Coup de coeur

Il est de retour

Par : Timur Vermes
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  • Nombre de pages405
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.435 kg
  • Dimensions14,2 cm × 22,7 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-7144-5609-0
  • EAN9782714456090
  • Date de parution07/05/2014
  • CollectionLittérature étrangère
  • ÉditeurBelfond
  • TraducteurPierre Deshusses

Résumé

Succès inouï en Allemagne, traduit dans trente-cinq langues, bientôt adapté au cinéma, Il est de retour est un véritable phénomène. Entre Chaplin, Borat et Shalom Auslander, une satire aussi hilarante que grinçante qui nous rappelle que face à la montée des extrémismes et à la démagogie, la vigilance reste plus que jamais de mise. Soixante-six ans après sa disparition, Hitler se réveille dans un terrain vague de Berlin.
Et il n'est pas content : comment, plus personne ne fait le salut nazi ? L'Allemagne ne rayonne plus sur l'Europe ? Depuis quand tous ces Turcs ont-ils pignon sur rue ? Et, surtout, c'est une FEMME qui dirige le pays ? Il est temps d'agir. Le Führer est de retour et va remettre le pays dans le droit chemin. Et pour cela, il lui faut une tribune. Ça tombe bien, une équipe de télé, par l'odeur du bon client alléchée, est toute prête à lui en fournir une.
La machine médiatique s'emballe, et bientôt le pays ne parle plus que de ça. Pensez-vous, cet homme ne dit pas que des âneries ? En voilà un au moins qui ne mâche pas ses mots. Et ça fait du bien, en ces temps de crise... Hitler est ravi, qui n'en demandait pas tant. Il le sent, le pays est prêt. Reste à porter l'estocade qui lui permettra d'achever enfin ce qu'il avait commencé.
Succès inouï en Allemagne, traduit dans trente-cinq langues, bientôt adapté au cinéma, Il est de retour est un véritable phénomène. Entre Chaplin, Borat et Shalom Auslander, une satire aussi hilarante que grinçante qui nous rappelle que face à la montée des extrémismes et à la démagogie, la vigilance reste plus que jamais de mise. Soixante-six ans après sa disparition, Hitler se réveille dans un terrain vague de Berlin.
Et il n'est pas content : comment, plus personne ne fait le salut nazi ? L'Allemagne ne rayonne plus sur l'Europe ? Depuis quand tous ces Turcs ont-ils pignon sur rue ? Et, surtout, c'est une FEMME qui dirige le pays ? Il est temps d'agir. Le Führer est de retour et va remettre le pays dans le droit chemin. Et pour cela, il lui faut une tribune. Ça tombe bien, une équipe de télé, par l'odeur du bon client alléchée, est toute prête à lui en fournir une.
La machine médiatique s'emballe, et bientôt le pays ne parle plus que de ça. Pensez-vous, cet homme ne dit pas que des âneries ? En voilà un au moins qui ne mâche pas ses mots. Et ça fait du bien, en ces temps de crise... Hitler est ravi, qui n'en demandait pas tant. Il le sent, le pays est prêt. Reste à porter l'estocade qui lui permettra d'achever enfin ce qu'il avait commencé.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.1/5
sur 9 notes dont 6 avis lecteurs
Bonne idée, mauvais traitement
L'Allemagne étant dans l'état déplorable que l'on sait, la Providence fait appel à Adolf Hitler pour reprendre la situation en main. Le Führer se réveille donc dans un terrain vague berlinois, 66 ans après son suicide d'avril 1945. Un peu boueux, un peu malodorant, mais toujours fringuant, le sauveur de la nation prend vite la mesure de la catastrophe. Le pays est gouverné par une femme, les turcs ont envahi Berlin et il ne reste plus rien de la gloire et de la grandeur du parti nazi. Sans ressources ni toit sur sa tête, Hitler est recueilli par un vendeur de journaux, amusé par ce sosie si ressemblant et si drôle. D'ailleurs, il est très vite repéré