Jésus de Nazareth, juif de Galilée

Par : Didier Long

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  • Nombre de pages415
  • PrésentationBroché
  • Poids0.63 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 3,4 cm
  • ISBN978-2-7509-0637-5
  • EAN9782750906375
  • Date de parution28/04/2011
  • ÉditeurPresses de la Renaissance

Résumé

Depuis vingt siècles, Jésus, l'homme de Nazareth, reste un personnage trop souvent soumis à la fantaisie des interprétations les plus diverses. Pour comprendre qui il était, Didier Long invite à découvrir sa vie à la lumière du judaïsme du 1er siècle et des recherches historiques les plus récentes sur les écoles de sagesse de l'Antiquité. Les Evangiles doivent être lus pour ce qu'ils sont : des midrashim, ces recueils de commentaires oraux des paroles d'un maître juif, mis par écrit en temps de crise pour conserver son enseignement.
On ne peut les comprendre qu'au coeur de la pratique qui les a vus naître et les a ensuite portés : à la lumière du livre des Psaumes et de la grande prière d'Israël. Sans cet arrière-fond de tradition vivante, Jésus nous reste inaccessible. Le lecteur le suit à la synagogue de son enfance à Nazareth ; au désert, où Jean-Baptiste pratique un curieux geste de baptême un jour de Kippour et où vivent les mystérieux Esséniens ; au coeur de cette " Galilée des païens " qui engendre exorcistes, révolutionnaires et messies.
Il découvre l'enracinement de Jésus, sa proximité affective et sensible avec Dieu, son profond amour de la Torah. Peu à peu se dégage le portrait surprenant d'un maître spirituel pharisien appartenant à la mouvance populaire des hassidim, au coeur des conflits de mouvements religieux qui se disputent l'identité juive sous le joug romain.
Depuis vingt siècles, Jésus, l'homme de Nazareth, reste un personnage trop souvent soumis à la fantaisie des interprétations les plus diverses. Pour comprendre qui il était, Didier Long invite à découvrir sa vie à la lumière du judaïsme du 1er siècle et des recherches historiques les plus récentes sur les écoles de sagesse de l'Antiquité. Les Evangiles doivent être lus pour ce qu'ils sont : des midrashim, ces recueils de commentaires oraux des paroles d'un maître juif, mis par écrit en temps de crise pour conserver son enseignement.
On ne peut les comprendre qu'au coeur de la pratique qui les a vus naître et les a ensuite portés : à la lumière du livre des Psaumes et de la grande prière d'Israël. Sans cet arrière-fond de tradition vivante, Jésus nous reste inaccessible. Le lecteur le suit à la synagogue de son enfance à Nazareth ; au désert, où Jean-Baptiste pratique un curieux geste de baptême un jour de Kippour et où vivent les mystérieux Esséniens ; au coeur de cette " Galilée des païens " qui engendre exorcistes, révolutionnaires et messies.
Il découvre l'enracinement de Jésus, sa proximité affective et sensible avec Dieu, son profond amour de la Torah. Peu à peu se dégage le portrait surprenant d'un maître spirituel pharisien appartenant à la mouvance populaire des hassidim, au coeur des conflits de mouvements religieux qui se disputent l'identité juive sous le joug romain.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 4 notes dont 2 avis lecteurs
Intéressant mais pas neutre!
Monsieur Long fait un travail intéressant, seulement voilà il n'est pas neutre. sur son blog, il n'hésite pas a dire qu'il ne reconnaît pas Jésus comme le fils de Dieu. Je me demande donc comment il peut se dire chrétien, puisqu'il pratique tous les commandements de la torah et fait shabbat a la synagogue. Les évangiles sont unanimes sur le fait que Jésus soit juif, qui donc ne le saurait pas? Pour ne pas se laisser embarquer par son talent, le lecteur doit connaître les croyances de l'auteur et ses choix de vie. Il a tourné le dos a son engagement monastique, pour ensuite se lancer dans l'étude de la torah. Que les chrétiens se souviennent que leur livre est le nouveau testament . Cela mérite d'être préciser. A lire comme un documentaire pas une vérité. Monsieur Long n'est pas prophète, et son enseignement n'est pas gratuit, contrairement a celui de Jésus qu'il croit révèler.
