L’Algérie sous le Second Empire

Par : Fathia Aïssiou
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  • Nombre de pages100
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.39 kg
  • Dimensions19,0 cm × 26,0 cm × 0,6 cm
  • ISBN978-2-37663-025-8
  • EAN9782376630258
  • Date de parution09/10/2019
  • ÉditeurSotéca

Résumé

La politique algérienne de Napoléon III est certes coloniale mais elle se distingue par son humanisme, sa justice et son respect à l'égard de la population autochtone appelée "indigène". L'Empereur tente par tous les moyens de concilier les habitants de l'Algérie en leur attribuant les mêmes droits, tâche ô combien difficile pour un homme qui veut être le souverain de tous les Algériens : Chrétiens, Musulmans et Juifs.
Dans un contexte difficile, à une époque dominée par les conquêtes, et avec courage, contrairement à ses prédécesseurs comme ses successeurs, l'Empereur adopte vis-à-vis de l'Algérie une attitude digne qui, au demeurant, mérite d'être soulignée car tolérante et loyale. Son rôle doit être considéré tant sur le plan politique et économique qu'à travers l'action qu'il porte sur les grandes réalisations, la préservation du patrimoine ainsi que la mise en valeur de l'élément local, représenté par la population berbère et arabe, à travers sa culture et sa religion.
L'Empereur subit la séduction de cet Orient que la tradition napoléonienne lui impose et, en fervent défenseur des nationalités, il ne peut supporter l'idée d'étouffer la nation arabe au point qu'il envisage la création d'un royaume arabe. Aussi veut-il faire de l'Algérie un exemple de réussite de sa stratégie méditerranéenne et du rayonnement de la France, et construire une haute diplomatie sous l'égide du leadership arabe qu'il incarne en portant le titre de "Sultan des Arabes" du Maghreb (Couchant) au Machrek (Levant ou Orient arabe).
La politique algérienne de Napoléon III est certes coloniale mais elle se distingue par son humanisme, sa justice et son respect à l'égard de la population autochtone appelée "indigène". L'Empereur tente par tous les moyens de concilier les habitants de l'Algérie en leur attribuant les mêmes droits, tâche ô combien difficile pour un homme qui veut être le souverain de tous les Algériens : Chrétiens, Musulmans et Juifs.
Dans un contexte difficile, à une époque dominée par les conquêtes, et avec courage, contrairement à ses prédécesseurs comme ses successeurs, l'Empereur adopte vis-à-vis de l'Algérie une attitude digne qui, au demeurant, mérite d'être soulignée car tolérante et loyale. Son rôle doit être considéré tant sur le plan politique et économique qu'à travers l'action qu'il porte sur les grandes réalisations, la préservation du patrimoine ainsi que la mise en valeur de l'élément local, représenté par la population berbère et arabe, à travers sa culture et sa religion.
L'Empereur subit la séduction de cet Orient que la tradition napoléonienne lui impose et, en fervent défenseur des nationalités, il ne peut supporter l'idée d'étouffer la nation arabe au point qu'il envisage la création d'un royaume arabe. Aussi veut-il faire de l'Algérie un exemple de réussite de sa stratégie méditerranéenne et du rayonnement de la France, et construire une haute diplomatie sous l'égide du leadership arabe qu'il incarne en portant le titre de "Sultan des Arabes" du Maghreb (Couchant) au Machrek (Levant ou Orient arabe).