pas qu'elle meure, faut bien la secouer. Sinon la pulpe, elle reste en bas.
Vous l'avez ?
Ce n'est pas parce qu'on entre en littérature avec des Nike usées et en écrivant en verlan qu'on n'a rien à dire.
Totalement irrévérencieux, drôle et triste à la fois, mais toujours touchant, Mourad Winter balaie tous nos préjugés.
Son secret : la dérision. De tout, de tous-t-es, et surtout, de lui-même.
Aussi haletant qu'une série Netflix, aussi déjanté qu'un film des Monty Python (rapport au phallus, qu'on se le dise) une vanne toutes les 10 secondes, des tas de réfs par page (les aurez-vous toutes ?) Mourad Winter signe la quête pour "ken" d'un anti-héros 2.0 qui va tomber sur un avion de chasse.
Lorsque le vie n'a que de la "demer" à nous offrir, on en vient à se foutre de tout, on n'a plus peur de rien. C'est là sans aucun doute l'élégance du désespoir. Et sa puissance.
La langue française est une langue vivante. Et pour ne pas qu'elle meure, faut bien la secouer. Sinon la pulpe, elle reste en bas.
Vous l'avez ?