Jusqu'ici et pas au-delà - Occasion

Par : Joachim Meyerhoff

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  • Nombre de pages381
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.368 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-84337-744-0
  • EAN9782843377440
  • Date de parution21/08/2014
  • ÉditeurAnne Carrière
  • TraducteurCorinna Gepner

Résumé

Ce roman autobiographique raconte la jeunesse de l'auteur entre les murs de la clinique psychiatrique Hesterberg, que dirigeait son père, pédopsychiatre. L'histoire de cette enfance "parmi les fous" a été la sensation littéraire 2013 en Allemagne (plus de 100 000 exemplaires, traduit dans 12 pays). Benjamin de trois frères, Joachim doit lutter pour retenir l'attention de ses parents. Il voue un véritable culte à son père, un homme obèse et obsessionnel, lecteur compulsif, bienveillant, mais totalement accaparé par son métier.
La famille habite une maison située dans la grande propriété qui accueille les divers bâtiments de la clinique, entourés d'un parc. Dans cette chronique drôle, subtile et émouvante, Meyerhoff évoque un certain nombre d'épisodes marquants de son enfance : sa découverte d'un cadavre dans les jardins ouvriers de sa petite ville ; ses rapports avec les jeunes patients de son père ; ses relations difficiles avec ses deux aînés ; ses accès de rage ; les lubies de son père...
En soi, des moments presque ordinaires, si l'on excepte le fait de grandir au milieu de pensionnaires internés en psychiatrie... C'est là que l'autre aspect du texte se révèle : c'est un semblant de comédie pris dans l'étau du tragique. Et Meyerhoff en serre rigoureusement les vis. La profondeur du texte, l'acuité et la finesse des descriptions, la tendresse sans complaisance qui se manifeste dans le récit, l'humour incroyable qui se dégage de certains passages et qui tient en grande partie à l'absence d'effets spectaculaires, tout concourt à ce que ce roman se retrouve baigné d'un parfum d'étrangeté, sans que jamais il y ait un effort visible pour aller dans ce sens.
C'est l'art du récit, dans sa simplicité, qui instaure ce décalage, cette distanciation, cet "étonnement" fondamental. En même temps, cette distance n'induit pas de condescendance, bien au contraire : elle dit les choses, mais avec amour.
Ce roman autobiographique raconte la jeunesse de l'auteur entre les murs de la clinique psychiatrique Hesterberg, que dirigeait son père, pédopsychiatre. L'histoire de cette enfance "parmi les fous" a été la sensation littéraire 2013 en Allemagne (plus de 100 000 exemplaires, traduit dans 12 pays). Benjamin de trois frères, Joachim doit lutter pour retenir l'attention de ses parents. Il voue un véritable culte à son père, un homme obèse et obsessionnel, lecteur compulsif, bienveillant, mais totalement accaparé par son métier.
La famille habite une maison située dans la grande propriété qui accueille les divers bâtiments de la clinique, entourés d'un parc. Dans cette chronique drôle, subtile et émouvante, Meyerhoff évoque un certain nombre d'épisodes marquants de son enfance : sa découverte d'un cadavre dans les jardins ouvriers de sa petite ville ; ses rapports avec les jeunes patients de son père ; ses relations difficiles avec ses deux aînés ; ses accès de rage ; les lubies de son père...
En soi, des moments presque ordinaires, si l'on excepte le fait de grandir au milieu de pensionnaires internés en psychiatrie... C'est là que l'autre aspect du texte se révèle : c'est un semblant de comédie pris dans l'étau du tragique. Et Meyerhoff en serre rigoureusement les vis. La profondeur du texte, l'acuité et la finesse des descriptions, la tendresse sans complaisance qui se manifeste dans le récit, l'humour incroyable qui se dégage de certains passages et qui tient en grande partie à l'absence d'effets spectaculaires, tout concourt à ce que ce roman se retrouve baigné d'un parfum d'étrangeté, sans que jamais il y ait un effort visible pour aller dans ce sens.
C'est l'art du récit, dans sa simplicité, qui instaure ce décalage, cette distanciation, cet "étonnement" fondamental. En même temps, cette distance n'induit pas de condescendance, bien au contraire : elle dit les choses, mais avec amour.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 4 notes dont 3 avis lecteurs
3/5
Grandir dans un asile.