Monsieur Long fait un travail intéressant, seulement voilà il n'est pas neutre. sur son blog, il n'hésite pas a dire qu'il ne reconnaît pas Jésus comme le fils de Dieu. Je me demande donc comment il peut se dire chrétien, puisqu'il pratique tous les commandements de la torah et fait shabbat a la synagogue. Les évangiles sont unanimes sur le fait que Jésus soit juif, qui donc ne le saurait pas? Pour ne pas se laisser embarquer par son talent, le lecteur doit connaître les croyances de l'auteur et ses choix de vie. Il a tourné le dos a son engagement monastique, pour ensuite se lancer dans l'étude de la torah. Que les chrétiens se souviennent que leur livre est le nouveau testament . Cela mérite d'être préciser. A lire comme un documentaire pas une vérité. Monsieur Long n'est pas prophète, et son enseignement n'est pas gratuit, contrairement a celui de Jésus qu'il croit révèler.
  • Ier siècle
  • Garder un esprit critique
Critique de Haïm Korsia
Critique de Haïm Korsia sur le site 'Les enfants d'Abraham' (coup de coeur): « Ce livre est une présentation de Jésus dans la réalité de ce qu’il était : un juif. La spiritualité, la façon de vivre le judaïsme de cette époque a marqué ses engagements et si durant 2000 ans l’Eglise a occulté cette vérité, il y a un mouvement évident pour connaître le judaïsme comme la foi de Jésus. Jean-Paul II et Benoit XVI ont fait beaucoup pour cela, d’ailleurs. Il y a des liens manifestes entre les Evangiles et le Talmud, ses enseignements, son sens de la parabole, son espérance. J’ai lu avec plaisir des passages du Talmud, comme la fameuse controverse entre Rabbi Eliezer et rabbi Yochoua où ce dernier fait cette réponse si juste : La Thora n’est plus dans les cieux, c’est à nous de gérer le monde avec les règles que l’Eternel nous a donné. Le savoir de l’auteur est grand, mais pas autant que son chemin. Didier Long fut moine bénédictin, philosophe, théologien, et il est aujourd’hui père de quatre enfants, chef d’entreprise et auteur de livre à succès sur la foi. Il est profondément chrétien, et donc beaucoup juif, et ce livre est une forme de réconciliation des deux identités. C’est ainsi que la citation d’un texte syriaque du Vie siècle pourrait s’appliquer à Didier Long : Un païen demande à un « fils de l’alliance » s’il est juif et il lui répond oui. Il lui demande s’il est chrétien, et il répond oui. Et puis, petit geste d’orgueil, l’auteur me remercie en fin d’ouvrage, mais je n’ai strictement rien fait pour cela. Alors je me suis dit qu’il s’agissait simplement de me remercier de garder vivant un judaïsme de l’accueil, du partage, de l’étude et de la joie, celui qui traversant le temps, touche les cœurs et fait de chacun un frère. »
Critique de Haïm Korsia sur le site 'Les enfants d'Abraham' (coup de coeur): « Ce livre est une présentation de Jésus dans la réalité de ce qu’il était : un juif. La spiritualité, la façon de vivre le judaïsme de cette époque a marqué ses engagements et si durant 2000 ans l’Eglise a occulté cette vérité, il y a un mouvement évident pour connaître le judaïsme comme la foi de Jésus. Jean-Paul II et Benoit XVI ont fait beaucoup pour cela, d’ailleurs. Il y a des liens manifestes entre les Evangiles et le Talmud, ses enseignements, son sens de la parabole, son espérance. J’ai lu avec plaisir des passages du Talmud, comme la fameuse controverse entre Rabbi Eliezer et rabbi Yochoua où ce dernier fait cette réponse si juste : La Thora n’est plus dans les cieux, c’est à nous de gérer le monde avec les règles que l’Eternel nous a donné. Le savoir de l’auteur est grand, mais pas autant que son chemin. Didier Long fut moine bénédictin, philosophe, théologien, et il est aujourd’hui père de quatre enfants, chef d’entreprise et auteur de livre à succès sur la foi. Il est profondément chrétien, et donc beaucoup juif, et ce livre est une forme de réconciliation des deux identités. C’est ainsi que la citation d’un texte syriaque du Vie siècle pourrait s’appliquer à Didier Long : Un païen demande à un « fils de l’alliance » s’il est juif et il lui répond oui. Il lui demande s’il est chrétien, et il répond oui. Et puis, petit geste d’orgueil, l’auteur me remercie en fin d’ouvrage, mais je n’ai strictement rien fait pour cela. Alors je me suis dit qu’il s’agissait simplement de me remercier de garder vivant un judaïsme de l’accueil, du partage, de l’étude et de la joie, celui qui traversant le temps, touche les cœurs et fait de chacun un frère. »