Joseph Anton. Une autobiographie

Par : Salman Rushdie

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  • Nombre de pages734
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.593 kg
  • Dimensions14,3 cm × 22,7 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-259-21485-8
  • EAN9782259214858
  • Date de parution20/09/2012
  • CollectionFeux croisés
  • ÉditeurPlon
  • TraducteurGérard Meudal

Résumé

Le 14 février 1989, le jour de la Saint Valentin, Salman Rushdie reçut un coup de téléphone d’un journaliste de la BBC : il avait été « condamné à mort » par l’Ayatollah Khomeini. C’était la première fois qu’il entendait le mot « fatwa ». Son crime ? Avoir écrit Les Versets sataniques, un roman accusé d’être « contre l’Islam, le Prophète et le Coran ». Ainsi commence l’extraordinaire histoire d’un écrivain obligé de devenir un clandestin, changeant sans cesse de domicile, sous la protection permanente d’une équipe de protection policière armée.
Quand on lui demande de se choisir un pseudonyme à destination de la police, il songe aux écrivains qu’il aime et essaie des combinaisons de leurs noms ; puis l’idée lui vient : Conrad et Tchekov – Joseph Anton. Comment un écrivain et sa famille traversent-ils neuf années sous une menace de meurtre perpétuelle ? Comment continuer à écrire ? À vivre des histoires d’amour ? Quels effets le désespoir a-t-il sur sa pensée et son action, comment et pourquoi flanche-t-il et comment apprend-il à se relever et à se battre ? Telle est l’histoire que Salman Rushdie raconte pour la première fois à travers ces remarquables mémoires – l’histoire d’une des plus importantes batailles pour la liberté d’expression de notre époque.
Il dit ici les réalités parfois cruelles, parfois comiques d’un quotidien sous surveillance armée, et les liens très forts qu’il tisse avec ses protecteurs ; il dit aussi sa lutte pour gagner le soutien et la compréhension des gouvernements, des chefs des services de renseignements, des éditeurs, des journalistes et de ses collègues écrivains, il dit encore son combat acharné pour retrouver sa liberté.
Le 14 février 1989, le jour de la Saint Valentin, Salman Rushdie reçut un coup de téléphone d’un journaliste de la BBC : il avait été « condamné à mort » par l’Ayatollah Khomeini. C’était la première fois qu’il entendait le mot « fatwa ». Son crime ? Avoir écrit Les Versets sataniques, un roman accusé d’être « contre l’Islam, le Prophète et le Coran ». Ainsi commence l’extraordinaire histoire d’un écrivain obligé de devenir un clandestin, changeant sans cesse de domicile, sous la protection permanente d’une équipe de protection policière armée.
Quand on lui demande de se choisir un pseudonyme à destination de la police, il songe aux écrivains qu’il aime et essaie des combinaisons de leurs noms ; puis l’idée lui vient : Conrad et Tchekov – Joseph Anton. Comment un écrivain et sa famille traversent-ils neuf années sous une menace de meurtre perpétuelle ? Comment continuer à écrire ? À vivre des histoires d’amour ? Quels effets le désespoir a-t-il sur sa pensée et son action, comment et pourquoi flanche-t-il et comment apprend-il à se relever et à se battre ? Telle est l’histoire que Salman Rushdie raconte pour la première fois à travers ces remarquables mémoires – l’histoire d’une des plus importantes batailles pour la liberté d’expression de notre époque.
Il dit ici les réalités parfois cruelles, parfois comiques d’un quotidien sous surveillance armée, et les liens très forts qu’il tisse avec ses protecteurs ; il dit aussi sa lutte pour gagner le soutien et la compréhension des gouvernements, des chefs des services de renseignements, des éditeurs, des journalistes et de ses collègues écrivains, il dit encore son combat acharné pour retrouver sa liberté.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
13 ans, c'est long !
Salman Rushdie dresse sans concession le récit de ces 13 années de quarantaine à la suite de la fatwa lancée par Khomeiny dès la parution de son roman Les versets sataniques. En sortant de ce livre, je comprends l'importance pour l'auteur de persévérer afin que la liberté d'expression soit respectée dans tous les pays. " Il se battait contre le fait qu'on puisse tuer quelqu'un à cause de ses idées et contre la prétention d'une religion à imposer une limite à la pensée." L'auteur reconnaît que cette opiniâtreté a coûté cher à sa famille et au royaume britannique qui a imposé une surveillance policière constante pendant des années. Mais depuis des siècles, des auteurs ont payé de leur vie leurs pensées ( Rabelais, Jean Genet, Ovide, Lorca...) et heureusement leur art leur a survécu. " L'art était fort, les artistes l'étaient moins." Dans cette bataille, Salman Rushdie a rencontré des appuis fidèles ( comme Paul Auster, Susan Sontag...) mais aussi des détracteurs ( John Le Carré par exemple). N'étant plus admis sur certaines compagnies aériennes ou dans certains pays, c'est son pays, l'Inde qui lui a le plus manqué. La liberté de vivre normalement sera retrouvée dans les années 2000 aux États-Unis mais elle l'a beaucoup anéanti des années 89 à la fin des risques de terrorisme. Si ce combat est l'aspect le plus intéressant du livre, il est souvent