Intrigue à Giverny. Une enquête de Pénélope

Nouvelle immersion dans le monde de la culture et de la peinture en particulier. Pénélope et Wandrille vont mener 2 enquêtes: un vrai-faux Monet à vendre et le meurtre d'une spécialiste de l'impressionnisme. Mais ressort une question de fond: qui était Monet?

Claude Monet comme vous ne l’avez jamais pensé ! L’enquête nous emmène donc de Giverny à Monaco pendant le mariage princier, en passant par Picpus et le Mobilier National. Les deux enquêteurs vont également fréquenter les cercles des experts en œuvres de Monet. Nous suivons ainsi le parcours de vie du peintre. Bien sûr, on apprend plein de choses, mais il n’est pas certain qu’il m’en restera beaucoup dans quelques temps. En attendant, j’ai passé un bon moment entre la Normandie et Monaco. L’image que je retiendrai : Celle de la nappe à fleurs jetée sur le corbillard de Monet par Clemenceau. https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/29/intrigue-a-givrent-adrien-goetz

Ayant aimé l’interview de l’auteur dans la Grande Librairie à l’occasion de la sortie de son dernier livre sur Arsène Lupin, j’ai profité des offres d’été sur les livres de poche pour me procurer Intrigue à Giverny. Il s’agit de la 4ème enquête de Pénélope et de Wandrille. Giverny, Monet, les nymphéas… cela augure d’une histoire culturelle agréable. Même s’il faut reconnaitre que Michel Bussi a mis la barre haute avec Nymphéas noirs, lire une histoire avec Claude Monet est toujours intéressant et motivant… En refermant la dernière page, je ne suis ni enthousiaste ni déçu. C’est pas mal mais ce n’est pas génial non plus. Intrigue à Giverny est un polar plat, classique, sans trop de rebondissement. Par contre, culturellement et historiquement c’est du bonheur ! Certes tout est romancé et sort de l’imagination débordante de l’auteur. Mais cela nous permet de nous ballader à Giverny, à Monaco, à Paris… de découvrir (ou redécouvrir ) la vie et les tableaux de Monet. Mais surtout d’apprendre les liens entre Monet et Clemenceau. Côté narration, c’est bizarre. Le couple (réel) d’enquêteurs est complémentaire mais j’ai eu du mal à accrocher. Le style est agréable, on est immergé dans les débuts de chapitre puis on en sort assez rapidement. Trop d’explications, trop de diversions… ça manque de rythme, ça manque d’actions. Cela alterne le côté « nunuche naïf » et éclairs lumineux de génie… J’ai eu du mal à accrocher malheureusement. Idem, je n’ai pas compris le mélange historique (Clemenceau, la Grande Guerre) et ultra contemporain (le mariage de Albert et Charlène). Inutile selon moi pour le bon déroulement de l’enquête. Ludique et instructif certes, mais aussi ennuyeux et trop léger pour moi. J’en retiendrais le charme des descriptions, la maitrise impressionnante de l’auteur sur les œuvres d’art et l’histoire de Monet (le métier d’Adrien Goetz n’y est bien entendu pas étranger). Pour le reste, … un roman d’été quoi ! Tout juste la moyenne en première intention, je le baisse suite aux lectures de la semaine. 2/5