Hieronymus Bosch. Le Jardin des délices

Par : Hans Belting
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  • Nombre de pages125
  • PrésentationRelié
  • FormatBeau Livre
  • Poids1.16 kg
  • Dimensions25,0 cm × 28,5 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-07-011823-1
  • EAN9782070118236
  • Date de parution17/11/2005
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurPierre Rusch

Résumé

Les images énigmatique de Jérôme Bosch aiguillonnent l'imagination du spectateur et figurent depuis longtemps parmi les joyaux des principaux musées du monde. On y voit se côtoyer le plaisir et le bonheur, la douleur et le tourment. Aux paysages merveilleux, où les humains cohabitent dans une édénique harmonie avec les animaux et les créatures fabuleuses, s'opposent des visions d'apocalypse traversées de machines volantes qui s'affrontent à la lueur des explosions. Certains chercheurs ont vu dans de telles scènes une anticipation visionnaire des guerre à venir ; d'autres supposent que le peintre a surtout voulu prendre position contre l'Eglise catholique. Hans Belting, quant à lui, n'interprète le triptyque du Jardin des délices ni comme un chefs-d'œuvre hérétique, ni comme un règlement de comptes personnel avec les dogmes de l'Eglise, ni comme une somptueuse illustration du récit de la création. Il voit dans ces panneaux une utopie peinte, enracinée dans l'" esprit du temps ", une utopie qu'il met en relation avec les théories humanistes de Thomas More et Wilibald Pirckheimer. La question de Bosch était : " A quoi ressemblerait le monde, si le péché originel n'avait pas eu lieu ? " L'auteur, en outre, est parvenu à identifier le commanditaire laïc de l'œuvre et l'usage auquel elle était destinée.
Les images énigmatique de Jérôme Bosch aiguillonnent l'imagination du spectateur et figurent depuis longtemps parmi les joyaux des principaux musées du monde. On y voit se côtoyer le plaisir et le bonheur, la douleur et le tourment. Aux paysages merveilleux, où les humains cohabitent dans une édénique harmonie avec les animaux et les créatures fabuleuses, s'opposent des visions d'apocalypse traversées de machines volantes qui s'affrontent à la lueur des explosions. Certains chercheurs ont vu dans de telles scènes une anticipation visionnaire des guerre à venir ; d'autres supposent que le peintre a surtout voulu prendre position contre l'Eglise catholique. Hans Belting, quant à lui, n'interprète le triptyque du Jardin des délices ni comme un chefs-d'œuvre hérétique, ni comme un règlement de comptes personnel avec les dogmes de l'Eglise, ni comme une somptueuse illustration du récit de la création. Il voit dans ces panneaux une utopie peinte, enracinée dans l'" esprit du temps ", une utopie qu'il met en relation avec les théories humanistes de Thomas More et Wilibald Pirckheimer. La question de Bosch était : " A quoi ressemblerait le monde, si le péché originel n'avait pas eu lieu ? " L'auteur, en outre, est parvenu à identifier le commanditaire laïc de l'œuvre et l'usage auquel elle était destinée.