Gilbert Sorrentino, l'oeil d'un puriste

Par : Juliette Nicolini

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  • Nombre de pages247
  • PrésentationBroché
  • Poids0.45 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-87854-589-0
  • EAN9782878545890
  • Date de parution01/11/2013
  • ÉditeurPresses Sorbonne Nouvelle

Résumé

L'écrivain américain Gilbert Sorrentino (1929-2006), surtout connu pour Mulligan Stew, est considéré comme un postmoderniste, virtuose de la parodie et de l'artifice. Cet ouvrage s'appuie sur d'autres oeuvres moins étudiées - The Sky Changes, Steelwork, ou Splendide-Hôtel notamment - pour privilégier une analyse orientée par le visuel. Comme Mondrian, Sorrentino aime les couleurs pures, voire primaires : rouge, blanc, bleu.
Produit du mélange des couleurs, le gris est impur. Sorrentino préfère les contrastes extrêmes - noir contre blanc - qui s'accordent à la radicalité de sa vision esthétique. Il s'affirme clairement dans son opposition à un monde qui lui semble dépourvu d'idéal : le goût pour la forme s'enracine chez lui dans un amour de la précision dont il fait une affaire d'éthique. Une tension entre lyrisme et ironie minimaliste est pourtant au coeur de cette oeuvre obsessionnelle.
Sorrentino tend vers un absolu du langage qui serait en relation mimétique avec les choses. Il cite volontiers le poète jack Spicer : les mors doivent être comme autant de morceaux de réalité, à l'instar d'un fragment de journal dans un collage cubiste. Mais, s'il s'inspire des techniques des arts plastiques, il reste cependant d'une fidélité toute moderniste à son médium : le langage.
L'écrivain américain Gilbert Sorrentino (1929-2006), surtout connu pour Mulligan Stew, est considéré comme un postmoderniste, virtuose de la parodie et de l'artifice. Cet ouvrage s'appuie sur d'autres oeuvres moins étudiées - The Sky Changes, Steelwork, ou Splendide-Hôtel notamment - pour privilégier une analyse orientée par le visuel. Comme Mondrian, Sorrentino aime les couleurs pures, voire primaires : rouge, blanc, bleu.
Produit du mélange des couleurs, le gris est impur. Sorrentino préfère les contrastes extrêmes - noir contre blanc - qui s'accordent à la radicalité de sa vision esthétique. Il s'affirme clairement dans son opposition à un monde qui lui semble dépourvu d'idéal : le goût pour la forme s'enracine chez lui dans un amour de la précision dont il fait une affaire d'éthique. Une tension entre lyrisme et ironie minimaliste est pourtant au coeur de cette oeuvre obsessionnelle.
Sorrentino tend vers un absolu du langage qui serait en relation mimétique avec les choses. Il cite volontiers le poète jack Spicer : les mors doivent être comme autant de morceaux de réalité, à l'instar d'un fragment de journal dans un collage cubiste. Mais, s'il s'inspire des techniques des arts plastiques, il reste cependant d'une fidélité toute moderniste à son médium : le langage.