Gouverner la biodiversité ou comment réussir à échouer

Par : Vincent Devictor
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  • Nombre de pages78
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.085 kg
  • Dimensions12,0 cm × 19,0 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-7592-3438-7
  • EAN9782759234387
  • Date de parution28/10/2021
  • CollectionSciences en questions
  • ÉditeurQuae éditions
  • PréfacierRaphaël Larrère

Résumé

Pourquoi réussissons-nous à échouer avec autant de brio en matière de politique écologique ? Cet ouvrage éclaire les conditions d'impossibilité de la gouvernance de la biodiversité. L'auteur retrace le rôle de la notion de biodiversité et des sciences de la conservation dans l'affrontement idéologique des années 1980. La gestion des ressources devient le maître-mot, le développement durable un cri de ralliement pacificateur, et la nature une variable d'ajustement.
C'est la disparition du contenu politique de la crise de la biodiversité. Il expose ensuite comment la crise de la biodiversité est privée de sa dimension écologique. Le vivant est considéré par les politiques de la nature comme un ensemble d'entités inertes qui se prêtent au tri, aux analyses coûts-bénéfices ou à la substitution. Ce double effacement, politique et écologique, participe à forger l'imaginaire d'une gestion globale de la biodiversité.
Si le défi écologique demeure figé dans ce double effacement, il ne peut que réussir à échouer. Comment sortir de cette spirale mortifère et peu stimulante ? Cet ouvrage cherche à identifier les points à défendre pour rejeter ce modèle managérial de la crise écologique.
Pourquoi réussissons-nous à échouer avec autant de brio en matière de politique écologique ? Cet ouvrage éclaire les conditions d'impossibilité de la gouvernance de la biodiversité. L'auteur retrace le rôle de la notion de biodiversité et des sciences de la conservation dans l'affrontement idéologique des années 1980. La gestion des ressources devient le maître-mot, le développement durable un cri de ralliement pacificateur, et la nature une variable d'ajustement.
C'est la disparition du contenu politique de la crise de la biodiversité. Il expose ensuite comment la crise de la biodiversité est privée de sa dimension écologique. Le vivant est considéré par les politiques de la nature comme un ensemble d'entités inertes qui se prêtent au tri, aux analyses coûts-bénéfices ou à la substitution. Ce double effacement, politique et écologique, participe à forger l'imaginaire d'une gestion globale de la biodiversité.
Si le défi écologique demeure figé dans ce double effacement, il ne peut que réussir à échouer. Comment sortir de cette spirale mortifère et peu stimulante ? Cet ouvrage cherche à identifier les points à défendre pour rejeter ce modèle managérial de la crise écologique.