Guerre ou paix en philosophie ?

Par : Philippe Mengue

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  • Nombre de pages89
  • PrésentationBroché
  • Poids0.118 kg
  • Dimensions13,0 cm × 20,6 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-917285-24-4
  • EAN9782917285244
  • Date de parution14/05/2011
  • CollectionCercle de philosophie
  • ÉditeurGermina

Résumé

La philosophie peut-elle faire la guerre, comme Bernard-Henri Lévy dans un récent ouvrage (De la guerre en philosophie, 2010) le revendique pour sa propre philosophie ? Les notions de guerre et de paix sont-elles ici à prendre au pied de la lettre ? Ou ne sont-elles que métaphores se référant aux luttes, aux réfutations, aux disputes où peuvent s'engager les philosophes ? S'il n'est guère possible de définir la philosophie comme une guerre réelle, il ne paraît pas plus pertinent de la définir comme une guerre de papier.
Plutôt que de tracer des lignes de combat et d'affronter des ennemis, les philosophes semblent plus soucieux de tracer des lignes souples, des "lignes de fuite" à la manière de Gilles Deleuze. Ces lignes évacuent les oppositions et les combats pour préférer les connexions entre différences et hétérogénéités. Ce sont en fait d'étranges liens d'amitié que tissent les philosophes. Et c'est bien de cela dont nous parle, depuis Platon, ce philein (aimer) qui est au coeur du mot même de "philosophie".
A l'arrière-plan de cette affaire d'amitié se dessine le moment socratique du non-savoir : débatteurs ou combattants, confrontés au vide du savoir, y abandonnent irrésistiblement la guerre des idées. C'est sans doute là toute la portée, modeste mais indiscutablement philosophique, d'une pratique comme celle du café-philo.
La philosophie peut-elle faire la guerre, comme Bernard-Henri Lévy dans un récent ouvrage (De la guerre en philosophie, 2010) le revendique pour sa propre philosophie ? Les notions de guerre et de paix sont-elles ici à prendre au pied de la lettre ? Ou ne sont-elles que métaphores se référant aux luttes, aux réfutations, aux disputes où peuvent s'engager les philosophes ? S'il n'est guère possible de définir la philosophie comme une guerre réelle, il ne paraît pas plus pertinent de la définir comme une guerre de papier.
Plutôt que de tracer des lignes de combat et d'affronter des ennemis, les philosophes semblent plus soucieux de tracer des lignes souples, des "lignes de fuite" à la manière de Gilles Deleuze. Ces lignes évacuent les oppositions et les combats pour préférer les connexions entre différences et hétérogénéités. Ce sont en fait d'étranges liens d'amitié que tissent les philosophes. Et c'est bien de cela dont nous parle, depuis Platon, ce philein (aimer) qui est au coeur du mot même de "philosophie".
A l'arrière-plan de cette affaire d'amitié se dessine le moment socratique du non-savoir : débatteurs ou combattants, confrontés au vide du savoir, y abandonnent irrésistiblement la guerre des idées. C'est sans doute là toute la portée, modeste mais indiscutablement philosophique, d'une pratique comme celle du café-philo.
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