Gouverner le local en Révolution. Etat, pouvoirs et mouvements collectifs dans l'Aisne (1790-1795)

Par : Laurent Brassart

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  • PrésentationBroché
  • Poids0.79 kg
  • Dimensions15,7 cm × 23,7 cm × 2,7 cm
  • ISBN978-2-908327-89-2
  • EAN9782908327892
  • Date de parution01/05/2013
  • CollectionPrix Mathiez
  • ÉditeurSociete Etudes Robespierristes

Résumé

"Une Révolution tranquille". Ni bastion de l’ultra Révolution, ni fief de la Contre-Révolution, le département picard de l’Aisne semble traverser les premières années de la Révolution dans le conformisme et la modération politique. Même ce moment de violence paroxystique que fut la Terreur (1793-1794) ne s’accompagne d’aucun débordement sanguinaire. Pour autant, ce territoire ne saurait être considéré comme celui du vide politique.
Les conflits sont aussi récurrents que multiples, mobilisant dans des dynamiques, tour à tour contradictoires et complémentaires, les mouvements collectifs et les pouvoirs locaux. Car, dans ce territoire situé à l’interface entre les champs de bataille septentrionaux et ce coeur de la Révolution qu’est Paris, les processus de politisation, aux rythmes pourtant jamais linéaires, transcendent toujours cette frontière intérieure fictive qui voudrait opposer les intérêts du local à ceux de la Nation.
"Une Révolution tranquille". Ni bastion de l’ultra Révolution, ni fief de la Contre-Révolution, le département picard de l’Aisne semble traverser les premières années de la Révolution dans le conformisme et la modération politique. Même ce moment de violence paroxystique que fut la Terreur (1793-1794) ne s’accompagne d’aucun débordement sanguinaire. Pour autant, ce territoire ne saurait être considéré comme celui du vide politique.
Les conflits sont aussi récurrents que multiples, mobilisant dans des dynamiques, tour à tour contradictoires et complémentaires, les mouvements collectifs et les pouvoirs locaux. Car, dans ce territoire situé à l’interface entre les champs de bataille septentrionaux et ce coeur de la Révolution qu’est Paris, les processus de politisation, aux rythmes pourtant jamais linéaires, transcendent toujours cette frontière intérieure fictive qui voudrait opposer les intérêts du local à ceux de la Nation.