Histoire, critique et responsabilité
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- Nombre de pages358
- PrésentationBroché
- Poids0.41 kg
- Dimensions12,0 cm × 21,5 cm × 2,6 cm
- ISBN2-87027-982-5
- EAN9782870279823
- Date de parution24/09/2003
- CollectionHistoire du temps présent
- ÉditeurComplexe (editions)
Résumé
Le succès récent de l'histoire du temps présent s'est accompagné de discussions intenses sur les concepts, les méthodes, les problèmes éthiques soulevés par l'ambition d'écrire, sur des bases scientifiques, une histoire du passé proche, celle qui est portée par des acteurs, des témoins éventuels, des sujets vivants, doués de parole et de mémoire. Ces débats ont été d'autant plus vifs qu'ils ont été concomitants de la prise de conscience de l'ampleur des souffrances engendrées par la violence de guerre, la violence politique, la violence extrême, la marque au fer rouge du XXe siècle. La redécouverte récente de l'événement dans le champ des études historiques a été, en effet, d'abord et avant tout celle de l'événement dévastateur, dont le souvenir cuisant marque souvent une borne paradoxalement fondatrice. Dans cette effervescence intellectuelle, l'historien François Bédarida, disparu le 16 septembre 2001, cinq jours après l'irruption sur la scène mondiale d'une violence d'un genre inédit, a joué un rôle essentiel. Porté par son engagement spirituel, sa foi catholique, et par une vision exigeante du métier d'historien, il a produit une œuvre importante qui s'est attaquée à quelques grands massifs de l'historiographie contemporaine. Le présent ouvrage propose une série de ses articles et contributions, publiés dans les années 1990-2000, sur l'émergence d'une nouvelle histoire du temps présent, sur le nazisme, la Seconde Guerre mondiale, la période de Vichy, sur les rapports entre histoire et mémoire, enfin, sur la responsabilité de l'historien.
Le succès récent de l'histoire du temps présent s'est accompagné de discussions intenses sur les concepts, les méthodes, les problèmes éthiques soulevés par l'ambition d'écrire, sur des bases scientifiques, une histoire du passé proche, celle qui est portée par des acteurs, des témoins éventuels, des sujets vivants, doués de parole et de mémoire. Ces débats ont été d'autant plus vifs qu'ils ont été concomitants de la prise de conscience de l'ampleur des souffrances engendrées par la violence de guerre, la violence politique, la violence extrême, la marque au fer rouge du XXe siècle. La redécouverte récente de l'événement dans le champ des études historiques a été, en effet, d'abord et avant tout celle de l'événement dévastateur, dont le souvenir cuisant marque souvent une borne paradoxalement fondatrice. Dans cette effervescence intellectuelle, l'historien François Bédarida, disparu le 16 septembre 2001, cinq jours après l'irruption sur la scène mondiale d'une violence d'un genre inédit, a joué un rôle essentiel. Porté par son engagement spirituel, sa foi catholique, et par une vision exigeante du métier d'historien, il a produit une œuvre importante qui s'est attaquée à quelques grands massifs de l'historiographie contemporaine. Le présent ouvrage propose une série de ses articles et contributions, publiés dans les années 1990-2000, sur l'émergence d'une nouvelle histoire du temps présent, sur le nazisme, la Seconde Guerre mondiale, la période de Vichy, sur les rapports entre histoire et mémoire, enfin, sur la responsabilité de l'historien.