Matisse a toujours écrit et beaucoup écrit. Ses écrits regroupent des notes personnelles, des textes destinés à la publication et une riche correspondance dans différents registres – familial, amical et professionnel. Selon les interlocuteurs, le nombre de lettres varie d'une simple missive à plusieurs centaines. Ses échanges avec sa fille Marguerite, son fils Pierre, installé à New York au milieu des années vingt, ou André Rouveyre, camarade du temps de l'atelier Gustave Moreau à l'Ecole des Beaux-Arts sont parmi les plus importants1.
Quelques-unes des correspondances de l'artiste ont été publiées. Parmi les grandes figures de l'édition d'art avec lesquelles Matisse a collaboré – Albert Skira, Christian Zervos ou Aimé Maeght –, Tériade est celui dont il était le plus proche et dont le rôle a été le plus important pour son oeuvre. Originaire de Grèce, Tériade, de son vrai nom Efstrafios Eleftheriades, débute sa carrière comme chroniqueur et critique d'art avant d'embrasser le métier d'éditeur.
Ses premiers écrits sont publiés en 1926 dans la revue Cahiers d'Art, tout juste créée par son compatriote Christian Zervos. Tériade y est chargé de la rubrique consacrée à l'art moderne qu'il conserve jusqu'en 1931.
Matisse a toujours écrit et beaucoup écrit. Ses écrits regroupent des notes personnelles, des textes destinés à la publication et une riche correspondance dans différents registres – familial, amical et professionnel. Selon les interlocuteurs, le nombre de lettres varie d'une simple missive à plusieurs centaines. Ses échanges avec sa fille Marguerite, son fils Pierre, installé à New York au milieu des années vingt, ou André Rouveyre, camarade du temps de l'atelier Gustave Moreau à l'Ecole des Beaux-Arts sont parmi les plus importants1.
Quelques-unes des correspondances de l'artiste ont été publiées. Parmi les grandes figures de l'édition d'art avec lesquelles Matisse a collaboré – Albert Skira, Christian Zervos ou Aimé Maeght –, Tériade est celui dont il était le plus proche et dont le rôle a été le plus important pour son oeuvre. Originaire de Grèce, Tériade, de son vrai nom Efstrafios Eleftheriades, débute sa carrière comme chroniqueur et critique d'art avant d'embrasser le métier d'éditeur.
Ses premiers écrits sont publiés en 1926 dans la revue Cahiers d'Art, tout juste créée par son compatriote Christian Zervos. Tériade y est chargé de la rubrique consacrée à l'art moderne qu'il conserve jusqu'en 1931.