J'accuse !. Et autres textes sur l'affaire Dreyfus

Par : Emile Zola
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  • Nombre de pages154
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.14 kg
  • Dimensions13,0 cm × 20,5 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-290-33912-1
  • EAN9782290339121
  • Date de parution25/07/2007
  • CollectionLibrio Document
  • ÉditeurLibrio
  • PréfacierPhilippe Oriol

Résumé

Fin novembre 1897. Sur l'île du Diable, le capitaine Dreyfus purge sa peine. Condamné, depuis trois ans déjà, pour haute trahison au terme d'une parodie de procès. Jusqu'ici, Zola a préféré se taire. Depuis peu, pourtant, il est convaincu de l'innocence de Dreyfus. Et perçoit la portée morale d'une affaire dont il fera désormais " son affaire ". " Dreyfus est innocent, je le jure. J'y engage ma vie, j'y engage mon honneur...
Et par tout ce que j'ai conquis, par le nom que je me suis fait, par mes œuvres qui ont aidé à l'expansion des lettres françaises, je jure que Dreyfus est innocent. Que tout cela croule, que mes œuvres périssent si Dreyfus n'est pas innocent ! Il est innocent. " Le 13 janvier 1898, un cri de révolte s'affiche à la une du journal L'Aurore : " J'accuse !... " Un cri qui fera de Zola " un moment de la conscience humaine...
".
Fin novembre 1897. Sur l'île du Diable, le capitaine Dreyfus purge sa peine. Condamné, depuis trois ans déjà, pour haute trahison au terme d'une parodie de procès. Jusqu'ici, Zola a préféré se taire. Depuis peu, pourtant, il est convaincu de l'innocence de Dreyfus. Et perçoit la portée morale d'une affaire dont il fera désormais " son affaire ". " Dreyfus est innocent, je le jure. J'y engage ma vie, j'y engage mon honneur...
Et par tout ce que j'ai conquis, par le nom que je me suis fait, par mes œuvres qui ont aidé à l'expansion des lettres françaises, je jure que Dreyfus est innocent. Que tout cela croule, que mes œuvres périssent si Dreyfus n'est pas innocent ! Il est innocent. " Le 13 janvier 1898, un cri de révolte s'affiche à la une du journal L'Aurore : " J'accuse !... " Un cri qui fera de Zola " un moment de la conscience humaine...
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5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Le 13 janvier 1898 un cri s'élève : "Dreyfus est innocent, je le jure. J'y engage ma vie
A la fin de sa vie, Emile Zola (1840-1902) qui était jusqu'alors resté en marge de l'Affaire Dreyfus, considérant même que trop d'éléments accablants étaient à la charge de l'officier pour remettre en cause le procès, va alors s'investir corps et âme et en faire "Son Affaire", prenant tous les risques jusqu'à mettre en péril son Nom. Il est vrai que le verdict prononcé par les sept juges du Conseil de Guerre, va finir par convaincre mêmes les plus septiques, et il hésite. Avouant être totalement ignorant de l'affaire Dreyfus, hésitant à propos de sa légitimité à intervenir, Zola se décide pourtant en moins de quinze jours, entre le 13 et le 25 novembre 1897, en partie poussé à bout par les violentes attaques dont est victime Scheurer-Kestner dans la presse. Le 25 novembre 1897, Zola écrit un premier article d'une série de trois. Il le conclut par la phrase prophétique, restée célèbre : « La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera », qui va devenir le leitmotiv des Dreyfusards. Le véritable traître en lieu et place d'Alfred Dreyfus, le commandant Walsin Esterhazy est dénoncé puis jugé par un Conseil de guerre à Paris le 10 janvier 1898. Il est acquitté le lendemain, à la suite d'un délibéré de trois minutes. Après la condamnation d'un innocent, c'est l'acquittement du coupable, ce qui amène Zola à la réaction énergique. Le choc de l’acquittement d’Esterházy le pousse vers une méthode de communication plus « révolutionnaire ». Le Figaro ayant refusé ses derniers articles afin de conserver son lectorat le plus conservateur, l’écrivain se tourne vers L’Aurore. Il termine la rédaction de l’article dans les quarante-huit heures suivant le verdict. Initialement nommé « Lettre à M. Félix Faure, Président de la République », Ernest Vaughan (le directeur de L'Aurore) et Clémenceau lui trouvent un autre titre, plus ramassé et percutant. Vaughan écrit : « Je voulais faire un grand affichage et attirer l'attention du public. Clemenceau me dit : « Mais Zola vous l'indique, lui-même, le titre. Il ne peut y en avoir qu'un : J'ACCUSE...! » Et il accuse QUI ? Les juges, la Justice, tous les protagonistes de cette affaire trafiquée. Le retentissement de l’article du 13 janvier 1898 paru dans l'Aurore (qui explosera son tirage) est considérable en France comme dans le monde. Dans les jours qui suivent, l'écrivain reçoit plus de deux mille lettres, dont