L'Alsace au XVIIIe siècle. "Le beau jardin de la France"

Par : Claude Muller

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  • Nombre de pages241
  • PrésentationBroché
  • Poids0.48 kg
  • Dimensions15,5 cm × 22,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-35578-027-1
  • EAN9782355780271
  • Date de parution12/11/2008
  • ÉditeurPlace Stanislas Editions

Résumé

Extrême Orient de la France au XVIIIe siècle, l'Alsace occupe une place particulière au sein du royaume. Elle connaît au tournant du Grand Siècle les affres de la guerre notamment celle de Succession d'Espagne (1702-1714), puis celle d'Autriche (1740-1748). Entrée tardivement dans le giron de la monarchie française, l'Alsace présente comme les autres régions un modèle social bâti sur trois ordres : la noblesse, le clergé, le tiers état. Les deux premiers, privilégiés, regardent autant vers Versailles que vers le monde rhénan. L'Alsace, riche d'une agriculture diversifiée et d'une industrie naissante, conserve aussi des particularités d'un pays germanique. La langue allemande reste omniprésente. Du point de vue religieux, la province apparaît comme un invraisemblable kaléidoscope où se côtoient catholiques, luthériens, calvinistes, juifs et anabaptistes. Au XVIIIe siècle, la France allemande brille de mille feux, entre dévotion et Lumières.
Extrême Orient de la France au XVIIIe siècle, l'Alsace occupe une place particulière au sein du royaume. Elle connaît au tournant du Grand Siècle les affres de la guerre notamment celle de Succession d'Espagne (1702-1714), puis celle d'Autriche (1740-1748). Entrée tardivement dans le giron de la monarchie française, l'Alsace présente comme les autres régions un modèle social bâti sur trois ordres : la noblesse, le clergé, le tiers état. Les deux premiers, privilégiés, regardent autant vers Versailles que vers le monde rhénan. L'Alsace, riche d'une agriculture diversifiée et d'une industrie naissante, conserve aussi des particularités d'un pays germanique. La langue allemande reste omniprésente. Du point de vue religieux, la province apparaît comme un invraisemblable kaléidoscope où se côtoient catholiques, luthériens, calvinistes, juifs et anabaptistes. Au XVIIIe siècle, la France allemande brille de mille feux, entre dévotion et Lumières.