Henri Matisse / Ellsworth Kelly : Dessins De Plantes

Par : Rémi Labrusse, Eric de Chassey

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  • Nombre de pages191
  • PrésentationRelié
  • Poids0.86 kg
  • Dimensions20,8 cm × 24,7 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-07-011715-4
  • EAN9782070117154
  • Date de parution05/02/2002
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Deux trajectoires qui, durablement, ont associé les plantes à une pratique du dessin au trait. Deux longues séries de travaux, par où se manifeste une même volonté : qu'à la fragile architecture du monde végétal réponde la main qui dessine. Matisse, Kelly, peut-être plus intensément qu'aucun autre artiste dans leur siècle, font confiance à cette active contemplation pour conférer au dessin le rythme de la vie. De là deux voies qui, adossées à des traditions immémoriales, s'entrecroisent et diffèrent. L'extraordinaire " floraison " (selon son propre terme) du dessin de Matisse dans les années 40 constitue l'aboutissement d'une exigence lentement mûrie de fidélité - mais non mimétique - à la sensation du dehors ; exigence d'une musicalité de la ligne qui, sur la feuille, puisse transformer l'expérience vécue en surface rayonnante, forte de sa vulnérabilité même, de ses irrégularités, de ses dissymétries. Le dessin de Kelly, quant à lui, manifeste dès 1949 une impérieuse rapidité, une puissance captatrice qui se maintiennent, en filigrane, tout au long de son œuvre. La question d'un déploiement autonome de la forme s'y pose obstinément, cherchant à réconcilier observation précise du réel et tendance à l'abstraction. Rien de tranché, cependant. Forme ouverte, forme close, saisissement ou rebondissement du regard, pulsation organique ou isolement spectral du motif : entre ces pôles, une tension continue produit la vie que le dessin de Matisse comme celui de Kelly s'émerveillent et s'inquiètent de désirer rejoindre.
Deux trajectoires qui, durablement, ont associé les plantes à une pratique du dessin au trait. Deux longues séries de travaux, par où se manifeste une même volonté : qu'à la fragile architecture du monde végétal réponde la main qui dessine. Matisse, Kelly, peut-être plus intensément qu'aucun autre artiste dans leur siècle, font confiance à cette active contemplation pour conférer au dessin le rythme de la vie. De là deux voies qui, adossées à des traditions immémoriales, s'entrecroisent et diffèrent. L'extraordinaire " floraison " (selon son propre terme) du dessin de Matisse dans les années 40 constitue l'aboutissement d'une exigence lentement mûrie de fidélité - mais non mimétique - à la sensation du dehors ; exigence d'une musicalité de la ligne qui, sur la feuille, puisse transformer l'expérience vécue en surface rayonnante, forte de sa vulnérabilité même, de ses irrégularités, de ses dissymétries. Le dessin de Kelly, quant à lui, manifeste dès 1949 une impérieuse rapidité, une puissance captatrice qui se maintiennent, en filigrane, tout au long de son œuvre. La question d'un déploiement autonome de la forme s'y pose obstinément, cherchant à réconcilier observation précise du réel et tendance à l'abstraction. Rien de tranché, cependant. Forme ouverte, forme close, saisissement ou rebondissement du regard, pulsation organique ou isolement spectral du motif : entre ces pôles, une tension continue produit la vie que le dessin de Matisse comme celui de Kelly s'émerveillent et s'inquiètent de désirer rejoindre.
Silence
Marie Caillat, Samuel Delerue, Judith Delfiner, Rémi Labrusse
Grand Format
34,00 €
Présence de Byzance
Jean-Michel Spieser, François Boespflug, Rémi Labrusse, Michel Lassithiotakis, Averil Cameron
20,30 €