la moitié en provenance de l'étranger. L’objectif de Zola est de s’exposer personnellement à des poursuites judiciaires. Le romancier souhaite ainsi relancer le débat et exposer l’affaire au sein d’une enceinte judiciaire civile, au moment où tout semble perdu pour la cause dreyfusarde, et ainsi désavouer les deux conseils de guerre successifs ayant l’un condamné Alfred Dreyfus pour un crime de trahison qu’il n’avait pas commis, et l’autre acquitté le commandant Esterházy pourtant convaincu de trahison. La réaction du gouvernement ne se fait pas attendre, en assignant Émile Zola pour diffamation ! Et il jubile, il exhulte , et le proces s'ouvre dans un climat de grandes violences, ou partisans et adversaires de zola se déchaînent.... l'Affaire Dreyfus est souvent considérée comme le symbole moderne et universel de L'INIQUITE AU NOM DE LA RAISON D'ETAT et reste l’un des exemples les plus marquants d’une erreur judiciaire difficilement réparée malgré le temps. On ne retient d'ailleurs de ce nom "Dreyfus" que l'injustice d'un procès inique, de faux en tous genres pour rendre l'affaire crédible, son exil inhumain à l'autre bout du monde pendant plusieurs années, seul sur une île déserte, avec un soldat (relayé toutes les 4 heures) qui surveillera tous ses faits et gestes, sans lui laisser la moindre intimité, et surtout, le pire sans doute, ayant pour ordre de ne jamais adresser la parole au condamné. Sa réhabilitation, civile et militaire, n'effacera pas la honte. Un petit livre à la portée de tous, qui présente de façon magistrale le déclenchement et les mécanismes odieux qui ont produit cette erreur judiciaire terrible, et qui serait restée de toute évidence impunie si des personnes, comme Zola, de s'étaient pas érigées, car personne en "hauts lieux" n'avaient intérêts à réouvrir le dossier, même si l'innocence de Dreyfus était probable. Encore une fois, l'Histoire est une merveille sans cesse renouvelée (qu'elle raconte des horreurs ou des prodiges c'est toujours passionnant), surtout quand on sait bien la raconter. Je me suis délectée de comprendre et -pour tout dire- de surtout découvrir les profondeurs de toute cette affaire, dont il ne me restait à peine quelques bribes scolaires. Des livres comme ça on en redemande.
A la fin de sa vie, Emile Zola (1840-1902) qui était jusqu'alors resté en marge de l'Affaire Dreyfus, considérant même que trop d'éléments accablants étaient à la charge de l'officier pour remettre en cause le procès, va alors s'investir corps et âme et en faire "Son Affaire", prenant tous les risques jusqu'à mettre en péril son Nom. Il est vrai que le verdict prononcé par les sept juges du Conseil de Guerre, va finir par convaincre mêmes les plus septiques, et il hésite. Avouant être totalement ignorant de l'affaire Dreyfus, hésitant à propos de sa légitimité à intervenir, Zola se décide pourtant en moins de quinze jours, entre le 13 et le 25 novembre 1897, en partie poussé à bout par les violentes attaques dont est victime Scheurer-Kestner dans la presse. Le 25 novembre 1897, Zola écrit un premier article d'une série de trois. Il le conclut par la phrase prophétique, restée célèbre : « La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera », qui va devenir le leitmotiv des Dreyfusards. Le véritable traître en lieu et place d'Alfred Dreyfus, le commandant Walsin Esterhazy est dénoncé puis jugé par un Conseil de guerre à Paris le 10 janvier 1898. Il est acquitté le lendemain, à la suite d'un délibéré de trois minutes. Après la condamnation d'un innocent, c'est l'acquittement du coupable, ce qui amène Zola à la réaction énergique. Le choc de l’acquittement d’Esterházy le pousse vers une méthode de communication plus « révolutionnaire ». Le Figaro ayant refusé ses derniers articles afin de conserver son lectorat le plus conservateur, l’écrivain se tourne vers L’Aurore. Il termine la rédaction de l’article dans les quarante-huit heures suivant le verdict. Initialement nommé « Lettre à M. Félix Faure, Président de la République », Ernest Vaughan (le directeur de L'Aurore) et Clémenceau lui trouvent un autre titre, plus ramassé et percutant. Vaughan écrit : « Je voulais faire un grand affichage et attirer l'attention du public. Clemenceau me dit : « Mais Zola vous l'indique, lui-même, le titre. Il ne peut y en avoir qu'un : J'ACCUSE...! » Et il accuse QUI ? Les juges, la Justice, tous les protagonistes de cette affaire trafiquée. Le retentissement de l’article du 13 janvier 1898 paru dans l'Aurore (qui explosera son tirage) est considérable en France comme dans le monde. Dans les jours qui suivent, l'écrivain reçoit plus de deux mille lettres, dont la moitié en provenance de l'étranger. L’objectif de Zola est de