Histoire du mensonge. Prolégomènes

Par : Jacques Derrida

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  • Nombre de pages126
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.115 kg
  • Dimensions11,0 cm × 16,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-85197-644-3
  • EAN9782851976444
  • Date de parution06/10/2005
  • CollectionCarnets de l'Herne
  • ÉditeurL'Herne

Résumé

Accordez-moi le temps de deux confessions. Auxquelles je dois ainsi, sans attendre, vous demander de croire. Deux confessions, donc, deux concessions aussi qui, pour être sincères, n'en diront pas moins quelque chose de fabuleux et de phantasmatique. Plus précisément quelque indice de ce que nous entendons par fable et par phantasme, à savoir le retour de quelque spectre. Phantasma nomme aussi pour les Grecs l'apparition du spectre, la vision du fantôme ou le phénomène du revenant. Or le fabuleux et le phantasmatique ont un trait en commun : stricto sensu, au sens classique et prévalent de ces termes, ils ne relèvent ni du vrai ni du faux, ni du vérace ni du mensonger. Ils s'apparentent plutôt à une espèce irréductible du simulacre, voire de la simulation, dans la pénombre d'une virtualité : ni être ni néant, ni même un possible dont une ontologie ou une mimétologie pourrait rendre compte ou avoir raison. Pas plus que le mythe, la fable ou le phantasme ne sont sans doute des vérités ou des énoncés vrais comme tels. Mais ce ne sont pas davantage des erreurs, des tromperies, des faux-témoignages ou des parjures. J.D.
Accordez-moi le temps de deux confessions. Auxquelles je dois ainsi, sans attendre, vous demander de croire. Deux confessions, donc, deux concessions aussi qui, pour être sincères, n'en diront pas moins quelque chose de fabuleux et de phantasmatique. Plus précisément quelque indice de ce que nous entendons par fable et par phantasme, à savoir le retour de quelque spectre. Phantasma nomme aussi pour les Grecs l'apparition du spectre, la vision du fantôme ou le phénomène du revenant. Or le fabuleux et le phantasmatique ont un trait en commun : stricto sensu, au sens classique et prévalent de ces termes, ils ne relèvent ni du vrai ni du faux, ni du vérace ni du mensonger. Ils s'apparentent plutôt à une espèce irréductible du simulacre, voire de la simulation, dans la pénombre d'une virtualité : ni être ni néant, ni même un possible dont une ontologie ou une mimétologie pourrait rendre compte ou avoir raison. Pas plus que le mythe, la fable ou le phantasme ne sont sans doute des vérités ou des énoncés vrais comme tels. Mais ce ne sont pas davantage des erreurs, des tromperies, des faux-témoignages ou des parjures. J.D.
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