par une chaîne de télévision qui va en faire la vedette d'un show humoristique. Charismatique, Hitler plaît aux allemands qui visionnent par milliers ses vidéos sur Youtube. Bien sûr, nul ne s'imagine qu'il est le véritable Führer revenu d'entre les morts, on le prend pour un comique provocateur, un acteur doué, certains murmurent même qu'il dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Car, si Hitler s'est parfaitement adapté aux nouvelles technologie, comme le portable ou internet, il n'a pas modernisé son discours et continue de clamer la supériorité de la race allemande et la nécessité d'étendre les frontières de l'Allemagne. Entouré de sa fine équipe, le Führer devient très vite incontournable sur la scène audiovisuelle, puis politique. Parce que, quoi qu'on en dise, ''Tout n'était pas mauvais'' quand il était au pouvoir... Voilà l'exemple parfait d'une bonne idée de départ qui, mal traitée, finit en eau de boudin. Parce que faire revenir Hitler, le vrai, pas un insignifiant néo-nazi qui n'en serait qu'une pâle copie, dans l'Allemagne de 2011, c'est une sacrée bonne idée, surtout si l'on veut prouver qu'en un tour de main son passif serait effacé au profit de ses idées nationalistes aptes à trouver un écho dans le cœur du peuple fragilisé par la crise économique. Même si le procédé est un peu facile, il en serait ressorti quelque chose de fort et de riche en enseignement. Mais Timur VERMES a choisi la carte de l'humour...Alors peut-on rire de tout ? Oui bien sûr, même si après réflexion on grince un peu des dents après s'être esclaffé avec un Führer un peu sonné après son réveil. Ses premiers pas sur le sol de la nouvelle Allemagne prêtent à rire et l'auteur en fait un personnage assez sympathique et drôles, perdu dans ses anachronismes. Oui on rit, mais ça ne dure pas. Rire, c'est partager, c'est connaître un moment de connivence, de complicité et a-t-on envie d'être complice d'Hitler ? Pour faire basculer son lecteur dans le camp des gentils, VERMES continue en tournant son héros en ridicule. Dans le monde sans pitié de la télévision, on veut en faire un comique. Lui croit disposer d'une tribune politique, eux le voit comme un bouffon qui force le trait pour faire rire son public. Mais le malaise vient du fait que l'on se demande qui atteint son but au final. Ses idées plaisent, les internautes publient ses vidéos qui font un tabac sur Youtube, et certains n'hésitent pas dire qu'il est dans le vrai...Sont-ils si stupides dans cette boîte de production pour continuer à rire quand il tient des propos qui font froid dans le dos ? Probablement, puisque le premier choc passé, tout ce qu'ils trouvent à dire c'est que décidément il est ''trop bon'' ! On va même jusqu'à trinquer avec lui : ''Au Führer !'', qui d'ailleurs répond ''A l'Allemagne !'', on lui fait même le salut nazi de rigueur...scènes horrifiantes qui glacent le sang et montrent bien comme, le temps passant, les gens perdent la mémoire mais qui sont faussées par le cadre de l'action. Naïveté ? Bêtise ? Excès de confiance ? La production et Hitler évoluent dans deux univers parallèles et l'épilogue montre bien que ceux qui croyaient manipuler leur créature finiront en dindon de la farce. S'il a le mérite de vouloir dénoncer la recrudescence des idées nationalistes, le racisme latent et la facilité avec laquelle les foules peuvent être rallier à une cause sans tirer les leçons du passé, il est de retour sombre dans le ridicule et l'ennui par manque de consistance...Sans doute est-ce du à l'indigence des programmes de télé-réalité qui nivellent tout vers le bas et qui, prenant le pas sur l'auteur, ont réussi leur coup ici aussi. Pas indispensable. Merci à zazy qui a fait voyager son livre jusqu'à moi.