s’exposer personnellement à des poursuites judiciaires. Le romancier souhaite ainsi relancer le débat et exposer l’affaire au sein d’une enceinte judiciaire civile, au moment où tout semble perdu pour la cause dreyfusarde, et ainsi désavouer les deux conseils de guerre successifs ayant l’un condamné Alfred Dreyfus pour un crime de trahison qu’il n’avait pas commis, et l’autre acquitté le commandant Esterházy pourtant convaincu de trahison. La réaction du gouvernement ne se fait pas attendre, en assignant Émile Zola pour diffamation ! Et il jubile, il exhulte , et le proces s'ouvre dans un climat de grandes violences, ou partisans et adversaires de zola se déchaînent.... l'Affaire Dreyfus est souvent considérée comme le symbole moderne et universel de L'INIQUITE AU NOM DE LA RAISON D'ETAT et reste l’un des exemples les plus marquants d’une erreur judiciaire difficilement réparée malgré le temps. On ne retient d'ailleurs de ce nom "Dreyfus" que l'injustice d'un procès inique, de faux en tous genres pour rendre l'affaire crédible, son exil inhumain à l'autre bout du monde pendant plusieurs années, seul sur une île déserte, avec un soldat (relayé toutes les 4 heures) qui surveillera tous ses faits et gestes, sans lui laisser la moindre intimité, et surtout, le pire sans doute, ayant pour ordre de ne jamais adresser la parole au condamné. Sa réhabilitation, civile et militaire, n'effacera pas la honte. Un petit livre à la portée de tous, qui présente de façon magistrale le déclenchement et les mécanismes odieux qui ont produit cette erreur judiciaire terrible, et qui serait restée de toute évidence impunie si des personnes, comme Zola, de s'étaient pas érigées, car personne en "hauts lieux" n'avaient intérêts à réouvrir le dossier, même si l'innocence de Dreyfus était probable. Encore une fois, l'Histoire est une merveille sans cesse renouvelée (qu'elle raconte des horreurs ou des prodiges c'est toujours passionnant), surtout quand on sait bien la raconter. Je me suis délectée de comprendre et -pour tout dire- de surtout découvrir les profondeurs de toute cette affaire, dont il ne me restait à peine quelques bribes scolaires. Des livres comme ça on en redemande.
  • Passionnant
  • XIXe siècle
  • Paris
  • injustice
  • Arthur Dreyfus
  • emile Zola
  • Justice Française
  • procès inique
très bonne surprise
Nous sommes le Jeudi 13 Janvier 1898 lorsque cette lettre adressée à Félix Faure, président de la IIIème République, est publiée dans le journal L’Aurore. Emile Zola lui adresse un plaidoyer en faveur du capitaine Alfred Dreyfus, juif accusé d’espionnage au profit de l’Allemagne… Condamné en 1894 à la déportation, il ne fut réhabilité qu’en 1906, 10 ans après l’apparition de preuves l’innocentant. Dans cette lettre ouverte, l’auteur dénonce l’erreur judiciaire dont notre capitaine est victime. Il souligne là où l’enquête pêche, notamment concernant ces preuves faisant de Dreyfus un coupable, que personne n’a jamais vues. Emile Zola prend soin de souligner ce que l’Etat Major, les officiers judiciaires et leurs sous-fifres ont bien voulu cacher. Qui plus est, il n’hésite pas à donner des noms alors qu’il existe une loi (existe-t-elle encore ?) de 1881 pouvant se retourner contre lui. En effet, il n’a pas de preuve matériel de ce qu’il avance. Là où j’ai été le plus étonnée, c’est la facilité avec laquelle cette oeuvre se lit. En effet, le style est vif et direct, sans prises de tête. https://lireparelora.wordpress.com/2012/10/07/jaccuse-emile-zola/
Nous sommes le Jeudi 13 Janvier 1898 lorsque cette lettre adressée à Félix Faure, président de la IIIème République, est publiée dans le journal L’Aurore. Emile Zola lui adresse un plaidoyer en faveur du capitaine Alfred Dreyfus, juif accusé d’espionnage au profit de l’Allemagne… Condamné en 1894 à la déportation, il ne fut réhabilité qu’en 1906, 10 ans après l’apparition de preuves l’innocentant. Dans cette lettre ouverte, l’auteur dénonce l’erreur judiciaire dont notre capitaine est victime. Il souligne là où l’enquête pêche, notamment concernant ces preuves faisant de Dreyfus un coupable, que personne n’a jamais vues. Emile Zola prend soin de souligner ce que l’Etat Major, les officiers judiciaires et leurs sous-fifres ont bien voulu cacher. Qui plus est, il n’hésite pas à donner des noms alors qu’il existe une loi (existe-t-elle encore ?) de 1881 pouvant se retourner contre lui. En effet, il n’a pas de preuve matériel de ce qu’il avance. Là où j’ai été le plus étonnée, c’est la facilité avec laquelle cette oeuvre se lit. En effet, le style est vif et direct, sans prises de tête. https://lireparelora.wordpress.com/2012/10/07/jaccuse-emile-zola/
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