Invisible Man

Par : Ralph Ellison

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  • Nombre de pages560
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.426 kg
  • Dimensions12,9 cm × 19,8 cm × 2,7 cm
  • ISBN0-14-118442-6
  • EAN9780141184425
  • Date de parution02/08/2001
  • CollectionPenguin Modern Classics
  • ÉditeurPenguin Books
  • PréfacierJohn Callahan

Résumé

Ralph Ellison's blistering and impassioned first novel tells the extraordinary story of a man invisible "simply because people refuse to see me". Published in 1952 when American society was on the cusp of immense change, the powerfully depicted adventures of Ellison's invisible man - from his expulsion from a Southern college to a terrifying Harlem race riot - go far beyond the story of one individual to give voice to the experience of an entire generation of African-Americans.
Ralph Ellison's blistering and impassioned first novel tells the extraordinary story of a man invisible "simply because people refuse to see me". Published in 1952 when American society was on the cusp of immense change, the powerfully depicted adventures of Ellison's invisible man - from his expulsion from a Southern college to a terrifying Harlem race riot - go far beyond the story of one individual to give voice to the experience of an entire generation of African-Americans.

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Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Che-d'oeuvre inconnu ou méconnu
Ralph Elisson est l'un des meilleurs "héritiers" de Kafka, si tant est que des écrivains de cette envergure peuvent intégrer une famille. Ainsi, si je ne devais garder qu'un seul livre découvert cette année, ce serait "Homme invisible, pour qui chantes-tu ?", la seule oeuvre de Ralph Ellison, écrivain inconnu en France (c'est d'ailleurs un ami américain qui me l'a offert. C'est à la fois un roman d'apprentissage, un roman sur le racisme "ordinaire", sur les alliances politiques, l'hypocrisie de certains hommes et de leurs systèmes qui, se basant sur tout un arsenal de codes et de doctrines internes à leur partie, essaient de bâtir une société qu'ils croient plus juste ou qu'ils veulent faire croire plus juste, mais qui est basée sur l'absurdité, proche en cela du monde de Franz Kafka. D'ailleurs, les scènes qui dérapent du réalisme à l'extraordinaire abondent. Au début, le narrateur obtient une bourse lors d'un combat de nègres (sans chiens !) où des blancs riches et cruels jettent des pièces de monnaie et des billets sur un tapis savamment électrifié. Plus tard, il doit conduire la voiture d'un des "bienfaiteurs" de l'université qu'il a intégrée, le bienfaiteur a un malaise, le pauvre noir n'a d'autre moyen que de l'amener dans un tripot-assommoir-bordel où règne un désordre que ne fait qu'aggraver l'arrivée de ce type riche et mal en point. Viré de l'école, il se retrouve à New York avec de fausses lettres de recommandation. Il finit par trouver un boulot dans une usine de peinture blanche où il doit verser un liquide pour que la peinture soit encore vraiment blanche. Ce n'est pas fini. Il se trompe dans les pots, on l'envoie dans la salle des cuves, régentée par un vieux noir un brin cinoque et qui s'accroche à son boulot et aux manomètres au point de provoquer l'explosion des cuves. Un grand moment de délire. la scène suivante, ma préférée, n'en est pas moins époustouflante. L'homme invisible, qui a été blessé, sort progressivement du coma, et son retour à la réalité, c'est lui qui le décrit avec une minutie qui m'a fait baver d'envie. Vous savez, ces pages ou ces livres que l'on voudrait avoir écrit tant ils sont exceptionnellement réussis ou parce qu'ils font vibrer une corde profonde. Le sens du titre ? "L'homme invisible", c'est l'homme noir, que la société, blanche, ne voit pas, ne veut pas, ne peut pas voir et qui lui refuse sa place. Le narrateur n'éprouve aucune rancoeur. À la fin, après une longue réflexion sur sa condition, il décide d'aller vivre avec les autres.
Ralph Elisson est l'un des meilleurs "héritiers" de Kafka, si tant est que des écrivains de cette envergure peuvent intégrer une famille. Ainsi, si je ne devais garder qu'un seul livre découvert cette année, ce serait "Homme invisible, pour qui chantes-tu ?", la seule oeuvre de Ralph Ellison, écrivain inconnu en France (c'est d'ailleurs un ami américain qui me l'a offert. C'est à la fois un roman d'apprentissage, un roman sur le racisme "ordinaire", sur les alliances politiques, l'hypocrisie de certains hommes et de leurs systèmes qui, se basant sur tout un arsenal de codes et de doctrines internes à leur partie, essaient de bâtir une société qu'ils croient plus juste ou qu'ils veulent faire croire plus juste, mais qui est basée sur l'absurdité, proche en cela du monde de Franz Kafka. D'ailleurs, les scènes qui dérapent du réalisme à l'extraordinaire abondent. Au début, le narrateur obtient une bourse lors d'un combat de nègres (sans chiens !) où des blancs riches et cruels jettent des pièces de monnaie et des billets sur un tapis savamment électrifié. Plus tard, il doit conduire la voiture d'un des "bienfaiteurs" de l'université qu'il a intégrée, le bienfaiteur a un malaise, le pauvre noir n'a d'autre moyen que de l'amener dans un tripot-assommoir-bordel où règne un désordre que ne fait qu'aggraver l'arrivée de ce type riche et mal en point. Viré de l'école, il se retrouve à New York avec de fausses lettres de recommandation. Il finit par trouver un boulot dans une usine de peinture blanche où il doit verser un liquide pour que la peinture soit encore vraiment blanche. Ce n'est pas fini. Il se trompe dans les pots, on l'envoie dans la salle des cuves, régentée par un vieux noir un brin cinoque et qui s'accroche à son boulot et aux manomètres au point de provoquer l'explosion des cuves. Un grand moment de délire. la scène suivante, ma préférée, n'en est pas moins époustouflante. L'homme invisible, qui a été blessé, sort progressivement du coma, et son retour à la réalité, c'est lui qui le décrit avec une minutie qui m'a fait baver d'envie. Vous savez, ces pages ou ces livres que l'on voudrait avoir écrit tant ils sont exceptionnellement réussis ou parce qu'ils font vibrer une corde profonde. Le sens du titre ? "L'homme invisible", c'est l'homme noir, que la société, blanche, ne voit pas, ne veut pas, ne peut pas voir et qui lui refuse sa place. Le narrateur n'éprouve aucune rancoeur. À la fin, après une longue réflexion sur sa condition, il décide d'aller vivre avec les autres.
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