Jordanie.. Le royaume frontière
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- Nombre de pages247
- PrésentationBroché
- Poids0.505 kg
- Dimensions17,0 cm × 25,0 cm × 1,8 cm
- ISBN2-7467-0142-1
- EAN9782746701427
- Date de parution03/10/2001
- Collectionmonde
- ÉditeurAutrement (Editions)
Résumé
Royaume artificiel né des caprices coloniaux, territoire de nomades quasiment vide au début du siècle passé, zone de passage aux marges de la grande histoire islamique, État tampon, sans tradition urbaine, riche seulement de ses sables... La liste est longue de ces qualificatifs qui annoncent depuis plus de cinquante ans la disparition du royaume de Jordanie. De cet apparent "non-lieu", quelques images mythiques surgissent pourtant : la cité rose de Pétra, les forteresses des Croisés, la geste de Lawrence d'Arabie, les "immortels" bédouins, farouches et hospitaliers, les Palestiniens revendicateurs et brimés par l'ancien "petit roi" équilibriste, déterminé et modéré à la fois. On ne peut douter que la Jordanie soit "une invention coloniale". Mais cela suffit-il à prédire la fin d'un pays, somme toute assez prospère, doté d'un régime qui en dépit de sa fragilité supposée, n'en finit pas de durer ? Alors, il serait temps de changer de questions, de regarder comment ce pays, né d'un artifice, a su se construire en s'affirmant par ce qu'il est : dans ses polarités et ses fractures, dans l'élaboration de son histoire et de son image.
Royaume artificiel né des caprices coloniaux, territoire de nomades quasiment vide au début du siècle passé, zone de passage aux marges de la grande histoire islamique, État tampon, sans tradition urbaine, riche seulement de ses sables... La liste est longue de ces qualificatifs qui annoncent depuis plus de cinquante ans la disparition du royaume de Jordanie. De cet apparent "non-lieu", quelques images mythiques surgissent pourtant : la cité rose de Pétra, les forteresses des Croisés, la geste de Lawrence d'Arabie, les "immortels" bédouins, farouches et hospitaliers, les Palestiniens revendicateurs et brimés par l'ancien "petit roi" équilibriste, déterminé et modéré à la fois. On ne peut douter que la Jordanie soit "une invention coloniale". Mais cela suffit-il à prédire la fin d'un pays, somme toute assez prospère, doté d'un régime qui en dépit de sa fragilité supposée, n'en finit pas de durer ? Alors, il serait temps de changer de questions, de regarder comment ce pays, né d'un artifice, a su se construire en s'affirmant par ce qu'il est : dans ses polarités et ses fractures, dans l'élaboration de son histoire et de son image.