Hannah Arendt et Martin Heidegger. Histoire d'un amour

Par : Antonia Grunenberg

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  • Nombre de pages521
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.256 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-228-90789-7
  • EAN9782228907897
  • Date de parution19/09/2012
  • CollectionPetite Bibliothèque Payot
  • ÉditeurPayot
  • TraducteurCédric Cohen Skalli

Résumé

En 1924, Hannah Arendt a dix-huit ans. C'est une jeune étudiante avide de savoir, mince, avec des yeux rayonnants et une intelligence vive comme l'éclair. Elle rencontre Martin Heidegger, trente-quatre ans, marié et père de famille, qui enseigne la philosophie à l'université de Marbourg. De petite taille, maigre et d'allure sportive, introverti, plein de fureur mais aussi d'une surprenante modestie, il attire à son cours les étudiants les plus prometteurs, notamment Hans-Georg Gadamer, Max Horkheimer, Herbert Marcuse, Karl Löwith, Günther Anders, Leo Strauss, Hans Jonas.
Comme l'expliquera quarante ans plus tard Hannah Arendt, « la rumeur le disait : la pensée est redevenue vivante, les trésors de la culture qu'on croyait morts reprennent sens. Il y a un maître, il est peut-être possible d'apprendre à penser. » Entre Arendt et Heidegger débute alors une liaison durable et turbulente où l'amour et la philosophie vont s'entremêler. Avec en toile de fond un moment dramatique de l'histoire intellectuelle, celui qui, en Allemagne, a vu la pensée « allemande » et la pensée « juive » séparées dans la violence.
En 1924, Hannah Arendt a dix-huit ans. C'est une jeune étudiante avide de savoir, mince, avec des yeux rayonnants et une intelligence vive comme l'éclair. Elle rencontre Martin Heidegger, trente-quatre ans, marié et père de famille, qui enseigne la philosophie à l'université de Marbourg. De petite taille, maigre et d'allure sportive, introverti, plein de fureur mais aussi d'une surprenante modestie, il attire à son cours les étudiants les plus prometteurs, notamment Hans-Georg Gadamer, Max Horkheimer, Herbert Marcuse, Karl Löwith, Günther Anders, Leo Strauss, Hans Jonas.
Comme l'expliquera quarante ans plus tard Hannah Arendt, « la rumeur le disait : la pensée est redevenue vivante, les trésors de la culture qu'on croyait morts reprennent sens. Il y a un maître, il est peut-être possible d'apprendre à penser. » Entre Arendt et Heidegger débute alors une liaison durable et turbulente où l'amour et la philosophie vont s'entremêler. Avec en toile de fond un moment dramatique de l'histoire intellectuelle, celui qui, en Allemagne, a vu la pensée « allemande » et la pensée « juive » séparées dans la violence.