J'étais du Bataillon des enfants perdus

Par : Boris Martin
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages168
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.174 kg
  • Dimensions13,1 cm × 20,1 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-38519-079-8
  • EAN9782385190798
  • Date de parution15/11/2024
  • CollectionDocuments
  • ÉditeurLe Bord de l'eau

Résumé

Le narrateur a quelques mois lorsqu'il arrive chez Angeline et Christian Chapelle. Elle est assistante maternelle, il est cheminot et ils ont déjà eu quatre enfants ensemble. Accueillir celui qui leur est confié, c'est avant tout un travail et le nourrisson pourrait très bien ne pas rester. Mieux vaut ne pas trop s'attacher. Mais les années passent, les liens se tissent, et chacun conjure comme il le peut la hantise de ce possible départ.
Et jour après jour, l'enfant gagne des parents. Peut-être même va-t-il les amener à vivre une deuxième vie, au risque d'en payer le prix fort. Au fil de ce récit, l'auteur reconstitue l'espace mental de l'enfant placé qu'il a été et décrypte les ressorts de la relation qu'il a nouée avec sa famille d'accueil. Il se fait aussi le chroniqueur de ces familles modestes sur lesquelles la société fait reposer une grande partie de l'aide sociale à l'enfance.
A partir d'une expérience personnelle - de celles que l'on a tant de mal, tous, à partager -, il donne à voir un fait social total encore largement situé sous les radars des médias, et de nos consciences.
Le narrateur a quelques mois lorsqu'il arrive chez Angeline et Christian Chapelle. Elle est assistante maternelle, il est cheminot et ils ont déjà eu quatre enfants ensemble. Accueillir celui qui leur est confié, c'est avant tout un travail et le nourrisson pourrait très bien ne pas rester. Mieux vaut ne pas trop s'attacher. Mais les années passent, les liens se tissent, et chacun conjure comme il le peut la hantise de ce possible départ.
Et jour après jour, l'enfant gagne des parents. Peut-être même va-t-il les amener à vivre une deuxième vie, au risque d'en payer le prix fort. Au fil de ce récit, l'auteur reconstitue l'espace mental de l'enfant placé qu'il a été et décrypte les ressorts de la relation qu'il a nouée avec sa famille d'accueil. Il se fait aussi le chroniqueur de ces familles modestes sur lesquelles la société fait reposer une grande partie de l'aide sociale à l'enfance.
A partir d'une expérience personnelle - de celles que l'on a tant de mal, tous, à partager -, il donne à voir un fait social total encore largement situé sous les radars des médias, et de nos consciences.