Giorgio Morandi. Oeuvres, écrits, entretiens

Par : Karen Wilkin
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  • Nombre de pages158
  • PrésentationBroché
  • FormatBeau Livre
  • Poids1.15 kg
  • Dimensions22,5 cm × 29,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-7541-0177-6
  • EAN9782754101776
  • Date de parution09/05/2007
  • ÉditeurHazan
  • TraducteurClaire Mulkai

Résumé

Petites natures mortes retenues, paysages austères aux géométries calmes, à la chromie égale qui confine au camaïeu... Réservée, plutôt sévère, en apparence peu sensuelle, l'œuvre de Giorgio Morandi (1850-1964) exige de l'attention pour qui veut en pénétrer les secrets. Alors le microcosme de son univers domestique devient vaste, l'espace entre les objets immense, prégnant, expressif. Les tonalités de gris et d'ocre évoquent le moment exact de la journée. Le temps s'arrête. Transformer l'intime en monumental, le trivial en mystère par le biais de l'invention et de la matière : telle sera la quête permanente de Morandi pendant quelque quarante ans de création. Et ceci, en dehors d'une brève période métaphysique au contact de Carlo Carra et de De Chirico, à travers une extraordinaire économie de moyens, sans équivalent au XXe siècle, et une seule et même passion : la fascination pour les objets du quotidien, couleur, texture, forme, traduits peu à peu en archétypes géométriques abstraits tels des talismans. La sélection de textes de Morandi présentée dans l'ouvrage comprend une brève autobiographique (1928), des fragments de lettres adressées à Guiseppe Raimondi et Werner Haftmann et des entretiens avec Peppino Mangravite et Edouard Roditi. Morandi y développe comment il a été amené à s'abandonner entièrement à son instinct, en oubliant tout concept stylistique préconçu.
Petites natures mortes retenues, paysages austères aux géométries calmes, à la chromie égale qui confine au camaïeu... Réservée, plutôt sévère, en apparence peu sensuelle, l'œuvre de Giorgio Morandi (1850-1964) exige de l'attention pour qui veut en pénétrer les secrets. Alors le microcosme de son univers domestique devient vaste, l'espace entre les objets immense, prégnant, expressif. Les tonalités de gris et d'ocre évoquent le moment exact de la journée. Le temps s'arrête. Transformer l'intime en monumental, le trivial en mystère par le biais de l'invention et de la matière : telle sera la quête permanente de Morandi pendant quelque quarante ans de création. Et ceci, en dehors d'une brève période métaphysique au contact de Carlo Carra et de De Chirico, à travers une extraordinaire économie de moyens, sans équivalent au XXe siècle, et une seule et même passion : la fascination pour les objets du quotidien, couleur, texture, forme, traduits peu à peu en archétypes géométriques abstraits tels des talismans. La sélection de textes de Morandi présentée dans l'ouvrage comprend une brève autobiographique (1928), des fragments de lettres adressées à Guiseppe Raimondi et Werner Haftmann et des entretiens avec Peppino Mangravite et Edouard Roditi. Morandi y développe comment il a été amené à s'abandonner entièrement à son instinct, en oubliant tout concept stylistique préconçu.