L'Allemagne étant dans l'état déplorable que l'on sait, la Providence fait appel à Adolf Hitler pour reprendre la situation en main. Le Führer se réveille donc dans un terrain vague berlinois, 66 ans après son suicide d'avril 1945. Un peu boueux, un peu malodorant, mais toujours fringuant, le sauveur de la nation prend vite la mesure de la catastrophe. Le pays est gouverné par une femme, les turcs ont envahi Berlin et il ne reste plus rien de la gloire et de la grandeur du parti nazi. Sans ressources ni toit sur sa tête, Hitler est recueilli par un vendeur de journaux, amusé par ce sosie si ressemblant et si drôle. D'ailleurs, il est très vite repéré par une chaîne de télévision qui va en faire la vedette d'un show humoristique. Charismatique, Hitler plaît aux allemands qui visionnent par milliers ses vidéos sur Youtube. Bien sûr, nul ne s'imagine qu'il est le véritable Führer revenu d'entre les morts, on le prend pour un comique provocateur, un acteur doué, certains murmurent même qu'il dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Car, si Hitler s'est parfaitement adapté aux nouvelles technologie, comme le portable ou internet, il n'a pas modernisé son discours et continue de clamer la supériorité de la race allemande et la nécessité d'étendre les frontières de l'Allemagne. Entouré de sa fine équipe, le Führer devient très vite incontournable sur la scène audiovisuelle, puis politique. Parce que, quoi qu'on en dise, ''Tout n'était pas mauvais'' quand il était au pouvoir... Voilà l'exemple parfait d'une bonne idée de départ qui, mal traitée, finit en eau de boudin. Parce que faire revenir Hitler, le vrai, pas un insignifiant néo-nazi qui n'en serait qu'une pâle copie, dans l'Allemagne de 2011, c'est une sacrée bonne idée, surtout si l'on veut prouver qu'en un tour de main son passif serait effacé au profit de ses idées nationalistes aptes à trouver un écho dans le cœur du peuple fragilisé par la crise économique. Même si le procédé est un peu facile, il en serait ressorti quelque chose de fort et de riche en enseignement. Mais Timur VERMES a choisi la carte de l'humour...Alors peut-on rire de tout ? Oui bien sûr, même si après réflexion on grince un peu des dents après s'être esclaffé avec un Führer un peu sonné après son réveil. Ses premiers pas sur le sol de la nouvelle Allemagne prêtent à rire et l'auteur en fait un personnage assez sympathique et drôles, perdu dans ses anachronismes. Oui on rit, mais ça ne dure pas. Rire, c'est partager, c'est connaître un moment de connivence, de complicité et a-t-on envie d'être complice d'Hitler ? Pour faire basculer son lecteur dans le camp des gentils, VERMES continue en tournant son héros en ridicule. Dans le monde sans pitié de la télévision, on veut en faire un comique. Lui croit disposer d'une tribune politique, eux le voit comme un bouffon qui force le trait pour faire rire son public. Mais le malaise vient du fait que l'on se demande qui atteint son but au final. Ses idées plaisent, les internautes publient ses vidéos qui font un tabac sur Youtube, et certains n'hésitent pas dire qu'il est dans le vrai...Sont-ils si stupides dans cette boîte de production pour continuer à rire quand il tient des propos qui font froid dans le dos ? Probablement, puisque le premier choc passé, tout ce qu'ils trouvent à dire c'est que décidément il est ''trop bon'' ! On va même jusqu'à trinquer avec lui : ''Au Führer !'', qui d'ailleurs répond ''A l'Allemagne !'', on lui fait même le salut nazi de rigueur...scènes horrifiantes qui glacent le sang et montrent bien comme, le temps passant, les gens perdent la mémoire mais qui sont faussées par le cadre de l'action. Naïveté ? Bêtise ? Excès de confiance ? La production et Hitler évoluent dans deux univers parallèles et l'épilogue montre bien que ceux qui croyaient manipuler leur créature finiront en dindon de la farce. S'il a le mérite de vouloir dénoncer la recrudescence des idées nationalistes, le racisme latent et la facilité avec laquelle les foules peuvent être rallier à une cause sans tirer les leçons du passé, il est de retour sombre dans le ridicule et l'ennui par manque de consistance...Sans doute est-ce du à l'indigence des programmes de télé-réalité qui nivellent tout vers le bas et qui, prenant le pas sur l'auteur, ont réussi leur coup ici aussi. Pas indispensable. Merci à zazy qui a fait voyager son livre jusqu'à moi.
4/5
Franchement déroutant
Le réveil d'Hitler en 2011 provoque des scènes assez hilarantes parce que son esprit est resté à Berlin en 1945. Lors de son réveil, il est confronté à l'évolution du monde en presque soixante-dix ans : les nouvelles technologies, le régime politique en place. Pire, il ne croit pas à tout ce qu'il y a écrit dans la presse sur sa mort et le sort réservé à l'Allemagne à la fin de la seconde guerre mondiale. Les quiproquos sont bien sûr nombreux entre lui et les personnes qu'il rencontre parce qu'il y a le choc de deux mondes. Cet aspect de l'histoire est assez plaisant je dois dire. Il se fait alors passer pour un imitateur et est alors engagé à la télévision pour faire des shows. C'est là que je me pose des questions. Comment a-t-on pu laisser un tel personnage réapparaître devant le public après tout le mal qu'il a fait ? Pire même il est adulé comme une star ? Moi franchement je ne comprends pas cet aspect. Le personnage m'a paru moins cruel que ce que je l'imaginais mais tout aussi calculateur et manipulateur. Mais certaines de ces discours bien qu'horripilant font réfléchir. En conclusion, c'est un avis assez mitigé que je vous laisse mais je vous laisse découvrir ce livre pour vous faire votre propre opinion.
