À paraître

Hans Werner Henze. la musique toujours recommencée
1e édition

Par : Philippe Torrens

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Bientôt disponible
La date de sortie de cet article n'est pas encore confirmée. Selon l'éditeur, il sera bientôt disponible.
  • Nombre de pages252
  • PrésentationBroché
  • Poids0.001 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,0 cm × 0,1 cm
  • ISBN978-2-86931-187-9
  • EAN9782869311879
  • Date de parution07/11/2025
  • ÉditeurMinerve

Résumé

Alors que l'on s'apprête à fêter le centième anniversaire de sa naissance, le compositeur allemand Hans Werner Henze (1926-2012), dont le génie pour l'opéra a marqué la plupart des grandes scènes internationales, mérite d'être mieux connu du public français. Parmi les courants de la seconde moitié du XXe siècle, son itinéraire est plutôt singulier. Présent dès 1946 aux cours d'été de Darmstadt qui donneront naissance à l'avant-garde sérielle (Boulez, Stockhausen, Nono), il ne suivra pas cette tendance, préférant se frayer son propre chemin, où se rejoignent l'héritage de Schönberg et celui de Stravinsky.
Il devient dès lors ce que Benjamin Britten a été pour la génération précédente : un compositeur peu enclin aux expérimentations radicales mais résolument moderne, tourné vers le lyrisme, et qui réinvente les formes classiques dans de nombreuses oeuvres, comme Le Prince de Hombourg (livret d'Ingeborg Bachmann d'après Kleist), Elégie pour de jeunes amants (livret de W. H. Auden et Chester Kallman), dans des ballets, comme Undine, chorégraphié par Frederick Ashton, Maratona di danza, spectacle conçu par Luchino Visconti, à quoi s'ajoutent dix symphonies, divers concertos, cinq quatuors à cordes et plusieurs partitions pour le cinéma (L'Honneur perdu de Katharina Blum de Volker Schlöndorff, L'Amour à mort d'Alain Resnais...).
Sa création illustre son engagement social et politique - une constante dans sa vie d'homosexuel déclaré et d'ennemi de toutes les oppressions, après une jeunesse où il a fait la dure expérience du nazisme et de la guerre. Mais Henze initie en outre un public plus large à la musique de son temps en substituant aux habituels festivals des manifestations d'un type nouveau, associant étroitement la population locale, pratique imaginative qui ne peut que séduire le mélomane d'aujourd'hui.
Alors que l'on s'apprête à fêter le centième anniversaire de sa naissance, le compositeur allemand Hans Werner Henze (1926-2012), dont le génie pour l'opéra a marqué la plupart des grandes scènes internationales, mérite d'être mieux connu du public français. Parmi les courants de la seconde moitié du XXe siècle, son itinéraire est plutôt singulier. Présent dès 1946 aux cours d'été de Darmstadt qui donneront naissance à l'avant-garde sérielle (Boulez, Stockhausen, Nono), il ne suivra pas cette tendance, préférant se frayer son propre chemin, où se rejoignent l'héritage de Schönberg et celui de Stravinsky.
Il devient dès lors ce que Benjamin Britten a été pour la génération précédente : un compositeur peu enclin aux expérimentations radicales mais résolument moderne, tourné vers le lyrisme, et qui réinvente les formes classiques dans de nombreuses oeuvres, comme Le Prince de Hombourg (livret d'Ingeborg Bachmann d'après Kleist), Elégie pour de jeunes amants (livret de W. H. Auden et Chester Kallman), dans des ballets, comme Undine, chorégraphié par Frederick Ashton, Maratona di danza, spectacle conçu par Luchino Visconti, à quoi s'ajoutent dix symphonies, divers concertos, cinq quatuors à cordes et plusieurs partitions pour le cinéma (L'Honneur perdu de Katharina Blum de Volker Schlöndorff, L'Amour à mort d'Alain Resnais...).
Sa création illustre son engagement social et politique - une constante dans sa vie d'homosexuel déclaré et d'ennemi de toutes les oppressions, après une jeunesse où il a fait la dure expérience du nazisme et de la guerre. Mais Henze initie en outre un public plus large à la musique de son temps en substituant aux habituels festivals des manifestations d'un type nouveau, associant étroitement la population locale, pratique imaginative qui ne peut que séduire le mélomane d'aujourd'hui.