Histoire de la vieillesse en France (1900-1960). Du vieillard au retraité
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- Nombre de pages352
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.475 kg
- Dimensions14,5 cm × 21,5 cm × 1,6 cm
- ISBN2-84276-107-3
- EAN9782842761073
- Date de parution06/04/2005
- Collectionhistoire, cultures et sociétés
- ÉditeurSeli Arslan
- PréfacierJean-Pierre Bois
Résumé
La France a été le premier pays en Europe, et probablement au monde, à connaître, dès le début du XXe siècle, les signes d'un vieillissement démographique qui, confondus avec les signes d'une décrépitude liée à la vieillesse, lui apparurent d'abord comme une menace. Au long d'une période charnière, de la loi de 1905 instituant l'assistance obligatoire aux " vieillards indigents " jusqu'au Rapport Laroque dessinant les contours du " troisième âge ", cet ouvrage cherche à démêler les réalités et les représentations, à repérer les pesanteurs ou les évolutions qui ont façonné durablement nos mentalités et nos comportements. Stigmatisés par le discours démographique et mis à distance par le corps médical, les gens âgés ne peuvent s'émanciper de stéréotypes souvent péjoratifs, alors même qu'ils sont entraînés, du fait des deux guerres mondiales, de l'inflation et de la généralisation du salariat, vers des formes de socialisation nouvelles. Des couches de plus en plus larges de la population vieillissante relèvent d'un traitement collectif, où charité, bienfaisance, assistance et assurance s'entrecroisent sans toujours s'exclure. La notion de retraite, encore rejetée en 1910 par des Français rétifs au salariat permanent, fédère au milieu du siècle un groupe d'âge, capable de faire entendre ses revendications et de réaménager positivement la fin de son cycle de vie. Jamais le sens et l'expérience de la vieillesse n'ont changé aussi vite et aussi profondément. Ces métamorphoses travaillent l'ensemble des parcours de vie et amènent les Français à redéfinir leurs stratégies à tous les âges et dans tous les domaines : famille, patrimoine, emploi, formation, santé, loisirs ou culture. La vieillesse apparaît alors non seulement comme une construction sociale mais aussi comme un facteur décisif du changement social. A la lumière de son histoire, serait-il possible en France de penser enfin la vieillesse en terme de dynamique sociale plutôt qu'en terme de déclin ?
La France a été le premier pays en Europe, et probablement au monde, à connaître, dès le début du XXe siècle, les signes d'un vieillissement démographique qui, confondus avec les signes d'une décrépitude liée à la vieillesse, lui apparurent d'abord comme une menace. Au long d'une période charnière, de la loi de 1905 instituant l'assistance obligatoire aux " vieillards indigents " jusqu'au Rapport Laroque dessinant les contours du " troisième âge ", cet ouvrage cherche à démêler les réalités et les représentations, à repérer les pesanteurs ou les évolutions qui ont façonné durablement nos mentalités et nos comportements. Stigmatisés par le discours démographique et mis à distance par le corps médical, les gens âgés ne peuvent s'émanciper de stéréotypes souvent péjoratifs, alors même qu'ils sont entraînés, du fait des deux guerres mondiales, de l'inflation et de la généralisation du salariat, vers des formes de socialisation nouvelles. Des couches de plus en plus larges de la population vieillissante relèvent d'un traitement collectif, où charité, bienfaisance, assistance et assurance s'entrecroisent sans toujours s'exclure. La notion de retraite, encore rejetée en 1910 par des Français rétifs au salariat permanent, fédère au milieu du siècle un groupe d'âge, capable de faire entendre ses revendications et de réaménager positivement la fin de son cycle de vie. Jamais le sens et l'expérience de la vieillesse n'ont changé aussi vite et aussi profondément. Ces métamorphoses travaillent l'ensemble des parcours de vie et amènent les Français à redéfinir leurs stratégies à tous les âges et dans tous les domaines : famille, patrimoine, emploi, formation, santé, loisirs ou culture. La vieillesse apparaît alors non seulement comme une construction sociale mais aussi comme un facteur décisif du changement social. A la lumière de son histoire, serait-il possible en France de penser enfin la vieillesse en terme de dynamique sociale plutôt qu'en terme de déclin ?