Georges marchais, ou la fin des francais rouges

Pendant près d'un quart de siècle, il a dirigé le PCF. Les médias ne concevaient pas un débat politique sans lui et son verbe fort, tout comme aujourd'hui un débat sans Mélenchon fait tout terne. Il était de chaque élection présidentielle, contre Giscard, Chirac, Mitterrand, face auquel, en 1981, il a réuni plus de 15% des suffrages. Mais il semble avoir disparu de nos mémoires, de nos rues, de nos livres d'histoire.
Lui, c'est Georges Marchais, mort en 1997. L'historienne Sophie Coeuré est partie sur ses traces et, au- delà, à la recherche de la France des années 1950-1990.