Le réveil d'Hitler en 2011 provoque des scènes assez hilarantes parce que son esprit est resté à Berlin en 1945. Lors de son réveil, il est confronté à l'évolution du monde en presque soixante-dix ans : les nouvelles technologies, le régime politique en place. Pire, il ne croit pas à tout ce qu'il y a écrit dans la presse sur sa mort et le sort réservé à l'Allemagne à la fin de la seconde guerre mondiale. Les quiproquos sont bien sûr nombreux entre lui et les personnes qu'il rencontre parce qu'il y a le choc de deux mondes. Cet aspect de l'histoire est assez plaisant je dois dire. Il se fait alors passer pour un imitateur et est alors engagé à la télévision pour faire des shows. C'est là que je me pose des questions. Comment a-t-on pu laisser un tel personnage réapparaître devant le public après tout le mal qu'il a fait ? Pire même il est adulé comme une star ? Moi franchement je ne comprends pas cet aspect. Le personnage m'a paru moins cruel que ce que je l'imaginais mais tout aussi calculateur et manipulateur. Mais certaines de ces discours bien qu'horripilant font réfléchir. En conclusion, c'est un avis assez mitigé que je vous laisse mais je vous laisse découvrir ce livre pour vous faire votre propre opinion.
  • Ironique
  • XXIe siècle
  • Berlin
  • Intriguant
  • Adolf Hitler
J'ai globalement apprécié ce roman.
Quel drôle de livre ! et pour le moins très original ! Je suis une passionnée de la seconde guerre mondiale et retrouver ce tyran dans une situation teintée de fantastique a été du pain béni pour moi. Le fait que ce soit Adolf Hitler himself qui raconte cette histoire l'a rendu plus humain, presque attendrissant par moment même si tout ceci n'est qu'une pure invention bien entendu. Nous avons accès également à toutes ses réflexions et ça fait toujours aussi peur... Le maître mot de ce roman est "quiproquos". Alors qu'il découvre notre présent futuriste à ses yeux et que tout le monde le prend pour un acteur, lui, reste toujours sincère et fidèle à lui même. Cela donne lieu à de savoureux dialogues. Surtout qu'à cause de tous ces malentendus, Hitler reprend peu à peu le pouvoir, embrigade à nouveau le peuple allemand, à son insu. Et l'histoire semble à nouveau se répéter. Autant j'ai adoré les quiproquos à foison, la découverte d'une histoire pareille, autant j'ai trouvé que les passages politiques ou les détails trop nombreux sur la guerre étaient ennuyeux. Soit il faut vraiment bien s'y connaître sur cette période, soit il faut être allemand et avoir grandi avec tout ce patrimoine historique, soit il faut beaucoup se rendre au glossaire en fin de roman. Ca n'a pas été pratique du tout, j'aurai préféré des notes de bas de page pour plus de clarté. Dernier petit point, j'aurai aimé avoir plus de réponses sur ce fameux retour, connaître le "pourquoi du comment".
Quel drôle de livre ! et pour le moins très original ! Je suis une passionnée de la seconde guerre mondiale et retrouver ce tyran dans une situation teintée de fantastique a été du pain béni pour moi. Le fait que ce soit Adolf Hitler himself qui raconte cette histoire l'a rendu plus humain, presque attendrissant par moment même si tout ceci n'est qu'une pure invention bien entendu. Nous avons accès également à toutes ses réflexions et ça fait toujours aussi peur... Le maître mot de ce roman est "quiproquos". Alors qu'il découvre notre présent futuriste à ses yeux et que tout le monde le prend pour un acteur, lui, reste toujours sincère et fidèle à lui même. Cela donne lieu à de savoureux dialogues. Surtout qu'à cause de tous ces malentendus, Hitler reprend peu à peu le pouvoir, embrigade à nouveau le peuple allemand, à son insu. Et l'histoire semble à nouveau se répéter. Autant j'ai adoré les quiproquos à foison, la découverte d'une histoire pareille, autant j'ai trouvé que les passages politiques ou les détails trop nombreux sur la guerre étaient ennuyeux. Soit il faut vraiment bien s'y connaître sur cette période, soit il faut être allemand et avoir grandi avec tout ce patrimoine historique, soit il faut beaucoup se rendre au glossaire en fin de roman. Ca n'a pas été pratique du tout, j'aurai préféré des notes de bas de page pour plus de clarté. Dernier petit point, j'aurai aimé avoir plus de réponses sur ce fameux retour, connaître le "pourquoi du comment".
  • Inattendu
  • fantastique
  • Surprenant
Il est de retour
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