Fusillés pour l'exemple 1914-1915

Par : André Bach

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  • Nombre de pages618
  • PrésentationBroché
  • Poids0.71 kg
  • Dimensions14,5 cm × 22,0 cm × 2,8 cm
  • ISBN2-84734-040-8
  • EAN9782847340402
  • Date de parution24/10/2003
  • ÉditeurTallandier

Résumé

C'est à partir de ces mois-là qu'on a commencé à fusiller des troupiers pour leur remonter le moral, par escouades, et que le gendarme s'est mis à être cité à l'ordre du jour pour la manière dont il faisait sa petite guerre à lui, la profonde, la vraie de vraie. La scène se passe quatre semaines après le début de la guerre et c'est Louis-Ferdinand Céline qui la raconte (Voyage au bout de la nuit, 1932). A l'époque, personne n'ignore la vérité. Mais, depuis Bardamu, on a récrit l'histoire. Et s'il est aujourd'hui question de mutineries, d'exécutions massives et de fusillés pour l'exemple, l'action se passe toujours en 1917 sur fond de guerre lasse et de contamination révolutionnaire. Ce livre revient sur la chronologie singulièrement distordue de ces sentiers de la gloire. A partir de sources neuves, il démontre comment une justice d'exception s'est enclenchée dès avant la Marne, dans les tout premiers mois de la guerre. Encouragé par l'exécutif, soutenu par le politique, ce blanc-seing donné à l'armée allait pulvériser le droit au nom d'une sanglante justice de l'honneur. Couronnement d'une vie consacrée à la chose militaire, l'ouvrage du général André Bach va durablement marquer l'historiographie de la Grande Guerre. En détaillant un à un les dossiers de ces Poilus de la honte, en recoupant sources et données, l'ancien chef du Service historique de l'armée de terre décrit la guerre à l'état brut, dans sa violence nue. Un livre gênant mais nécessaire.
C'est à partir de ces mois-là qu'on a commencé à fusiller des troupiers pour leur remonter le moral, par escouades, et que le gendarme s'est mis à être cité à l'ordre du jour pour la manière dont il faisait sa petite guerre à lui, la profonde, la vraie de vraie. La scène se passe quatre semaines après le début de la guerre et c'est Louis-Ferdinand Céline qui la raconte (Voyage au bout de la nuit, 1932). A l'époque, personne n'ignore la vérité. Mais, depuis Bardamu, on a récrit l'histoire. Et s'il est aujourd'hui question de mutineries, d'exécutions massives et de fusillés pour l'exemple, l'action se passe toujours en 1917 sur fond de guerre lasse et de contamination révolutionnaire. Ce livre revient sur la chronologie singulièrement distordue de ces sentiers de la gloire. A partir de sources neuves, il démontre comment une justice d'exception s'est enclenchée dès avant la Marne, dans les tout premiers mois de la guerre. Encouragé par l'exécutif, soutenu par le politique, ce blanc-seing donné à l'armée allait pulvériser le droit au nom d'une sanglante justice de l'honneur. Couronnement d'une vie consacrée à la chose militaire, l'ouvrage du général André Bach va durablement marquer l'historiographie de la Grande Guerre. En détaillant un à un les dossiers de ces Poilus de la honte, en recoupant sources et données, l'ancien chef du Service historique de l'armée de terre décrit la guerre à l'état brut, dans sa violence nue. Un livre gênant mais nécessaire.