L'alchimie et ses racines philosophiques. La tradition grecque et la tradition arabe

Par : Cristina Viano

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  • Nombre de pages242
  • PrésentationBroché
  • Poids0.355 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-7116-1754-8
  • EAN9782711617548
  • Date de parution01/06/2005
  • CollectionHistoire Doctrines Antiquité
  • ÉditeurVrin

Résumé

La notion philosophique de matière joue un rôle fondamental dans la constitution de l'alchimie. Ce phénomène culturel paradoxal, à la fois pratique et théorique, qui apparaît à Alexandrie durant les premiers siècles de notre ère, introduit dans le monde occidental une idée absolument nouvelle, celle de la transmutation de substances physiques, de métaux en l'occurrence. Cette idée était indissociable d'une conception du substrat de cette transformation, à savoir la matière première. Comme toutes les idées nouvelles, l'alchimie ne surgit pas ex nihilo. En effet, après une phase initiale empirique, celle des recettes issues de la pratique traditionnelle, en Egypte, des arts de l'orfèvrerie et de la métallurgie, les premiers théoriciens de l'alchimie cherchèrent dans la philosophie grecque, largement représentée à Alexandrie, des modèles de la matière susceptibles de les aider à préciser les principes théoriques de leurs opérations. Ce recueil cherche à montrer de quelle manière les principaux modèles de la matière proposés dans les grandes traditions philosophiques en Grèce ancienne (platonicienne, aristotélicienne, stoïcienne et néoplatonicienne) ont eu une influence déterminante sur la constitution du savoir alchimique depuis ses débuts à Alexandrie, puis chez les philosophes arabes, qui en seront les héritiers et les principaux agents de transmission dans l'Occident latin pendant tout le Moyen Age.
La notion philosophique de matière joue un rôle fondamental dans la constitution de l'alchimie. Ce phénomène culturel paradoxal, à la fois pratique et théorique, qui apparaît à Alexandrie durant les premiers siècles de notre ère, introduit dans le monde occidental une idée absolument nouvelle, celle de la transmutation de substances physiques, de métaux en l'occurrence. Cette idée était indissociable d'une conception du substrat de cette transformation, à savoir la matière première. Comme toutes les idées nouvelles, l'alchimie ne surgit pas ex nihilo. En effet, après une phase initiale empirique, celle des recettes issues de la pratique traditionnelle, en Egypte, des arts de l'orfèvrerie et de la métallurgie, les premiers théoriciens de l'alchimie cherchèrent dans la philosophie grecque, largement représentée à Alexandrie, des modèles de la matière susceptibles de les aider à préciser les principes théoriques de leurs opérations. Ce recueil cherche à montrer de quelle manière les principaux modèles de la matière proposés dans les grandes traditions philosophiques en Grèce ancienne (platonicienne, aristotélicienne, stoïcienne et néoplatonicienne) ont eu une influence déterminante sur la constitution du savoir alchimique depuis ses débuts à Alexandrie, puis chez les philosophes arabes, qui en seront les héritiers et les principaux agents de transmission dans l'Occident latin pendant tout le Moyen Age.