Humanisme et Eglise en Italie et en France méridionale ( XVe siècle milieu du XVIe siècle)
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- Nombre de pages500
- PrésentationBroché
- Poids0.8 kg
- Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN2-7283-0677-X
- EAN9782728306770
- Date de parution01/06/2004
- CollectionEcole française de Rome
- ÉditeurEcole Française de Rome EFR
Résumé
En réunissant la vingtaine de participants autour d'un thème aussi classique que celui des relations entre l'institution ecclésiale et le courant humaniste, les organisateurs prenaient le risque de parcourir des chemins cent fois empruntés, depuis Jacob Burckhardt ou Ludwig Pastor au moins. L'angle proposé se voulait original avec un double regard sur l'Italie, épicentre de l'humanisme naissant, et la France méridionale, réceptacle tardif et singulier de ce mouvement. Mais plus encore, la palette très large de méthodes et d'horizons intellectuels regroupant médiévistes et modernistes, historiens de l'Eglise, du droit, des idées, philologues et littéraires a autorisé cette " fécondation croisée ", garante d'une exploitation maximale des recherches novatrices. A des études de cas ou de personnages particulièrement fouillées, l'un des mérites de cette rencontre a été d'ajouter les dimensions institutionnelles des contacts entre studia humanitatis et Eglise : la curie, l'université, les bibliothèques, les formes de contrôle de la production savante (la censure et l'autocensure) ont ainsi reçu un éclairage nouveau. Preuve, si besoin était, que l'humanisme ne saurait se réduire à un simple mouvement de l'histoire des idées, voire à une variante de l'histoire de l'éloquence. Agissant comme un révélateur des mutations politiques autant qu'intellectuelles au sein des sociétés tardo-médiévales, les " études d'humanité " mettaient en question, voire en crise, l'institution médiévale qui avait revendiqué le monopole de l'élaboration et de la transmission de la connaissance : l'Eglise. Quelles formes de compromis, de " stratégies d'évitement " ou de contournement, mais aussi d'oppositions frontales ont pris ces contacts, tel est le sens des communications ici réunies.
En réunissant la vingtaine de participants autour d'un thème aussi classique que celui des relations entre l'institution ecclésiale et le courant humaniste, les organisateurs prenaient le risque de parcourir des chemins cent fois empruntés, depuis Jacob Burckhardt ou Ludwig Pastor au moins. L'angle proposé se voulait original avec un double regard sur l'Italie, épicentre de l'humanisme naissant, et la France méridionale, réceptacle tardif et singulier de ce mouvement. Mais plus encore, la palette très large de méthodes et d'horizons intellectuels regroupant médiévistes et modernistes, historiens de l'Eglise, du droit, des idées, philologues et littéraires a autorisé cette " fécondation croisée ", garante d'une exploitation maximale des recherches novatrices. A des études de cas ou de personnages particulièrement fouillées, l'un des mérites de cette rencontre a été d'ajouter les dimensions institutionnelles des contacts entre studia humanitatis et Eglise : la curie, l'université, les bibliothèques, les formes de contrôle de la production savante (la censure et l'autocensure) ont ainsi reçu un éclairage nouveau. Preuve, si besoin était, que l'humanisme ne saurait se réduire à un simple mouvement de l'histoire des idées, voire à une variante de l'histoire de l'éloquence. Agissant comme un révélateur des mutations politiques autant qu'intellectuelles au sein des sociétés tardo-médiévales, les " études d'humanité " mettaient en question, voire en crise, l'institution médiévale qui avait revendiqué le monopole de l'élaboration et de la transmission de la connaissance : l'Eglise. Quelles formes de compromis, de " stratégies d'évitement " ou de contournement, mais aussi d'oppositions frontales ont pris ces contacts, tel est le sens des communications ici réunies.