pollué par de nombreux détails qui donnent des longueurs au récit. L'auteur insère aussi les éléments de sa vie privée assez mouvementée puisqu'il se marie trois fois sur cette période. Tous les déplacements à l'étranger pour, souvent, des évènements littéraires sont détaillés et il y a un nombre important de personnes citées. L'auteur relate les évènements des personnes de son entourage (mariage, maladie..). Il semble y avoir d'ailleurs une omniprésence du cancer parmi eux. Comme si Salman Rushdie souhaitait montrer que malgré tout, la vie continue et que le danger de mort ne vient pas forcément d'où on l'attend. Au fil du récit, on note également les évènements mondiaux comme la chute du mur de Berlin, le massacre de Tien'anmen, les prises d'otage au Liban, la mort de Khomeiny, l'accident de Diana et bien sûr l'attentat du 11 septembre. Joseph Anton est un livre très riche sur cette époque, sur la liberté d'expression et le pouvoir des religions, égrenant de ci de là des anecdotes parfois drôles sur des personnalités ( Manuel Cortes, Madonna, Borges, Margaret Tatcher, tournage du Journal de Bridget Jones). Mais je regrette que l'essentiel soit noyé dans la profusion de détails sur les personnages ou sur la vie quotidienne. L'ensemble m'a ainsi paru assez lourd et ennuyeux.
Salman Rushdie dresse sans concession le récit de ces 13 années de quarantaine à la suite de la fatwa lancée par Khomeiny dès la parution de son roman Les versets sataniques. En sortant de ce livre, je comprends l'importance pour l'auteur de persévérer afin que la liberté d'expression soit respectée dans tous les pays. " Il se battait contre le fait qu'on puisse tuer quelqu'un à cause de ses idées et contre la prétention d'une religion à imposer une limite à la pensée." L'auteur reconnaît que cette opiniâtreté a coûté cher à sa famille et au royaume britannique qui a imposé une surveillance policière constante pendant des années. Mais depuis des siècles, des auteurs ont payé de leur vie leurs pensées ( Rabelais, Jean Genet, Ovide, Lorca...) et heureusement leur art leur a survécu. " L'art était fort, les artistes l'étaient moins." Dans cette bataille, Salman Rushdie a rencontré des appuis fidèles ( comme Paul Auster, Susan Sontag...) mais aussi des détracteurs ( John Le Carré par exemple). N'étant plus admis sur certaines compagnies aériennes ou dans certains pays, c'est son pays, l'Inde qui lui a le plus manqué. La liberté de vivre normalement sera retrouvée dans les années 2000 aux États-Unis mais elle l'a beaucoup anéanti des années 89 à la fin des risques de terrorisme. Si ce combat est l'aspect le plus intéressant du livre, il est souvent pollué par de nombreux détails qui donnent des longueurs au récit. L'auteur insère aussi les éléments de sa vie privée assez mouvementée puisqu'il se marie trois fois sur cette période. Tous les déplacements à l'étranger pour, souvent, des évènements littéraires sont détaillés et il y a un nombre important de personnes citées. L'auteur relate les évènements des personnes de son entourage (mariage, maladie..). Il semble y avoir d'ailleurs une omniprésence du cancer parmi eux. Comme si Salman Rushdie souhaitait montrer que malgré tout, la vie continue et que le danger de mort ne vient pas forcément d'où on l'attend. Au fil du récit, on note également les évènements mondiaux comme la chute du mur de Berlin, le massacre de Tien'anmen, les prises d'otage au Liban, la mort de Khomeiny, l'accident de Diana et bien sûr l'attentat du 11 septembre. Joseph Anton est un livre très riche sur cette époque, sur la liberté d'expression et le pouvoir des religions, égrenant de ci de là des anecdotes parfois drôles sur des personnalités ( Manuel Cortes, Madonna, Borges, Margaret Tatcher, tournage du Journal de Bridget Jones). Mais je regrette que l'essentiel soit noyé dans la profusion de détails sur les personnages ou sur la vie quotidienne. L'ensemble m'a ainsi paru assez lourd et ennuyeux.
  • Inattendu
  • XXIe siècle
  • Londres
  • Ennuyant
  • Salman Rushdie
Salman et Joe
Une longue autobiographie de 700 pages pour nous raconter comment vit un écrivain (riche, heureusement pour lui), quand il a été condamné à mort par les dirigeants d'un pays musulman. Sous protection policière, et donc privé d'intimité, Joseph Anton fait cependant tout pour essayer de vivre le plus normalement possible. Une lutte de titan... Pris dès les premières lignes, on n'en rate pas une miette, et on se languit avec lui de voir la fin de cette aventure un peu singulière. Ce Joseph Anton est un sacré gaillard, et ce Salman Rushdie un sacré écrivain.
Une longue autobiographie de 700 pages pour nous raconter comment vit un écrivain (riche, heureusement pour lui), quand il a été condamné à mort par les dirigeants d'un pays musulman. Sous protection policière, et donc privé d'intimité, Joseph Anton fait cependant tout pour essayer de vivre le plus normalement possible. Une lutte de titan... Pris dès les premières lignes, on n'en rate pas une miette, et on se languit avec lui de voir la fin de cette aventure un peu singulière. Ce Joseph Anton est un sacré gaillard, et ce Salman Rushdie un sacré écrivain.
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