Dans le champ étendu des travaux et services publics, ce colloque explore les relations nouées au cours du temps entre sphères publique et privée. En ce domaine, la France aurait développé une expérience originale de coopération. Une approche internationale comparative conforte-t-elle ou remet-elle en cause cette vision ? Comment expliquer cette éventuelle spécificité ? Qui réalise les infrastructures, qui les gère ensuite ? Il convient d'abord de mieux connaître les voies locales, régionales, nationales ou internationales qui furent empruntées : une délégation entière à un secteur privé plus ou moins encadré par des autorités aux contours variés, la rétention complète au profit de grandes entreprises publiques disposant de leurs services de l'équipement ou, enfin, des formes mixtes associant de différentes manières intérêts publics et privés. Une fois posée la multiplicité des réalisables par rapport à la singularité des réalisés, les fondements des choix opérés ainsi que la manière dont se sont construits les rapports entre les deux sphères interrogent. Les dynamiques du passage d'un système à un autre qui s'alimentent notamment de contestations idéologiques diverses, d'intérêts multiples des organisations et d'évolutions techniques aux effets complexes, sont ici privilégiées. La spécificité du colloque réside dans la confrontation de mondes, qui se côtoient sans toujours prendre le temps de se connaître, autour d'une question qui les intéresse tous. Il fait l'hypothèse d'une rencontre fructueuse entre professionnels et chercheurs spécialistes de différents secteurs.
Dans le champ étendu des travaux et services publics, ce colloque explore les relations nouées au cours du temps entre sphères publique et privée. En ce domaine, la France aurait développé une expérience originale de coopération. Une approche internationale comparative conforte-t-elle ou remet-elle en cause cette vision ? Comment expliquer cette éventuelle spécificité ? Qui réalise les infrastructures, qui les gère ensuite ? Il convient d'abord de mieux connaître les voies locales, régionales, nationales ou internationales qui furent empruntées : une délégation entière à un secteur privé plus ou moins encadré par des autorités aux contours variés, la rétention complète au profit de grandes entreprises publiques disposant de leurs services de l'équipement ou, enfin, des formes mixtes associant de différentes manières intérêts publics et privés. Une fois posée la multiplicité des réalisables par rapport à la singularité des réalisés, les fondements des choix opérés ainsi que la manière dont se sont construits les rapports entre les deux sphères interrogent. Les dynamiques du passage d'un système à un autre qui s'alimentent notamment de contestations idéologiques diverses, d'intérêts multiples des organisations et d'évolutions techniques aux effets complexes, sont ici privilégiées. La spécificité du colloque réside dans la confrontation de mondes, qui se côtoient sans toujours prendre le temps de se connaître, autour d'une question qui les intéresse tous. Il fait l'hypothèse d'une rencontre fructueuse entre professionnels et chercheurs spécialistes de différents secteurs.