Joachim Meyerhoff est un parfait inconnu en France. Acteur célèbre en Allemagne il s'était lancé avec succès en 2009 dans une série de one-man-shows autobiographiques "Tous les morts volent haut" comportant 6 pièces et dans lesquelles il mettait en scène sa propre vie. Joachim Meyerhoff a passé une partie de son enfance dans les murs d'un asile psychiatrique dont son père était le directeur. Fort de ce succès, ainsi que d'un premier roman Alle Toten fliegen hoch: America ayant reçu le prix Franz-Tumler, il décide de mettre dans un roman la matière utilisée dans ces pièces : Jusqu'ici et pas au-delà. Dès les premières lignes, on le comprend, Joachim n'est pas un enfant comme les autres. Pas qu'il soit fou comme le sont les pensionnaires de l'asile dans lequel il vit et dont son père est le directeur. Non, car même si ce foyer côtoie la démence, elle n'interfère pas, grâce à une mère dévouée et un père bienveillant. Mais Joachim au coté de deux frères charismatiques doit s'employer pour se faire remarquer et entrevoir la fierté de son père. Frustrations mal placées, accès de colère décalés et fierté incongrue à la découverte d'un mort dans le jardin ouvrier sur le chemin de l'école, oui Joachim est un enfant différent. Ainsi, dans cette succession de chroniques sur les événements marquants de son enfance, les rapports qu'il entretient avec les patients de l’hôpital et dont certains sont même invités à leur table par le père, Joachim Meyerhoff tisse une oeuvre pleine de sensibilité où l'image du père qu'il idolâtre rayonne et dont la douceur dénote avec la présupposé gravité du quotidien à l'intérieur d'un asile d'aliénés. Habile dans ses descriptions, à l'opposé du pathos et où l'humour est souvent convoqué (la scène du repas ou trois pensionnaires sont invitées à la table de la famille pour les quarante an du père est tout bonnement hilarante), Joachim Meyerhoff débite au fil des pages une tendre comédie où son art de la distanciation donne au tout une atmosphère d'étrangeté à la fois touchante et réjouissante qui n'est pas sans rappeler Yann Quéffelec et Les Noces barbares, le tragique en moins. Devenu adulte, ayant quitté ce quotidien, un événement tragique le contraint un jour au retour. Et c'est avec une douce mélancolie que Joachim revient sur ce lieu fondateur, marchant dans les pas de ce petit garçon original qui est devenu un homme non moins original. AL http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/08/rentree-litteraire-2014-jusquici-et-pas.html
Joachim Meyerhoff est un parfait inconnu en France. Acteur célèbre en Allemagne il s'était lancé avec succès en 2009 dans une série de one-man-shows autobiographiques "Tous les morts volent haut" comportant 6 pièces et dans lesquelles il mettait en scène sa propre vie. Joachim Meyerhoff a passé une partie de son enfance dans les murs d'un asile psychiatrique dont son père était le directeur. Fort de ce succès, ainsi que d'un premier roman Alle Toten fliegen hoch: America ayant reçu le prix Franz-Tumler, il décide de mettre dans un roman la matière utilisée dans ces pièces : Jusqu'ici et pas au-delà. Dès les premières lignes, on le comprend, Joachim n'est pas un enfant comme les autres. Pas qu'il soit fou comme le sont les pensionnaires de l'asile dans lequel il vit et dont son père est le directeur. Non, car même si ce foyer côtoie la démence, elle n'interfère pas, grâce à une mère dévouée et un père bienveillant. Mais Joachim au coté de deux frères charismatiques doit s'employer pour se faire remarquer et entrevoir la fierté de son père. Frustrations mal placées, accès de colère décalés et fierté incongrue à la découverte d'un mort dans le jardin ouvrier sur le chemin de l'école, oui Joachim est un enfant différent. Ainsi, dans cette succession de chroniques sur les événements marquants de son enfance, les rapports qu'il entretient avec les patients de l’hôpital et dont certains sont même invités à leur table par le père, Joachim Meyerhoff tisse une oeuvre pleine de sensibilité où l'image du père qu'il idolâtre rayonne et dont la douceur dénote avec la présupposé gravité du quotidien à l'intérieur d'un asile d'aliénés. Habile dans ses descriptions, à l'opposé du pathos et où l'humour est souvent convoqué (la scène du repas ou trois pensionnaires sont invitées à la table de la famille pour les quarante an du père est tout bonnement hilarante), Joachim Meyerhoff débite au fil des pages une tendre comédie où son art de la distanciation donne au tout une atmosphère d'étrangeté à la fois touchante et réjouissante qui n'est pas sans rappeler Yann Quéffelec et Les Noces barbares, le tragique en moins. Devenu adulte, ayant quitté ce quotidien, un événement tragique le contraint un jour au retour. Et c'est avec une douce mélancolie que Joachim revient sur ce lieu fondateur, marchant dans les pas de ce petit garçon original qui est devenu un homme non moins original. AL http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/08/rentree-litteraire-2014-jusquici-et-pas.html
