JOHANN GOTTFRIED HERDER.. La raison dans les peuples
Par :Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Nombre de pages350
- PrésentationBroché
- Poids0.43 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,3 cm × 2,4 cm
- ISBN2-204-04624-8
- EAN9782204046244
- Date de parution01/10/1992
- Collectionbibliothèque franco-allemande
- ÉditeurCerf
Résumé
On s'est servi de Herder (1744-1803) pour revendiquer le particularisme contre l'universel, le sentiment contre la raison, le romantisme contre le classicisme, le national et l'originel contre l'étranger. Par conséquent, on ne pouvait trouver en lui, bon gré mal gré, que des contradictions et des discriminations.
Or loin d'opposer les langues, les peuples, les nations, les cultures, toute l'œuvre de Herder consiste à mettre en relation, à rassembler " la voix du peuple, de l'humanité disséminée ". Ne cessant de rapporter les époques et les langues les unes aux autres, Herder développe une philosophie de la traduction. Dans l'horizon intellectuel de la fin du XVIIIe siècle, c'est bien chez lui plutôt que chez Voltaire, Goethe ou Kant que se produisent et une libération et une crise de la langue.
On s'est servi de Herder (1744-1803) pour revendiquer le particularisme contre l'universel, le sentiment contre la raison, le romantisme contre le classicisme, le national et l'originel contre l'étranger. Par conséquent, on ne pouvait trouver en lui, bon gré mal gré, que des contradictions et des discriminations.
Or loin d'opposer les langues, les peuples, les nations, les cultures, toute l'œuvre de Herder consiste à mettre en relation, à rassembler " la voix du peuple, de l'humanité disséminée ". Ne cessant de rapporter les époques et les langues les unes aux autres, Herder développe une philosophie de la traduction. Dans l'horizon intellectuel de la fin du XVIIIe siècle, c'est bien chez lui plutôt que chez Voltaire, Goethe ou Kant que se produisent et une libération et une crise de la langue.