Fulbert de Chartres, précurseur de l'Europe médiévale ?

Par : Michel Rouche, Pierre Riché, Claude Genin, Edouard Jeauneau

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  • Nombre de pages343
  • PrésentationBroché
  • Poids0.595 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-84050-574-7
  • EAN9782840505747
  • Date de parution10/07/2008
  • CollectionCultures civilisations médiéva
  • ÉditeurPU Paris-Sorbonne

Résumé

Fulbert, qui fut évêque à Chartres de 1006 à 1028, semble inconnu pour ses contemporains. C'est à peine si les chroniqueurs du XIe siècle citent son nom. De plus, la ville de Chartres elle-même l'oublia vite, alors qu'il avait reconstruit sa cathédrale. Heureusement, Sigon, le disciple et secrétaire de Fulbert, a eu l'heureuse idée de conserver ses lettres et ses écrits. Sans ces documents, qui furent utilisés à partir des XIIe-XIIIe siècles, nous ne saurions rien de Fulbert.
Fulbert de Chartres avait enseigné la dialectique, mais encore plus les sciences religieuses. Son épiscopat correspond à une crise dans les écoles du temps - naissance des hérésies mais aussi renouveau religieux. Comme l'a écrit Sigon dans l'épitaphe qu'il composa pour son maître : " Fulbert [...] fut un fleuve de savoir remarquable dans les sciences humaines et sacrées. Fulbert, gloire des pontifes qui brilla dans sa carrière d'évêque, qui tout au cours de sa vie donna aux pauvres nourriture et vêtements...
Il cultiva les vertus, pourchassa les vices et, avec l'aide de Dieu, fut incomparable dès son enfance... ".
Fulbert, qui fut évêque à Chartres de 1006 à 1028, semble inconnu pour ses contemporains. C'est à peine si les chroniqueurs du XIe siècle citent son nom. De plus, la ville de Chartres elle-même l'oublia vite, alors qu'il avait reconstruit sa cathédrale. Heureusement, Sigon, le disciple et secrétaire de Fulbert, a eu l'heureuse idée de conserver ses lettres et ses écrits. Sans ces documents, qui furent utilisés à partir des XIIe-XIIIe siècles, nous ne saurions rien de Fulbert.
Fulbert de Chartres avait enseigné la dialectique, mais encore plus les sciences religieuses. Son épiscopat correspond à une crise dans les écoles du temps - naissance des hérésies mais aussi renouveau religieux. Comme l'a écrit Sigon dans l'épitaphe qu'il composa pour son maître : " Fulbert [...] fut un fleuve de savoir remarquable dans les sciences humaines et sacrées. Fulbert, gloire des pontifes qui brilla dans sa carrière d'évêque, qui tout au cours de sa vie donna aux pauvres nourriture et vêtements...
Il cultiva les vertus, pourchassa les vices et, avec l'aide de Dieu, fut incomparable dès son enfance... ".