  • Drôle
  • Emouvant
  • Original
  • Allemagne
Enfance au milieu des fous
Roman autobiographique du comédien, retraçant son enfance au milieu des fous. Du temps où les hôpitaux psychiatriques formaient un vaste complexe se suffisant à lui-même, comme un petit village, le directeur ayant sa maison au milieu de celui-ci. Le comédien a donc passé son enfance au milieu des fous, avec ses parents et ses deux frères aînés, nous révélant des anecdotes toutes plus ou moins cocasses et mettant en avant son père, un personnage complexe que le comédien, alors petit garçon, admirait. Le père est présenté comme le personnage le plus important du roman. C’est un livre drôle, amusant, sentimental et grave par moment. Ce livre est écrit comme une succession d’anecdote, les chapitres n’ont pas forcément de lien entre eux. C’est un livre qui se lit assez vite, une certaine lassitude peut parcourir le lecteur en milieu de livre, mais la fin est plus marquante et émouvante. Je ne suis pas fan des romans autobiographiques, sauf si je connais et admire l’auteur. Je ne connais pas ce comédien du coup j’ai eu un peu de mal à me plonger dans le roman, et pourtant c’est une agréable lecture. Retrouvez ma chronique complète sur mon blog : http://dequoijememel.wordpress.com/2014/09/05/jusquici-et-pas-au-dela-joachim-meyerhoff-lecture-rentree-litteraire/
Roman autobiographique du comédien, retraçant son enfance au milieu des fous. Du temps où les hôpitaux psychiatriques formaient un vaste complexe se suffisant à lui-même, comme un petit village, le directeur ayant sa maison au milieu de celui-ci. Le comédien a donc passé son enfance au milieu des fous, avec ses parents et ses deux frères aînés, nous révélant des anecdotes toutes plus ou moins cocasses et mettant en avant son père, un personnage complexe que le comédien, alors petit garçon, admirait. Le père est présenté comme le personnage le plus important du roman. C’est un livre drôle, amusant, sentimental et grave par moment. Ce livre est écrit comme une succession d’anecdote, les chapitres n’ont pas forcément de lien entre eux. C’est un livre qui se lit assez vite, une certaine lassitude peut parcourir le lecteur en milieu de livre, mais la fin est plus marquante et émouvante. Je ne suis pas fan des romans autobiographiques, sauf si je connais et admire l’auteur. Je ne connais pas ce comédien du coup j’ai eu un peu de mal à me plonger dans le roman, et pourtant c’est une agréable lecture. Retrouvez ma chronique complète sur mon blog : http://dequoijememel.wordpress.com/2014/09/05/jusquici-et-pas-au-dela-joachim-meyerhoff-lecture-rentree-litteraire/
  • Drôle
  • Emouvant
  • Allemagne
  • cocasse
Enfance chez les fous
Roman autobiographique d’un comédien, cet ouvrage se lit un peu comme une gourmandise. Il se veut à la fois drôle, grave, tendre, sentimental, et plein d’admiration pour un père qui est un peu la pièce maîtresse de ce livre. C’était le temps où les hôpitaux psychiatriques étaient de petites villes, fonctionnant en autarcie, et où les familles des dirigeants vivaient en immersion, pratiquement au milieu des pensionnaires. Cela donne des situations cocasses. Ce livre se veut un hommage vibrant au père, qui tout psychiatre qu’il fût n’en avait pas moins ses faiblesses. Accessible, et écrit sous forme de chroniques qui se succèdent sans forcément de suivre, ce roman se lit relativement vite. Si une sorte de lassitude peut s’installer au cours de la lecture, et notamment à mi-parcours, la fin se veut plus consistante, et plus émouvante aussi. Sans doute pas un grand livre, ni un roman inoubliable et indispensable, mais en tout cas une lecture agréable qui ne manque pas d’intérêt.
Roman autobiographique d’un comédien, cet ouvrage se lit un peu comme une gourmandise. Il se veut à la fois drôle, grave, tendre, sentimental, et plein d’admiration pour un père qui est un peu la pièce maîtresse de ce livre. C’était le temps où les hôpitaux psychiatriques étaient de petites villes, fonctionnant en autarcie, et où les familles des dirigeants vivaient en immersion, pratiquement au milieu des pensionnaires. Cela donne des situations cocasses. Ce livre se veut un hommage vibrant au père, qui tout psychiatre qu’il fût n’en avait pas moins ses faiblesses. Accessible, et écrit sous forme de chroniques qui se succèdent sans forcément de suivre, ce roman se lit relativement vite. Si une sorte de lassitude peut s’installer au cours de la lecture, et notamment à mi-parcours, la fin se veut plus consistante, et plus émouvante aussi. Sans doute pas un grand livre, ni un roman inoubliable et indispensable, mais en tout cas une lecture agréable qui ne manque pas d’intérêt.