Poète, essayiste de réputation internationale, Yves Bonnefoy doit son talent et sa célébrité à son uvre poétique d'une belle ampleur (derniers recueils : Les Planches courbes -inscrit au programme du baccalauréat littéraire-, La Longue Chaîne de l'ancre, Rature outre), ses traductions de Shakespeare, Yeats, Pétrarque, Léopardi et d'importants travaux critiques sur la littérature (Rimbaud, l'Imaginaire métaphysique) et l'art (Rome, 1630, Giacometti, Goya, etc.) couronnée par son enseignement au collège de France.
Keats Et Leopardi. Quelques Traductions Nouvelles
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- Nombre de pages67
- PrésentationBroché
- Poids0.125 kg
- Dimensions15,0 cm × 21,4 cm × 0,8 cm
- ISBN2-7152-2210-6
- EAN9782715222106
- Date de parution12/04/2000
- ÉditeurMercure de France
Résumé
"Faut-il justifier une tentative nouvelle de traduction, quand il s'agit de l'"Ode au rossignol" ou du "Chant du pasteur errant" ? Je dirai seulement que ces poèmes comptent parmi les plus beaux jamais écrits, et qu'on ne peut que désirer les rencontrer au plus immédiat de soi-même, c'est-à-dire dans la langue où l'on a vécu ses propres découvertes du chant de l'oiseau dans l'arbre ou du ciel où semble veiller la lune.
La grande poésie des autres langues que la nôtre est faite pour s'allumer comme une lampe sur la table où se cherchent nos propres mots, et même si la fenêtre devant nous est ouverte sur une nuit d'ici, avec ses propres rumeurs, ses propres chants qui s'éloignent. Elle a pour bienfait parmi nous de permettre à nos vocables de se porter plus près des choses du monde, elle est un enseignement qu'il faut entendre, et quelle meilleure écoute que la traduire ?" Yves Bonnefoy.
La grande poésie des autres langues que la nôtre est faite pour s'allumer comme une lampe sur la table où se cherchent nos propres mots, et même si la fenêtre devant nous est ouverte sur une nuit d'ici, avec ses propres rumeurs, ses propres chants qui s'éloignent. Elle a pour bienfait parmi nous de permettre à nos vocables de se porter plus près des choses du monde, elle est un enseignement qu'il faut entendre, et quelle meilleure écoute que la traduire ?" Yves Bonnefoy.
"Faut-il justifier une tentative nouvelle de traduction, quand il s'agit de l'"Ode au rossignol" ou du "Chant du pasteur errant" ? Je dirai seulement que ces poèmes comptent parmi les plus beaux jamais écrits, et qu'on ne peut que désirer les rencontrer au plus immédiat de soi-même, c'est-à-dire dans la langue où l'on a vécu ses propres découvertes du chant de l'oiseau dans l'arbre ou du ciel où semble veiller la lune.
La grande poésie des autres langues que la nôtre est faite pour s'allumer comme une lampe sur la table où se cherchent nos propres mots, et même si la fenêtre devant nous est ouverte sur une nuit d'ici, avec ses propres rumeurs, ses propres chants qui s'éloignent. Elle a pour bienfait parmi nous de permettre à nos vocables de se porter plus près des choses du monde, elle est un enseignement qu'il faut entendre, et quelle meilleure écoute que la traduire ?" Yves Bonnefoy.
La grande poésie des autres langues que la nôtre est faite pour s'allumer comme une lampe sur la table où se cherchent nos propres mots, et même si la fenêtre devant nous est ouverte sur une nuit d'ici, avec ses propres rumeurs, ses propres chants qui s'éloignent. Elle a pour bienfait parmi nous de permettre à nos vocables de se porter plus près des choses du monde, elle est un enseignement qu'il faut entendre, et quelle meilleure écoute que la traduire ?" Yves Bonnefoy.