Je suis un esclave et mon maître est un noir. Témoin d’une élection sous la dictature

Par : Jean-Claude Shanda Tonme

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  • Nombre de pages182
  • PrésentationBroché
  • Poids0.26 kg
  • Dimensions13,4 cm × 20,4 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-332-58820-3
  • EAN9782332588203
  • Date de parution19/06/2013
  • CollectionClassique
  • ÉditeurEdilivre

Résumé

" Dans le très court préambule du décret qui abolit l'esclavage dans toutes les colonies françaises signé le 27 avril 1848 par François Arago, le ministre de la Marine, l'esclavage est présenté comme un attentat à la dignité humaine, détruisant le libre arbitre de l'homme et par là même le principe naturel du droit et du devoir. Il constitue, est-il ajouté, une violation du dogme républicain : liberté, égalité, fraternité " (Olivier Pétré-Grenouilleau).
Qui sommes-nous, sinon des esclaves, quand nous ne pouvons que subir les affres d'une dictature, être condamnés à la peine de l'oppression permanente et de l'humiliation subséquente que nous imposent des simulacres d'élections ? Nous ne sommes plus que des Noirs esclaves dans ces Républiques d'un genre exceptionnel au sud du Sahara, et nos maîtres sont Noirs. Nous attendons le décret qui, comme celui de 1848, viendra mettre fin à notre condition d'esclave.
" Dans le très court préambule du décret qui abolit l'esclavage dans toutes les colonies françaises signé le 27 avril 1848 par François Arago, le ministre de la Marine, l'esclavage est présenté comme un attentat à la dignité humaine, détruisant le libre arbitre de l'homme et par là même le principe naturel du droit et du devoir. Il constitue, est-il ajouté, une violation du dogme républicain : liberté, égalité, fraternité " (Olivier Pétré-Grenouilleau).
Qui sommes-nous, sinon des esclaves, quand nous ne pouvons que subir les affres d'une dictature, être condamnés à la peine de l'oppression permanente et de l'humiliation subséquente que nous imposent des simulacres d'élections ? Nous ne sommes plus que des Noirs esclaves dans ces Républiques d'un genre exceptionnel au sud du Sahara, et nos maîtres sont Noirs. Nous attendons le décret qui, comme celui de 1848, viendra mettre fin à notre condition d'esclave.