Horizon des formes, langues vivantes de l'art contemporain
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- Nombre de pages438
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.765 kg
- Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 2,8 cm
- ISBN978-2-915213-39-3
- EAN9782915213393
- Date de parution01/09/2024
- CollectionRéflexion d'artiste
- ÉditeurENSBA Lyon
- TraducteurDerek Byrne
Résumé
En 1945, Arturo Martini, profondément marqué par les bouleversements de son époque, publie Sculpture langue morte. Il y déplore une langue devenue muette, ayant perdu ses référents d'avant-guerre. Pourtant, la langue de sa sculpture n'était pas morte, même si son rapport à la réalité avait radicalement changé. L'histoire des avant-gardes contemporaines, comme bien d'autres mythes progressistes, est un récit linéaire qui minimise l'impact des événements violents sur notre perception du monde.
Bernhard Rüdiger explore ici plusieurs bouleversements vécus, tels que l'explosion de Tchernobyl en 1986 ou l'effondrement du World Trade Center en 2001, pour évaluer leur influence sur les productions artistiques et l'évolution de leur langage et de leurs formes. Pour analyser ces moments de choc et décrire les profondes mutations de nos processus perceptifs, l'artiste convoque une variété d'objets théoriques issus d'autres époques, trouvés entre autres dans Hiroshima mon amour d'Alain Resnais, La Ricotta de Pier Paolo Pasolini, ou les oeuvres machinistes de Francis Picabia.
Et si la forme était pour les artistes une béance, un signal qui pousse à nous détourner de l'objet pour nous obliger à retrouver ce qui reste invisible à nos yeux ? Tout artiste sait que la langue n'est pas une construction figée et qu'elle doit être brossée à rebrousse-poil pour rester vivante, comme l'affirmait Walter Benjamin à propos de l'histoire. Le véritable enjeu de l'art contemporain réside dans la capacité à travailler avec cette langue obstinée, qui, jamais transparente, sait s'attarder sur l'opacité de l'histoire.
Bernhard Rüdiger explore ici plusieurs bouleversements vécus, tels que l'explosion de Tchernobyl en 1986 ou l'effondrement du World Trade Center en 2001, pour évaluer leur influence sur les productions artistiques et l'évolution de leur langage et de leurs formes. Pour analyser ces moments de choc et décrire les profondes mutations de nos processus perceptifs, l'artiste convoque une variété d'objets théoriques issus d'autres époques, trouvés entre autres dans Hiroshima mon amour d'Alain Resnais, La Ricotta de Pier Paolo Pasolini, ou les oeuvres machinistes de Francis Picabia.
Et si la forme était pour les artistes une béance, un signal qui pousse à nous détourner de l'objet pour nous obliger à retrouver ce qui reste invisible à nos yeux ? Tout artiste sait que la langue n'est pas une construction figée et qu'elle doit être brossée à rebrousse-poil pour rester vivante, comme l'affirmait Walter Benjamin à propos de l'histoire. Le véritable enjeu de l'art contemporain réside dans la capacité à travailler avec cette langue obstinée, qui, jamais transparente, sait s'attarder sur l'opacité de l'histoire.
En 1945, Arturo Martini, profondément marqué par les bouleversements de son époque, publie Sculpture langue morte. Il y déplore une langue devenue muette, ayant perdu ses référents d'avant-guerre. Pourtant, la langue de sa sculpture n'était pas morte, même si son rapport à la réalité avait radicalement changé. L'histoire des avant-gardes contemporaines, comme bien d'autres mythes progressistes, est un récit linéaire qui minimise l'impact des événements violents sur notre perception du monde.
Bernhard Rüdiger explore ici plusieurs bouleversements vécus, tels que l'explosion de Tchernobyl en 1986 ou l'effondrement du World Trade Center en 2001, pour évaluer leur influence sur les productions artistiques et l'évolution de leur langage et de leurs formes. Pour analyser ces moments de choc et décrire les profondes mutations de nos processus perceptifs, l'artiste convoque une variété d'objets théoriques issus d'autres époques, trouvés entre autres dans Hiroshima mon amour d'Alain Resnais, La Ricotta de Pier Paolo Pasolini, ou les oeuvres machinistes de Francis Picabia.
Et si la forme était pour les artistes une béance, un signal qui pousse à nous détourner de l'objet pour nous obliger à retrouver ce qui reste invisible à nos yeux ? Tout artiste sait que la langue n'est pas une construction figée et qu'elle doit être brossée à rebrousse-poil pour rester vivante, comme l'affirmait Walter Benjamin à propos de l'histoire. Le véritable enjeu de l'art contemporain réside dans la capacité à travailler avec cette langue obstinée, qui, jamais transparente, sait s'attarder sur l'opacité de l'histoire.
Bernhard Rüdiger explore ici plusieurs bouleversements vécus, tels que l'explosion de Tchernobyl en 1986 ou l'effondrement du World Trade Center en 2001, pour évaluer leur influence sur les productions artistiques et l'évolution de leur langage et de leurs formes. Pour analyser ces moments de choc et décrire les profondes mutations de nos processus perceptifs, l'artiste convoque une variété d'objets théoriques issus d'autres époques, trouvés entre autres dans Hiroshima mon amour d'Alain Resnais, La Ricotta de Pier Paolo Pasolini, ou les oeuvres machinistes de Francis Picabia.
Et si la forme était pour les artistes une béance, un signal qui pousse à nous détourner de l'objet pour nous obliger à retrouver ce qui reste invisible à nos yeux ? Tout artiste sait que la langue n'est pas une construction figée et qu'elle doit être brossée à rebrousse-poil pour rester vivante, comme l'affirmait Walter Benjamin à propos de l'histoire. Le véritable enjeu de l'art contemporain réside dans la capacité à travailler avec cette langue obstinée, qui, jamais transparente, sait s'attarder sur l'opacité de l'histoire.