Henry Lee Lucas. La main de la mort

Par : Stéphane Bourgoin

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  • Nombre de pages163
  • PrésentationBroché
  • Poids0.21 kg
  • Dimensions13,4 cm × 20,9 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-84480-029-7
  • EAN9782844800299
  • Date de parution28/10/1999
  • Collectionserial killers
  • ÉditeurMéréal

Résumé

Je me suis servi d'armes à feu, j'ai étranglé, j'en ai écrasé avec une voiture. Et puis, avec Ottis Toole, on en a pendu deux ou trois. D'autres fois, mais c'était plus rare, je me suis servi d'une grosse pierre et on en a crucifié quelques-unes. Les victimes étaient choisies au hasard. Une opportunité et "hop !", c'en était fini. Juste comme ça (il claque des doigts). Mais il n'y avait pas de choix délibéré, pas de raison spécifique, ni de question de race. Non, rien de tout ça. Vous savez, pour moi, une victime chassait l'autre. Elles étaient anonymes, comme si elles n'existaient pas. Des ombres, des fantômes en quelque sorte. Mais pas des fantômes qui revenaient pour me hanter, comme on lit dans les romans. Dès que je laissais le corps d'une de mes victimes, je l'avais déjà oubliée. Dans le Couloir de la mort de sa prison du Texas, Henry Lee Lucas raconte sa sanglante odyssée. Matricide en 1960, il s'associe avec son amant Ottis Toole pour semer la mort sur tout le territoire américain. Combien de victimes a-t-il assassiné - 75 ? 100 ? 150 ? 360 ? Plus de 600 ? 1000 ? Son cas reste un mystère. Est-il le plus grand serial killer de tous les temps ou un manipulateur qui se délecte d'aveux fictifs ?
Je me suis servi d'armes à feu, j'ai étranglé, j'en ai écrasé avec une voiture. Et puis, avec Ottis Toole, on en a pendu deux ou trois. D'autres fois, mais c'était plus rare, je me suis servi d'une grosse pierre et on en a crucifié quelques-unes. Les victimes étaient choisies au hasard. Une opportunité et "hop !", c'en était fini. Juste comme ça (il claque des doigts). Mais il n'y avait pas de choix délibéré, pas de raison spécifique, ni de question de race. Non, rien de tout ça. Vous savez, pour moi, une victime chassait l'autre. Elles étaient anonymes, comme si elles n'existaient pas. Des ombres, des fantômes en quelque sorte. Mais pas des fantômes qui revenaient pour me hanter, comme on lit dans les romans. Dès que je laissais le corps d'une de mes victimes, je l'avais déjà oubliée. Dans le Couloir de la mort de sa prison du Texas, Henry Lee Lucas raconte sa sanglante odyssée. Matricide en 1960, il s'associe avec son amant Ottis Toole pour semer la mort sur tout le territoire américain. Combien de victimes a-t-il assassiné - 75 ? 100 ? 150 ? 360 ? Plus de 600 ? 1000 ? Son cas reste un mystère. Est-il le plus grand serial killer de tous les temps ou un manipulateur qui se délecte d'aveux fictifs ?

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4/5
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4/5
Au-delà de la polémique au sujet du nombre de victimes d’Henry Lee Lucas (polémique qui ne m’intéresse absolument pas soit-dit en passant), Bourgoin nous présente un tueur en série redoutable, accompagné d’un complice tout aussi effrayant. On plonge dans un univers terrifiant, celui d’enfants cassés par la vie au point de commettre des crimes abominables. On découvre deux individus détruits dès leur plus jeune âge, on ne peut pas avoir de sympathie pour les adultes qu’ils sont devenus, mais on peut comprendre pourquoi et comment des êtres en sont venus à un tel dégrès d’inhumanité. Tous les enfants battus ou violés ne deviennent pas des adultes tortionnaires, il n’y a pas de fatalité. Toutefois je me demande comment on peut se construire lorsque l’on a vécu ce que Lucas et Toole ont vécu. Comment un être humain peut-il en arriver à nourrir des besoins aussi déviants ? Il me semble que la question est plus intéressante que de savoir si Lucas a tué 100 ou 1000 personne. Il ne s’agit pas d’entrer dans le Guinness des records. L’évocation de The Hand of Death par Lucas laisse planer le mystère. Manipulateur et menteur, Lucas parle d’une secte sataniste importante et très organisée pour laquelle Toole et lui auraient “travaillé”. Bourgoin émet lui-même quelque réserves quand à la crédibilité de cette histoire, mais propose aussi des éléments troublants. Une telle secte pourrait exister sans forcément avoir l’ampleur que Lucas lui attribue. Un document à lire et qui pose pas mal de questions.
Au-delà de la polémique au sujet du nombre de victimes d’Henry Lee Lucas (polémique qui ne m’intéresse absolument pas soit-dit en passant), Bourgoin nous présente un tueur en série redoutable, accompagné d’un complice tout aussi effrayant. On plonge dans un univers terrifiant, celui d’enfants cassés par la vie au point de commettre des crimes abominables. On découvre deux individus détruits dès leur plus jeune âge, on ne peut pas avoir de sympathie pour les adultes qu’ils sont devenus, mais on peut comprendre pourquoi et comment des êtres en sont venus à un tel dégrès d’inhumanité. Tous les enfants battus ou violés ne deviennent pas des adultes tortionnaires, il n’y a pas de fatalité. Toutefois je me demande comment on peut se construire lorsque l’on a vécu ce que Lucas et Toole ont vécu. Comment un être humain peut-il en arriver à nourrir des besoins aussi déviants ? Il me semble que la question est plus intéressante que de savoir si Lucas a tué 100 ou 1000 personne. Il ne s’agit pas d’entrer dans le Guinness des records. L’évocation de The Hand of Death par Lucas laisse planer le mystère. Manipulateur et menteur, Lucas parle d’une secte sataniste importante et très organisée pour laquelle Toole et lui auraient “travaillé”. Bourgoin émet lui-même quelque réserves quand à la crédibilité de cette histoire, mais propose aussi des éléments troublants. Une telle secte pourrait exister sans forcément avoir l’ampleur que Lucas lui attribue. Un document à lire et qui pose pas mal de questions.
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