Hitler, les Protocoles des sages de Sion et Mein Kampf. Antisémitisme apocalyptique et conspirationnisme

Par : Pierre-André Taguieff
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  • Nombre de pages255
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.256 kg
  • Dimensions12,4 cm × 19,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-13-082492-3
  • EAN9782130824923
  • Date de parution16/09/2020
  • ÉditeurPUF

Résumé

Lorsqu'il découvre les Protocoles des sages de Sion, début 1920, Hitler ne doute pas qu'il se trouve en présence d'un document révélant le programme secret des hauts dirigeants juifs, visant à devenir les maîtres du monde. Sa lecture du faux lui donne de surcroît un modèle d'interprétation de la révolution bolchevique, qu'il attribue aux Juifs. A partir du printemps 1920, se forme ainsi dans son esprit le mythe répulsif du " bolchevisme juif " à la conquête du monde, qui s'ajoute à la représentation préexistante du Juif comme maître de la finance internationale.
Pour Hitler, lire les Protocoles, c'est apprendre à connaître les Juifs, comprendre les buts qu'ils poursuivent ainsi que leurs stratégies et leurs tactiques. C'est aussi expliquer la marche du monde par ses causes cachées. Les lire, c'est enfin se protéger contre " le Juif ", voire commencer à gagner le combat contre l'ennemi absolu en se montrant capable de démonter ses mensonges et de déjouer ses manoeuvres : " Le jour où il sera devenu le livre de chevet d'un peuple, le péril juif pourra être considéré comme conjuré.
" Jusqu'en 1939, les Protocoles seront utilisés par les services de propagande du Troisième Reich et les thèmes conspirationnistes empruntés au faux auront structuré définitivement, dès le moment de sa formation, l'idéologie nazie.
Lorsqu'il découvre les Protocoles des sages de Sion, début 1920, Hitler ne doute pas qu'il se trouve en présence d'un document révélant le programme secret des hauts dirigeants juifs, visant à devenir les maîtres du monde. Sa lecture du faux lui donne de surcroît un modèle d'interprétation de la révolution bolchevique, qu'il attribue aux Juifs. A partir du printemps 1920, se forme ainsi dans son esprit le mythe répulsif du " bolchevisme juif " à la conquête du monde, qui s'ajoute à la représentation préexistante du Juif comme maître de la finance internationale.
Pour Hitler, lire les Protocoles, c'est apprendre à connaître les Juifs, comprendre les buts qu'ils poursuivent ainsi que leurs stratégies et leurs tactiques. C'est aussi expliquer la marche du monde par ses causes cachées. Les lire, c'est enfin se protéger contre " le Juif ", voire commencer à gagner le combat contre l'ennemi absolu en se montrant capable de démonter ses mensonges et de déjouer ses manoeuvres : " Le jour où il sera devenu le livre de chevet d'un peuple, le péril juif pourra être considéré comme conjuré.
" Jusqu'en 1939, les Protocoles seront utilisés par les services de propagande du Troisième Reich et les thèmes conspirationnistes empruntés au faux auront structuré définitivement, dès le moment de sa formation, l'idéologie nazie.
L'antisémitisme
Pierre-André Taguieff
E-book
7,99 €