Histoire Des Antilles Francaises. Xviieme-Xxeme Siecle
Par :Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages423
- PrésentationBroché
- Poids0.66 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 3,4 cm
- ISBN2-262-01540-6
- EAN9782262015404
- Date de parution01/02/2003
- CollectionPour l'histoire
- ÉditeurPerrin
Résumé
Du début de la colonisation sous Louis XIII à la départementalisation de la Martinique et de la Guadeloupe en 1946, Paul Butel a écrit une très remarquable histoire générale des Antilles françaises (y compris, naturellement, de Saint-Domingue qui en fut la perle jusqu'à son indépendance, 1804) - histoire qui fera référence. Le XVIIe siècle fut le temps des pionniers fondateurs, des violences - destruction de l'Indien, introduction de l'esclave africain, heurt des ambitions débridées - et de l'implantation du coton, du sucre, du café, de l'indigo, de l'organisation du négoce. Au XVIIIe siècle, le roi Sucre fit de Saint-Domingue l'Eldorado des Français, mais son histoire se termine tragiquement dans la révolte des esclaves d'août 1791. Au-delà de la Révolution, une nouvelle identité se forge en Martinique et Guadeloupe. De plus en plus nombreux, les libres de couleur (c'est-à-dire les mulâtres) étaient avides de faire reconnaître leurs droits, cependant que se renforçaient les grandes dynasties békés en Martinique. Malgré l'abolition de l'esclavage en 1848, les préjugés raciaux demeuraient. A la fin du XIXe siècle, l'élite de couleur substitua son pouvoir civil et politique à celui des békés et s'imposa aux Noirs. Après la Première Guerre mondiale, alors que les joutes électorales et les grèves des travailleurs jalonnaient l'histoire des îles, le débat sur l'assimilation se poursuivit pour aboutir à la départementalisation de 1946. Les Antillais devenaient des Français à part entière.
Du début de la colonisation sous Louis XIII à la départementalisation de la Martinique et de la Guadeloupe en 1946, Paul Butel a écrit une très remarquable histoire générale des Antilles françaises (y compris, naturellement, de Saint-Domingue qui en fut la perle jusqu'à son indépendance, 1804) - histoire qui fera référence. Le XVIIe siècle fut le temps des pionniers fondateurs, des violences - destruction de l'Indien, introduction de l'esclave africain, heurt des ambitions débridées - et de l'implantation du coton, du sucre, du café, de l'indigo, de l'organisation du négoce. Au XVIIIe siècle, le roi Sucre fit de Saint-Domingue l'Eldorado des Français, mais son histoire se termine tragiquement dans la révolte des esclaves d'août 1791. Au-delà de la Révolution, une nouvelle identité se forge en Martinique et Guadeloupe. De plus en plus nombreux, les libres de couleur (c'est-à-dire les mulâtres) étaient avides de faire reconnaître leurs droits, cependant que se renforçaient les grandes dynasties békés en Martinique. Malgré l'abolition de l'esclavage en 1848, les préjugés raciaux demeuraient. A la fin du XIXe siècle, l'élite de couleur substitua son pouvoir civil et politique à celui des békés et s'imposa aux Noirs. Après la Première Guerre mondiale, alors que les joutes électorales et les grèves des travailleurs jalonnaient l'histoire des îles, le débat sur l'assimilation se poursuivit pour aboutir à la départementalisation de 1946. Les Antillais devenaient des Français à part entière.