Jean Jaurès
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- Nombre de pages326
- PrésentationBroché
- Poids0.495 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 2,8 cm
- ISBN2-262-01295-4
- EAN9782262012953
- Date de parution24/03/2005
- ÉditeurPerrin
Résumé
Assez de l'humaniste barbu, du martyr pour Panthéon et fin de banquets, de l'apôtre unitaire pour grand-messe de gauche ! Si on réduit jean Jaurés à ses commémorations émues, on peut l'abandonner sans vergogne aux curieux et aux dévots, aux avenues de la Gare et aux frontons de groupes scolaires. Jaurés ne peut être confondu avec le jaurésisme et les jaurésiens. Il a parlé, il a écrit, il s'est battu et il en est mort. La République l'appelait ; pour elle, il a su vaincre et se sacrifier. Raconter Jaurès, c'est retrouver les hymnes et les envolées oratoires qui se sont affadis dans les banquets de notables ; c'est entendre les grands mots du philosophe, de l'intellectuel et de l'historien, du défenseur des droits de l'homme, de l'homme de la paix et de l'adversaire du colonialisme. Jaurès sait leur donner des ailes. Jaurès fut le ténor de l'opéra grandiose et parfois naïf que fut la République en ses débuts. Mais les questions auxquelles le premier mort de l'été 1914 avait donné sa réponse continuent de nous hanter : comment ne pas trahir quand on est au pouvoir ? Comment lire une société d'inégalités ? Comment récuser le désordre établi si l'on n'assume pas l'histoire et l'héritage ? Que serait un avenir sans morale et sans religion ?
Assez de l'humaniste barbu, du martyr pour Panthéon et fin de banquets, de l'apôtre unitaire pour grand-messe de gauche ! Si on réduit jean Jaurés à ses commémorations émues, on peut l'abandonner sans vergogne aux curieux et aux dévots, aux avenues de la Gare et aux frontons de groupes scolaires. Jaurés ne peut être confondu avec le jaurésisme et les jaurésiens. Il a parlé, il a écrit, il s'est battu et il en est mort. La République l'appelait ; pour elle, il a su vaincre et se sacrifier. Raconter Jaurès, c'est retrouver les hymnes et les envolées oratoires qui se sont affadis dans les banquets de notables ; c'est entendre les grands mots du philosophe, de l'intellectuel et de l'historien, du défenseur des droits de l'homme, de l'homme de la paix et de l'adversaire du colonialisme. Jaurès sait leur donner des ailes. Jaurès fut le ténor de l'opéra grandiose et parfois naïf que fut la République en ses débuts. Mais les questions auxquelles le premier mort de l'été 1914 avait donné sa réponse continuent de nous hanter : comment ne pas trahir quand on est au pouvoir ? Comment lire une société d'inégalités ? Comment récuser le désordre établi si l'on n'assume pas l'histoire et l'héritage ? Que serait un avenir sans morale et sans religion ?