Joseph. Une image de la paternité dans l'Occident médiéval
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- Nombre de pages476
- PrésentationBroché
- Poids0.58 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
- ISBN2-7007-2343-0
- EAN9782700723434
- Date de parution24/03/2006
- CollectionCollection historique
- ÉditeurAubier
Résumé
Aussi curieux que cela paraisse, on prie peu Joseph au Moyen Age. Ce vieillard au rôle guère reluisant, ni précurseur, ni apôtre, ni martyr, sollicite peu les fidèles et embarrasse les théologiens : que faire de son épineux statut d'époux de la Vierge ? Quelle paternité attribuer à celui qui a élevé le fils de Dieu ? A partir du XIVe siècle, Joseph sort de l'ombre : les franciscains débattent pour savoir s'il est le dernier des patriarches ou le premier des saints, et ils érigent l'humble charpentier en modèle pour tous les chrétiens.
Au siècle suivant, alors que le Grand Schisme divise la chrétienté tout entière, que la France est déchirée par les rivalités entre Armagnacs et Bourguignons, c'est une véritable campagne de promotion en faveur de Joseph qui est lancée : à sa tête, Gerson, l'un des plus célèbres théologiens de l'époque, se dépense sans compter pour célébrer les noces de Joseph et de Marie, louer la paternité responsable de celui qu'il qualifie de " saint " et l'égaler, enfin, à Jean-Baptiste.
A la fin du XVe siècle, l'Eglise institue une fête en l'honneur de Joseph ; une authentique dévotion populaire naît alors, qui connaîtra son apogée au XIXe siècle. Ce que ce livre relate, s'appuyant sur des textes et des images fort variés, c'est l'histoire d'une ascension liturgique et symbolique unique, celle de la figure la plus touchante, la plus humaine peut-être, du christianisme : un père qui accompagne avec tendresse les gestes d'une mère et de son enfant.
Au siècle suivant, alors que le Grand Schisme divise la chrétienté tout entière, que la France est déchirée par les rivalités entre Armagnacs et Bourguignons, c'est une véritable campagne de promotion en faveur de Joseph qui est lancée : à sa tête, Gerson, l'un des plus célèbres théologiens de l'époque, se dépense sans compter pour célébrer les noces de Joseph et de Marie, louer la paternité responsable de celui qu'il qualifie de " saint " et l'égaler, enfin, à Jean-Baptiste.
A la fin du XVe siècle, l'Eglise institue une fête en l'honneur de Joseph ; une authentique dévotion populaire naît alors, qui connaîtra son apogée au XIXe siècle. Ce que ce livre relate, s'appuyant sur des textes et des images fort variés, c'est l'histoire d'une ascension liturgique et symbolique unique, celle de la figure la plus touchante, la plus humaine peut-être, du christianisme : un père qui accompagne avec tendresse les gestes d'une mère et de son enfant.
Aussi curieux que cela paraisse, on prie peu Joseph au Moyen Age. Ce vieillard au rôle guère reluisant, ni précurseur, ni apôtre, ni martyr, sollicite peu les fidèles et embarrasse les théologiens : que faire de son épineux statut d'époux de la Vierge ? Quelle paternité attribuer à celui qui a élevé le fils de Dieu ? A partir du XIVe siècle, Joseph sort de l'ombre : les franciscains débattent pour savoir s'il est le dernier des patriarches ou le premier des saints, et ils érigent l'humble charpentier en modèle pour tous les chrétiens.
Au siècle suivant, alors que le Grand Schisme divise la chrétienté tout entière, que la France est déchirée par les rivalités entre Armagnacs et Bourguignons, c'est une véritable campagne de promotion en faveur de Joseph qui est lancée : à sa tête, Gerson, l'un des plus célèbres théologiens de l'époque, se dépense sans compter pour célébrer les noces de Joseph et de Marie, louer la paternité responsable de celui qu'il qualifie de " saint " et l'égaler, enfin, à Jean-Baptiste.
A la fin du XVe siècle, l'Eglise institue une fête en l'honneur de Joseph ; une authentique dévotion populaire naît alors, qui connaîtra son apogée au XIXe siècle. Ce que ce livre relate, s'appuyant sur des textes et des images fort variés, c'est l'histoire d'une ascension liturgique et symbolique unique, celle de la figure la plus touchante, la plus humaine peut-être, du christianisme : un père qui accompagne avec tendresse les gestes d'une mère et de son enfant.
Au siècle suivant, alors que le Grand Schisme divise la chrétienté tout entière, que la France est déchirée par les rivalités entre Armagnacs et Bourguignons, c'est une véritable campagne de promotion en faveur de Joseph qui est lancée : à sa tête, Gerson, l'un des plus célèbres théologiens de l'époque, se dépense sans compter pour célébrer les noces de Joseph et de Marie, louer la paternité responsable de celui qu'il qualifie de " saint " et l'égaler, enfin, à Jean-Baptiste.
A la fin du XVe siècle, l'Eglise institue une fête en l'honneur de Joseph ; une authentique dévotion populaire naît alors, qui connaîtra son apogée au XIXe siècle. Ce que ce livre relate, s'appuyant sur des textes et des images fort variés, c'est l'histoire d'une ascension liturgique et symbolique unique, celle de la figure la plus touchante, la plus humaine peut-être, du christianisme : un père qui accompagne avec tendresse les gestes d'une mère et de son enfant.