L'aliénation. Vie sociale et expérience de la dépossession

Par : Stéphane Haber

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  • Nombre de pages377
  • PrésentationBroché
  • Poids0.455 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-13-056522-2
  • EAN9782130565222
  • Date de parution27/11/2007
  • CollectionActuel Marx confrontation
  • ÉditeurPUF

Résumé

Elaboré par Marx pour sa première analyse du capitalisme, longtemps situé au centre des philosophies et des sociologies critiques inspirées par le marxisme, le thème de l'aliénation tomba brutalement en disgrâce il y a quelques décennies. On le soupçonnait alors de faire corps avec toute une série d'images et d'idées périmées : une nature humaine corrompue qu'il faudrait rétablir par-delà les errements de l'histoire, une subjectivité qui, normalement maîtresse de ses objets, en viendrait parfois à se perdre dans ses propres produits, ou encore une société moderne devenue totalement " étrangère " à des individus livrés sans restrictions aux mécanismes de l'assujettissement.
Cet ouvrage propose d'abord un bilan critique de l'histoire contrastée de la problématique de l'aliénation depuis Marx. Mais il vise surtout à réhabiliter et à reconstruire cette problématique de manière non essentialiste, selon une inspiration psychosociologique et existentielle. Car à côté de catégories critiques similaires capables de commander des paradigmes dans la théorie sociale (" exploitation ", " domination ", " oppression ", " exclusion "...), celle d'" aliénation " mérite de retrouver une place de choix dans le champ de la réflexion philosophique et sociologique.
Bien comprise, elle seule permet de concevoir directement le propre d'une vie qui passe à côté de soi-même et éprouve cette perte dans la souffrance et la limitation de soi. De ce point de vue, l'aliénation apparaît comme l'expérience concrète d'une dépossession de notre puissance d'agir individuelle qui reflète et exprime à sa manière, et sous des modes variables, quelques unes des différentes pathologies affectant la société.
Tant que celles-ci proliféreront, il y aura quelque chose à penser sous le nom ancien d'" aliénation ".
Elaboré par Marx pour sa première analyse du capitalisme, longtemps situé au centre des philosophies et des sociologies critiques inspirées par le marxisme, le thème de l'aliénation tomba brutalement en disgrâce il y a quelques décennies. On le soupçonnait alors de faire corps avec toute une série d'images et d'idées périmées : une nature humaine corrompue qu'il faudrait rétablir par-delà les errements de l'histoire, une subjectivité qui, normalement maîtresse de ses objets, en viendrait parfois à se perdre dans ses propres produits, ou encore une société moderne devenue totalement " étrangère " à des individus livrés sans restrictions aux mécanismes de l'assujettissement.
Cet ouvrage propose d'abord un bilan critique de l'histoire contrastée de la problématique de l'aliénation depuis Marx. Mais il vise surtout à réhabiliter et à reconstruire cette problématique de manière non essentialiste, selon une inspiration psychosociologique et existentielle. Car à côté de catégories critiques similaires capables de commander des paradigmes dans la théorie sociale (" exploitation ", " domination ", " oppression ", " exclusion "...), celle d'" aliénation " mérite de retrouver une place de choix dans le champ de la réflexion philosophique et sociologique.
Bien comprise, elle seule permet de concevoir directement le propre d'une vie qui passe à côté de soi-même et éprouve cette perte dans la souffrance et la limitation de soi. De ce point de vue, l'aliénation apparaît comme l'expérience concrète d'une dépossession de notre puissance d'agir individuelle qui reflète et exprime à sa manière, et sous des modes variables, quelques unes des différentes pathologies affectant la société.
Tant que celles-ci proliféreront, il y aura quelque chose à penser sous le nom ancien d'" aliénation ".