Je dois dire que j'ai été heureusement surpris par l'objectivité d’un historien plutôt engagé.
Auteur d'un site sur les Glières (http://alain.cerri.free.fr), je remarque que, sur ce point, Wieviorka se fonde essentiellement sur la thèse de Claude Barbier, qu’il a dirigée. Ce dernier a récemment multiplié les déclarations à la presse, selon lesquelles, pour résumer, la bataille des Glières est une pure légende née en 1944, qu'il n'y a eu ni bataille ni affrontement et que les maquisards sont montés aux Glières, non pour réceptionner les armes promises par les Anglais, mais pour se cacher !
Ainsi, dans son ouvrage, Olivier Wieviorka reprend-il cette idée en trouvant tout de même curieux que les maquisards aient décidé de se cacher sur un vaste plateau, relève la contradiction, mais l’attribue aux officiers de chasseurs alpins sur place : « Les officiers ne mesurèrent pas que ces deux logiques [se cacher et réceptionner des armes] se contredisaient […] » (cf. pages 347/348 du livre cité) !
Pourtant, il est absolument incontestable que le capitaine Romans-Petit a donné, fin janvier 1944, pour mission au lieutenant Tom Morel, de réceptionner les parachutages promis par les Anglais. En outre, le 31 janvier 1944, ce sont seulement 120 hommes qui montent en colonne organisée sur le plateau. Le 12 mars, arrivent encore 120 hommes de nouveau en colonne, de même que les 80 F.T.P. montés précédemment, et c’est seulement le 18 mars que le bataillon des Glières atteindra son effectif définitif d’environ 450 maquisards qui affronteront les miliciens français et les soldats allemands du 20 au 26 mars 1944.
Sachant que le plateau était encerclé par les forces de l’ordre depuis le 13 février, que les bombardements allemands avaient commencé le 12 mars, annonçant les troupes terrestres, on ne montait pas vraiment aux Glières pour se cacher !
Je dois dire que j'ai été heureusement surpris par l'objectivité d’un historien plutôt engagé.
Auteur d'un site sur les Glières (http://alain.cerri.free.fr), je remarque que, sur ce point, Wieviorka se fonde essentiellement sur la thèse de Claude Barbier, qu’il a dirigée. Ce dernier a récemment multiplié les déclarations à la presse, selon lesquelles, pour résumer, la bataille des Glières est une pure légende née en 1944, qu'il n'y a eu ni bataille ni affrontement et que les maquisards sont montés aux Glières, non pour réceptionner les armes promises par les Anglais, mais pour se cacher !
Ainsi, dans son ouvrage, Olivier Wieviorka reprend-il cette idée en trouvant tout de même curieux que les maquisards aient décidé de se cacher sur un vaste plateau, relève la contradiction, mais l’attribue aux officiers de chasseurs alpins sur place : « Les officiers ne mesurèrent pas que ces deux logiques [se cacher et réceptionner des armes] se contredisaient […] » (cf. pages 347/348 du livre cité) !
Pourtant, il est absolument incontestable que le capitaine Romans-Petit a donné, fin janvier 1944, pour mission au lieutenant Tom Morel, de réceptionner les parachutages promis par les Anglais. En outre, le 31 janvier 1944, ce sont seulement 120 hommes qui montent en colonne organisée sur le plateau. Le 12 mars, arrivent encore 120 hommes de nouveau en colonne, de même que les 80 F.T.P. montés précédemment, et c’est seulement le 18 mars que le bataillon des Glières atteindra son effectif définitif d’environ 450 maquisards qui affronteront les miliciens français et les soldats allemands du 20 au 26 mars 1944.
Sachant que le plateau était encerclé par les forces de l’ordre depuis le 13 février, que les bombardements allemands avaient commencé le 12 mars, annonçant les troupes terrestres, on ne montait pas vraiment aux Glières pour se cacher !