Georges Bataille, L'Erotisme Et L'Ecriture. Applications Pratiques A L'Etude De Textes Litteraires

Par : Gilles Mayné

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  • Nombre de pages350
  • PrésentationBroché
  • Poids0.455 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-84446-041-0
  • EAN9782844460417
  • Date de parution11/03/2003
  • ÉditeurDescartes & Cie

Résumé

C'est en général à demi-mot qu'est assignée à l'érotisme une place restreinte de laquelle il ne saurait facilement déroger. Pourtant il peut arriver qu'après avoir été longtemps contraint à une existence interlope, l'objet du rejet devienne soudain objet de mode littéraire, le plus important étant de tout recycler, ou de " tout parodier ", comme disait Georges Bataille : l'obscénité en pornographie, la pornographie en érotisme et l'érotisme en toutes sortes de bons sentiments. On assiste aujourd'hui à une véritable déferlante de romans, récits ou anthologies diverses se définissant comme érotiques ou en tout cas vendus sous ce label. Mais qu'en est-il exactement et surtout : qu'est-il advenu de l'érotisme ? Bataille continue de fasciner, mais lorsqu'il dérange, c'est de façon abrupte, presque rédhibitoire. Lui-même n'en était pas dupe. Peut-être est-ce pour cela qu'il est l'un des auteurs les plus pillés, mais aussi déformés de la littérature française. À partir d'une confrontation très précise et approfondie à certains de ses textes fondateurs, Histoire de l'œil, Madame Edwarda, Le Petit, ce livre montre que l'exigence de pureté et l'extrême lucidité de l'auteur de La Littérature et le Mal peuvent être mises en pratique afin de jauger l'érotisme de certains des auteurs anglo-saxons les plus intéressés à ces questions : Edith Wharton, Henry Miller, D.H. Lawrence ou encore Philip Roth.
C'est en général à demi-mot qu'est assignée à l'érotisme une place restreinte de laquelle il ne saurait facilement déroger. Pourtant il peut arriver qu'après avoir été longtemps contraint à une existence interlope, l'objet du rejet devienne soudain objet de mode littéraire, le plus important étant de tout recycler, ou de " tout parodier ", comme disait Georges Bataille : l'obscénité en pornographie, la pornographie en érotisme et l'érotisme en toutes sortes de bons sentiments. On assiste aujourd'hui à une véritable déferlante de romans, récits ou anthologies diverses se définissant comme érotiques ou en tout cas vendus sous ce label. Mais qu'en est-il exactement et surtout : qu'est-il advenu de l'érotisme ? Bataille continue de fasciner, mais lorsqu'il dérange, c'est de façon abrupte, presque rédhibitoire. Lui-même n'en était pas dupe. Peut-être est-ce pour cela qu'il est l'un des auteurs les plus pillés, mais aussi déformés de la littérature française. À partir d'une confrontation très précise et approfondie à certains de ses textes fondateurs, Histoire de l'œil, Madame Edwarda, Le Petit, ce livre montre que l'exigence de pureté et l'extrême lucidité de l'auteur de La Littérature et le Mal peuvent être mises en pratique afin de jauger l'érotisme de certains des auteurs anglo-saxons les plus intéressés à ces questions : Edith Wharton, Henry Miller, D.H. Lawrence ou encore Philip Roth.