Vincent Duclert est chercheur au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (École des Hautes Études en Sciences Sociales) et professeur associé à Sciences Po.
Il s'est passé quelque chose... Le 21 avril 2002
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- Nombre de pages268
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.36 kg
- Dimensions14,1 cm × 22,5 cm × 2,3 cm
- ISBN2-207-25473-9
- EAN9782207254738
- Date de parution15/04/2003
- Collectionmédiations
- ÉditeurDenoël
Résumé
Il s'est passé quelque chose le soir du 21 avril 2002, lorsque la présence d'un candidat d'extrême droite au second tour de l'élection présidentielle a constitué un risque majeur pour la France démocratique. Sa sévère défaite quinze jours plus tard, dans un scrutin qui avait pris la forme d'un référendum pour ou contre la démocratie, a permis d'écarter temporairement le danger extrémiste. Mais le retour à la pratique normale des institutions et de la politique ne peut solder aussi facilement cet entre-deux-tours où un peuple, un régime, une nation ont semblé perdre la maîtrise de leur propre destin. Au-delà des sentiments d'indignation devant la perspective de voir l'extrême droite arriver au pouvoir par le jeu normal des institutions, et de la peur comme de la honte que cela suscita chez de nombreuses personnes en France et à l'étranger, il faut revenir sur l'événement du 21 avril et en faire un objet d'étude. Les auteurs de ce livre choisissent, ici, d'affirmer que le savoir nous éclaire sur ce qui corrompt et épuise la démocratie et sur les conditions qui lui permettront d'avoir un avenir. A ce titre, les sciences sociales ne peuvent se désengager du débat public.
Il s'est passé quelque chose le soir du 21 avril 2002, lorsque la présence d'un candidat d'extrême droite au second tour de l'élection présidentielle a constitué un risque majeur pour la France démocratique. Sa sévère défaite quinze jours plus tard, dans un scrutin qui avait pris la forme d'un référendum pour ou contre la démocratie, a permis d'écarter temporairement le danger extrémiste. Mais le retour à la pratique normale des institutions et de la politique ne peut solder aussi facilement cet entre-deux-tours où un peuple, un régime, une nation ont semblé perdre la maîtrise de leur propre destin. Au-delà des sentiments d'indignation devant la perspective de voir l'extrême droite arriver au pouvoir par le jeu normal des institutions, et de la peur comme de la honte que cela suscita chez de nombreuses personnes en France et à l'étranger, il faut revenir sur l'événement du 21 avril et en faire un objet d'étude. Les auteurs de ce livre choisissent, ici, d'affirmer que le savoir nous éclaire sur ce qui corrompt et épuise la démocratie et sur les conditions qui lui permettront d'avoir un avenir. A ce titre, les sciences sociales ne peuvent se désengager du débat public.